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Auteur Sujet: Télécommunications et survie ?  (Lu 8852 fois)

13 octobre 2006 à 19:11:44
Lu 8852 fois

Jacques


Quels sont les moyens de communiquer entre particuliers à des distances de l'ordre de 50 à 1000 km en dehors de nos moyens communs, très faillibles en cas de crises diverses (téléphones, internet, etc) ?

Je me suis posé la question après n'avoir pu joindre pendant plusieurs jours des proches dans une région sinistrée par une tempête. Le réseau téléphonique était saturé. Internet : HS.

Les pigeons voyageurs, toujours utilisé dans l'armée française, me semblent un peu difficiles : il faut pouvoir les héberger, les habituer, etc. Pas très réaliste à moins de pouvoir leur consacrer du temps, des soins et un pigeonnier.

Les postes de radio-amateurs me semblent chers et peut-être un peu trop complexes par rapport à un usage des plus basiques. Pas forcément besoin de communiquer en mode vocal.

Il y a un bail, j'avais trouvé un site qui prétendait expliquer la fabrication maison d'un émetteur-récepteur sur le mode morse, mais je n'avais malheureusement pas relevé l'adresse.

Pour quelles solutions opteriez-vous pour savoir si vos proches sont encore en vie, leur transmettre de brèves nouvelles épisodiquement ? Je crois que ça discute beaucoup de cela en étazunisien, mais l'anglais et moi, surtout dans le domaine technologico-argotico_technique, cela fait deux !

14 octobre 2006 à 20:33:56
Réponse #1

LOOPING


Quelle distance te sépare de tes proches?

Plusieurs solutions pour les particuliers mais aucune totalement efficace et elles ont toutes leur contraintes et leur coût : la 1ere contrainte est d'avoir de l'energie, (au moins une batterie 12v de votre véhicule)

la 2e contrainte est juridique (pour certains des réseaux radio)

-   téléphone satellite : inmarsat : une petite mallette : coût élévé (3000 euros mini)  pour les patients on peut en trouver à 300 euros d’occas sur le net. Avantage : couverture mondiale  l’abonnement n’est pas indispensable on peut ouvrir un compte pour 60 euros env. et ne payer que ce qu’on consomme.
Inconvenients : ça tient pas dans la poche les plus petits (miniM) sont de la taille d’un pc portable compact. Et il faut orienter l’antenne vers le satellite.
c'est ce que j'utilise parfois.

Iridium : avantage de la taille d’un gros téléphone portable ca tient à la ceinture. Inconvénient (1500 eur à l’achat), nécessite un abonnement ou une carte prépayée à durée limitée = c’est cher.

Thuraya : même chose mais la couverture n’est pas mondiale.


-   la radio : bandes vhf/uhf (coût à partir de 200 eur le poste radioamateur portable ou mobile, à ce prix là pas la peine de se fabriquer son émetteur)
mais ce n'est pas destiné au grand public, attention l’émission sans autorisation est un délit sévèrement sanctionné.

Avantages : communications gratuites mais réglementées, portée : de quelques Km à 200 km env. (ou plus avec relais et antennes conséquences), antennes peu encombrantes, pas très compliqué à utiliser. Inconvénient : nécessite une licence radioamateur (pas très difficile à obtenir celle-ci),   le contenu des conversations doit être uniquement technique.

Un portatif avec la bande vhf c’est la solution à retenir pour la détresse, mais pour la détresse uniquement.

-   La radio en bandes « décamétrique  » (0-30Mhz) poste radiomateur coût 1000 euros la radio env ; (sans les antennes). Avantages : communications gratuites mais réglementée, contacts de plusieurs milliers de Km possible, accès à la  fréquence détresse internationale 2182 Khz (surcertains postes)

Inconvénients : nécessite une licence radioamateur, un indicatif, le contenu des conversations doit être uniquement technique, les antennes sont encombrantes (plusieurs m de long),  l'utilisation est plus compliquée, les fréquences varient en fonction des heures de la journée, la consommation des émetteurs est importante.

attention l’émission sans autorisation est un délit sévèrement sanctionné.

Au sujet du morse, un emetteur de faible puissance, une antenne filaire suffisent en bande décamétrique pour une communication radio en morse de plusieurs centaines ou (milliers de km.)

Certains utilisent aussi des postes décamétriques radioamateur sur la bande CB uniquement.


-   la bonne veille CB (cibie) en AM/FM contacts locaux de quelques  KM (voir dizaine de km) possibles
en mode B.L.U. (bande latérale unique SSB), les postes + chers, contacts de 100-200 km, parfois plusieurs millier de Km quand il y a des vagues de propagation soudaine (liées à l’activité solaire).

