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Auteur Sujet: Abris végétaux imperméables...  (Lu 18338 fois)

27 janvier 2008 à 12:20:53
Réponse #25

Chester


Je me demande.....Tu sais,les maisons méditérranéennes,blanches,petites ouvertures,toits en terrasse,ou on peut faire secher plein de trucs,ou celles,plus petites en terre,qu'on croise en afrique et dont le toit sert de séchoir à céréales...?Elles sont entièrement en terre dans mon souvenir...Mais il est vrai que ces régions ne sont pas connues pour leur pluviométrie record..
Mais en utilisant un treillis un peu plus renforcé que pour les murs (des espèces de "poutres"),
peut être que ça pourrait marcher?En tout cas pour le coup, banir le toit en terrasse,à mon avis pas trop pentu non plus...et prévoir le maximum pour l'écoulement des eaux

28 janvier 2008 à 02:54:14
Réponse #26

François


Je me demande.....Tu sais,les maisons méditérranéennes,blanches,petites ouvertures,toits en terrasse,ou on peut faire secher plein de trucs,ou celles,plus petites en terre,qu'on croise en afrique et dont le toit sert de séchoir à céréales...?Elles sont entièrement en terre dans mon souvenir...Mais il est vrai que ces régions ne sont pas connues pour leur pluviométrie record..

Elles sont recouvertes d'un épais enduit de terre séchée qu'il faut refaire souvent ... après chaque grosse pluie.
C'est la raison d'être des bois qui dépassent des murs un peu hauts. Ils servent pour les échaudages.


Et puis il y a pas mal de petites maisons qui s'effondrent en cas de pluies répétées.
 
Espérer le meilleur, prévoir le pire.

24 avril 2008 à 01:06:27
Réponse #27

Madudu


En aout dernier (la saison des pluies...) je me suis fais un toit de fougère (sans pente) suffisement epais pour que la lumière ne le traverse plus : ça tient 1 heure sous la flotte avant de gouter, beaucoup plus avec un petit feu en dessous.
Sinon j'ai vu à EcoBat, un salon du batiment écolo, une cabane 100% bambou avec un toit fait de bottes compactes de branches bien feuillus. Ayant une petite foret de bambous dans ma maison de campagne je vais tester ça cet été, mais ce ne serait pas aussi possible avec n'importe quel feuillu?

24 avril 2008 à 11:27:09
Réponse #28

mad


Huttes pygmées (en augmentant un peu les cotes  :D ).
Je sais faire, ça marche très bien, mais hélas, il n'y a pas en Europe les feuilles adéquates (marantacées)  :(

25 avril 2008 à 11:42:02
Réponse #29

Nirgoule


En ce moment, après plusieurs périodes de pluie, sur un terrain un peu argileux, il est assez facile d'arracher des larges mottes de terre-herbes. C'est le principe de la pelouse en rouleau vendu au mètre !Les racines retiennent la terre. En plus cela fait un abris au plafond animé : à cause des vers de terre  :D !

La couche compacte d'herbe fait glisser l'eau de pluie, c'est plus efficace sur la terre argileuse qui est étanche par définition. Après utilisation il faut bien sûr remettre les morceaux à leur place pour éviter le lessivage du sol.  :up:

"Vous les français vous ne doutez jamais de rien."
"Je doute toujours mais je ne désespère jamais." Maigret

26 avril 2008 à 00:08:33
Réponse #30

skaro


Huttes pygmées (en augmentant un peu les cotes  :D ).
Je sais faire, ça marche très bien, mais hélas, il n'y a pas en Europe les feuilles adéquates (marantacées)  :(
j'en ai vu dans le sud de la centraf. en forme d'igloo si ma mémoire est bonne...........?

skaro

27 avril 2008 à 23:15:29
Réponse #31

mad


j'en ai vu dans le sud de la centraf. en forme d'igloo si ma mémoire est bonne...........?

Oui, j'en ai vu là-bas pas plus tard qu'il a a une dizaine de jours  :) , mais j'en ai vu aussi au Congo Brazza et au Cameroun. Ca a bien la forme d'un igloo, mais tout petit ...

29 avril 2008 à 00:21:09
Réponse #32

skaro


Oui, j'en ai vu là-bas pas plus tard qu'il a a une dizaine de jours  :) , mais j'en ai vu aussi au Congo Brazza et au Cameroun. Ca a bien la forme d'un igloo, mais tout petit ...
des rencontres saisissantes!!!!!!!!!

skaro

09 mai 2008 à 15:22:23
Réponse #33

Le chasseur


Bonjour !

En Corse (mais je suppose que dans certaines régions de France cela doit se faire également), les muletiers enlèvent l'écorce du chêne liège et entassent les plaques aux détours des chemins du maquis en attendant de les expédier en Sardaigne.

En moyenne montagne, aux alentours des 500 m, il n'est donc pas rare de rencontrer ces tas.

Une fois édifiée une charpente rudimentaire avec quelques branches ou en se servant des arbres alentours, il est assez facile de disposer les plaques de lièges qui, de surcroît sont généralement assez plates pour se confectionner un abri qui sera (assez) étanche pour peu que l'on ai correctement agencé les-dites plaques qui ont généralement 1,50 m de long, 50-60 cm de large et 10 cm d'épaisseur en moyenne.

Bien entendu, en montagne ou dans des zones ou le chêne liège n'est pas présent, il va falloir trouver un autre moyen mais dans le maquis en général, cette activité est toujours pratiquée de nos jours et si on ne trouve