Avantages : ne nécessite pas de licence, ni autorisation, le contenu des conversations est libre. On trouve  pas mal de CB dans les greniers...

Inconvénients : beaucoup de perturbations, parasites sur cette bande cela rend les contacts assez difficiles parfois, la taille des antennes est assez encombrante si on veut des résultats. Les vagues de propagation imprévisibles c’est assez gênants.

Je n'ai pas abordé les réseaux pro qui nous concernent moins. Ni la bande marine destinée aux plaisanciers.

J'espere avoir répondu à ta question

Bye
« Modifié: 14 octobre 2006 à 21:05:06 par LOOPING »

14 octobre 2006 à 20:50:45
Réponse #2

Baptiste


Merci Looping pour cette revue somme toute assez exhaustive !
Sinon, en plein milieu du Sahara, pour moi, il n'y a pas photo, c'est Thuraya !
Après, tout dépend de l'endroit et de la couverture des différents moyens de télécommunication.

J'ai écouté il y a quelques temps que la société Iridium avait fait faillite, qu'en est-il exactement ? Rumeur, rachat ?

Merci !
La vie est étrange parfois, on ne veut pas partir loin de ceux que l'on aime mais on ne veux pas non plus revenir en laissant ceux que l'on a appris à aimer...   Moi

17 octobre 2006 à 17:43:31
Réponse #3

Jacques


Ca c'est un topo !

Merci pour cette présentation très intéressante.

De quoi réaliser qu'il y a peu de place pour le bricolage. Et moi qui espérait que le "fil qui chante" avec Lucky Luke me servirait de manuel technique ...

Je pensais à une solution peu onéreuse, qui ne servirait pas en temps normal sauf pour être testée une fois par an, et qui permettrait de communiquer en cas de crise, depuis un domicile ou un véhicule, sur des distances allant jusqu'à, mettons, 1000 km.

/ contenu des conversations doit être uniquement technique : qu'entendez-vous par là ?

langage qui va bien :
comment allez vous ?

Langage qui passe bien :
fréquence cardiaque, pression artérielle, température corporelle,  :o)

17 octobre 2006 à 20:28:20
Réponse #4

nix


salut

sur les fréquences décamétriques ou vh/uhf le réseau  des radio amateurs est pas mal développé.

Le réseau déca est plus spécialement utilisé en graphique (morse) je crois mais laisse tomber l'usage sporadique le morse a besoin d'être entretenu régulièrement, c'est presqu'une discipline zen.

18 octobre 2006 à 18:51:24
Réponse #5

flashy


Bonjour à toutes et à tous. :)

Je me permets d'ajouter à la liste le Wimax (la boucle locale radio) qui permettra de téléphoner gratuitement (si tout se passe bien dès 2008 pour la France) à travers le monde pour peu que l'on soit à moins de 50 km de la borne la plus proche. :up:

http://www.blogwaves.com/2004/12/tlphone_portabl.html

A bientôt à toutes et à tous.

21 octobre 2006 à 17:28:27
Réponse #6

François



Il y a vingt ans, avant les satellites, on utilisait des radios BLU (HF je crois), pour des communications à plusieurs milliers de km.
On pouvait communiquer de station à station, ou entrer sur le réseau téléphonique en passant par St Lys Radio.
St Lys Radio a fermé - paix à son âme - mais je crois que le système existe toujour, en passant par Monaco, Bern ou Ostende. Au niveau matériel c'était du lourd : 50 à 100 kg pour le poste, les antennes et le générateur. L'installation coutait plusieurs dizaines de milliers de FF. Cela s'est certainnement allégé, tant au niveau du coût que du matériel.
Ce n'est pas du radio-amateur, puisque cela concerne des com personnelles ou commerciales, mais cela doit être régi par un système de licence et d'autorisations.
Espérer le meilleur, prévoir le pire.

20 août 2012 à 15:30:01
Réponse #7

Karto


Looping, François, ou d'autres... Quand on dit que la conversation doit être "uniquement technique", ça veut dire quoi  ? On ne parle que de radio ? A quoi ça sert, de payer tout ces frais pour parler seulement de radio sur une radio ? Y'a jamais de dérogation ?

20 août 2012 à 15:45:53
Réponse #8

lambda


Salut,

Pour un radio-amateur ayant obtenu sa licence, il est vrai que le contenu des échanges est réglementé. quand on dit "technique", en fait il est tout à fait possible et même encouragé de parler science, technique et technologie sans problème...

- techniques radio, tests de transmission, retour de tests, discussion sur une particularité, un problème à résoudre dans son "shack", électronique, physique, "plomberie" dédiée au montage d'antenne, échange de trucs et astuces allant de la maçonnerie nécessaire pour élever une antenne décamétrique directionnelle au choix d'un connecteur particulièrement adapté en VHF/ UHF... mais aussi astronomie, mathématique, géographie...bref tout ce qui peut avoir un contenu éducatif à base technique et/ou scientifique...

c'est très vaste en fait... un peu le pendant du forum ici dans l'état d'esprit.

Ce qui est par contre théoriquement interdit:

- religieux, politique, et toute leur dérives, échanges concernant la vie privée d'autrui...

Le truc c'est qu'un radio-amateur appartient en fait à un service de radiocommunication et peut-être réquisitionné par les services publique en cas de catastrophe territoriale.
l'obtention de sa licence d'émission (pour une catégorie donnée) lui donne accés, en rapport avec son type de licence à une ou plusieurs portions du spectre radio utilisable.
Sa priorité devrait être l'expérimentation et le développement soi de nouvelles techniques dans la mesure de ces moyens et temps disponibles, ou encore la remise en oeuvre d'anciennes techniques et appareils, à titre éducationnel et dans l'idée de maîtriser sa chaîne d'émission/réception de A à Z. Le DIY devrait être de mise autant que possible.

Le radio amateur peut faire évoluer sa licence en passant successivement les examens techniques et de réglementation adéquats, et ainsi obtenir un accès à plus de spectre et d'autres modes de communications numériques et avoir aussi accès à des puissances d'émissions plus conséquantes...

Mais encore une fois, lui et son installation peuvent être à tout moment en cas de crise réquisitionnés en cas de crise.

en gros...

à+,
Lambda
« Modifié: 20 août 2012 à 15:59:47 par lambda »
"I want to live in a society where people are intoxicated with the joy of making things." William S. Coperthwaite

20 août 2012 à 16:12:14
Réponse #9

Brice


Parce que pour un radioamateur, le plus important n'est pas forcément de pouvoir papoter mais de réussir à établir un contact rare ou difficile : grande distance en fonction de la bande utilisé, pays rare, construction maison, utilisation d'un minimum de puissance, nombre maximum de contact etc.
I vo mé savé k'davé

20 août 2012 à 18:44:41
Réponse #10

AC


Quand on dit que la conversation doit être "uniquement technique", ça veut dire quoi  ? On ne parle que de radio ? A quoi ça sert, de payer tout ces frais pour parler seulement de radio sur une radio ? Y'a jamais de dérogation ?

La réglementation dit:

Pourquoi pas de dérogation pour les secours (hors catastrophes) ?
  • Parce qu'il y a des sociétés commerciales qui paient des taxes pour pouvoir vendre des balises de détresse air/mer/montagne fonctionnant sur des fréquences dédiées; il est normal qu'elles n'aient pas envie d'êtres concurrencées par des postes radioamateurs à 150 euros.
  • Edit: Idem pour les associations et fédérations sportives qui paient pour obtenir des fréquences et/ou doivent entretenir des relais, assurer l'écoute 24h/24, etc.
  • Edit: Parce que les radioamateurs eux aussi paient pour utiliser leurs fréquences et qu'ils n'ont pas envie de passer leur temps à relayer des messages au 112.
  • Parce que ça donnerait un faux sentiment de sécurité (rien ne garantit que quelqu'un va répondre).

En pratique il y a des fréquences "poubelles" où des communautés locales de radioamateurs se donnent rendez-vous régulièrement pour parler de la pluie, du beau temps et de leurs rhumatismes, et ça ne dérange personne (VHF faible puissance, donc faible portée). En revanche le gars qui balance ses opinions politiques en HF (donc portée internationale) aura certainement des problèmes.

Un radioamateur qui dégaine son portable VHF une fois dans sa vie pour gérer une urgence médicale hors couverture GSM, en prenant soin d'émettre à la puissance minimale nécessaire et en respectant les us et coutumes, je ne vois pas qui va lui jeter la première pierre. Pour un guide de haute montagne qui utiliserait régulièrement cette solution à la place d'un service dédié, c'est moins évident.
« Modifié: 20 août 2012 à 21:00:42 par AC »

20 août 2012 à 22:38:31
Réponse #11

Galileo


j ajouterai les radios-modem sur la bande 900 (ou 433 en Europe), j utilise des 900 (avec la licence HAM minimaliste ici), avec une petite antenne de 3dBi directionelle a puissance maxi du modem (1W) j obtiens facilement une portée de +50km@57kbps sur terrain plat la ou je bosse. L'avantage c est petit,léger (15g sans antenne), que ca se plug sur le port USB des PC et ca nécessite juste 5V en alimentation et c est fiable (utilise le saut de frequence). Le débit permet de passer des messages texte et photos (c est le même débit que les 1er modem internet).

Avec des antennes plus performantes et des petit amplis de chez shireen on doit pouvoir emettre/recevoir a +100km.


I am the master of my fate:
I am the captain of my soul.

20 août 2012 à 22:53:39
Réponse #12

jacqueline


J'ai eu un collègue radio amateur, RESPECT, donc je connais les contraintes, tout en admirant les exploits et la performance technique.
 
Puis j'en ai eu un autre qui a démarré avec la CB , et a fini par  acheter une base  (un gros machin).

Passionné de voile, chez lui il communiquait régulièrement avec des "potes"  partis sur un voilier qui était qq part proche du Brésil.. ( en clair  et sans contraintes , il y avait la maman du navigateur qui venait aux nouvelles )

21 août 2012 à 00:52:30
Réponse #13

AC


@jacqueline: Communiquer régulièrement entre la France et le Brésil en CB, c'est un exploit ! Soit c'était pendant une période de forte activité solaire, soit le gros machin dont tu parles était en fait un "tonton" (ampli qui booste l'émission au delà de la puissance légale)...

En tout cas tu as raison de rappeler l'existence de la CB: Les radioamateurs ont le droit d'émettre avec des puissances considérables (plusieurs centaines de watts), mais en pratique une radio qui tient dans un fond de sac ne dépassera pas 5 W. Soit à peine plus qu'une CB portable avec ses 4 W légaux, qui elle sera utilisable sans licence et avec beaucoup moins de contraintes.

Contrairement aux cibistes, les radioamateurs ont des relais, ce qui est un gros avantage, mais il n'y en a pas partout. Et dans les deux cas, il n'y a aucune garantie que quelqu'un soit à l'écoute. Certains services de secours ont eux aussi des relais, mais on ne pourra pas forcément les activer avec un portable radioamateur même débridé. Bref, réinventer les infrastructures de secours, c'est compliqué.

Perso, si j'avais besoin de communications bidirectionnelles d'urgence fiables pour des sorties à risque fréquentes, je prendrais probablement un Thuraya (ou autre téléphone satellite, en fonction des zones de couverture et des formalités administratives).
« Modifié: 22 août 2012 à 12:45:42 par AC »

21 août 2012 à 12:48:03
Réponse #14

gargle


une petite info, c'est utilisé en france/europe, je ne sais pas trop pour le reste, mais la fédération de vol libre a une fréquence de secours : 143.9875 MHz

normalement, il y a toujours quelqu'un en écoute dessus, ou des parapentistes, ou les secours (me semble que le PGHM est dessus en permanence, dans la plaine, il risque d'y avoir moins de monde à l’écoute.)
on doit avoir une licence FFVL normalement, mais un secours sera relayé sans problèmes.

Sur cette fréquence, il y a aussi des balises météo pour le vol libre, balises autonomes donc qui fonctionnent aussi en mode dégradé (panneau solaire / batterie)
les balises donnent en général : lieu, direction et vitesse du vent, et souvent la température.


21 août 2012 à 16:33:26
Réponse #15

jacqueline


@jacqueline: Communiquer régulièrement entre la France et le Brésil en CB, c'est un exploit ! Soit c'était pendant une période de forte activité solaire, soit le gros machin dont tu parles était en fait un "tonton" (ampli qui booste l'émission au delà de la puissance légale)...

  Mais je n'ai pas dit que c'était une CB pour la liaison avec le Brésil  ( simplement la CB  a déclenché cette nouvelle passion chez lui ).

 Je ne sais pas ce qu 'ils utilisent sur les voiliers et quelle bande de fréquence( lorsqu 'on entend Peyron à la radio  à partir de son bateau ) . Ni s'il faut une licence ?
 
Son appareil ressemblait  aux gros transceivers Kenwood. ( assez chers  même en occasion )
« Modifié: 21 août 2012 à 16:40:00 par jacqueline »

21 août 2012 à 18:56:50
Réponse #16

jonasvoile


 Mais je n'ai pas dit que c'était une CB pour la liaison avec le Brésil  ( simplement la CB  a déclenché cette nouvelle passion chez lui ).

 Je ne sais pas ce qu 'ils utilisent sur les voiliers et quelle bande de fréquence( lorsqu 'on entend Peyron à la radio  à partir de son bateau ) . Ni s'il faut une licence ?
 
Son appareil ressemblait  aux gros transceivers Kenwood. ( assez chers  même en occasion )


Salut,
En radio (sur des bateaux de plaisance) on trouve principalement : en Radio, VHF (portée faible, écoutée par les secours maritime, sur le Canal 16) (Licence obligatoire, sauf modèle portable depuis quelques temps)

BLU (Souvent uniquement réception, parfois réception et émissions), Portée océanique , licence obligatoire (au moins en émission)
Auparavant relayé par st lys radio, permettait les famille resté a terre d'avoir des nouvelles
Après sa passe au satellite : Iridium, (souvent en grab-bag)
Mini M (inmarsat)
Standard C (sa commence a être lourd, se trouve quasiment que sur les maxy yachts et course autour du monde)
Standard F

Et de plus en plus en inshore, juste un téléphone portable (à éviter car non veillée par les secours et bateaux autour, pas de géolocalisation rapide),
mais aussi clé 3g pour accès aux data météo aux abord des côtes

22 août 2012 à 04:16:36
Réponse #17

François


Je ne sais pas ce qu 'ils utilisent sur les voiliers et quelle bande de fréquence( lorsqu 'on entend Peyron à la radio  à partir de son bateau ) . Ni s'il faut une licence ?

Les Peyron et autres qu'on entend causer dans le poste, ils utilisent la radio-téléphonie par satellite.

En fait, les téléphones par satellite ont tendance à se généraliser sur les voiliers hauturiers. C'est moins cher à l'installation, plus léger, et surtout çà consomme 10 à 100 fois moins d'énergie qu'un émetteur BLU longue distance, sur un voilier cela a son importance. Le cout des communications reste supportable tant qu'on n'est pas pendu au téléphone pendant des heures. Plus cher, bien sur, que la radio traditionnelle qui est gratuite pour les com de bateau à bateau.
Pour les communications à faible distance, il reste la VHF.
Plus un petit récepteur BLU pour la météo, les infos, etc ...
« Modifié: 22 août 2012 à 05:15:37 par François »
Espérer le meilleur, prévoir le pire.

22 août 2012 à 10:48:24
Réponse #18

jacqueline


Merci de ce tout d'horizon.

 Soudain je repense  qu ' à EDF ils ont un réseau radio  ( pour les mesures et les alarmes , du numérique, doublé par des LS de France télécom ), mais aussi pour  la voix  dans les voitures ( sauf que la portée est très limitée et nécessite des relais en hauteur  ).

 Dans les Cévennes , le téléphone  FT était aussi par radio entre l'autocom du village et le monde extérieur, pour sortir du trou, ainsi que pour les villages isolés..( impossible de planter des poteaux )
 
Donc pas beaucoup d'espoir, en cas de chaos,   de communiquer loin avec un petit appareil ( déjà ces postes bien que   compacts étaient  très lourds ), si les relais GSM et les autocoms FT ne sont plus alimentés..( ou simplement disjoncté en cas d'orage fréquent dans les Cévennes le week end ).

 Pendant la catastrophe de Nîmes  FT avait coupé  des accès au 66 , pour éviter la saturation des autocoms pour les secours  par des appels éloignés,  je pense. Impossible de joindre  les services de Nîmes et on ne avait pas ce qui s'était passé jusqu 'à midi à la télé.. A l'époque pas de mobiles, mais je pense que ça aurait été saturé également.

Reste donc le téléphone satellite, mais très cher.

  En cas de cahos il me semble qu 'un petit scanner  peut être utile pour écouter  et avoir des infos (enfin choper  ce qui
passe à ce moment ) si les radios étaient en grève ou plus alimentées. C'est moins cher ! et pas trop lourd.

 Par exemple ce modèle :

http://www.conrad.fr/uniden_scanner_portable_ubc_92_xlt_p_50802_50836_838422_363681_FAS

Au vu de la gamme de fréquences 25 à 960 MHz  on couvre pas  mal de services. ( encore faut-il que ce ne soit pas crypté et que ce soit de l'analogique ????? ).

http://www.aurel32.net/elec/frequences_radio.php
 

 


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« [...] ce qui devrait toujours nous éveiller quant à l'obligation de s'adresser à l'autre comme l'on voudrait que l'on s'adresse à nous :
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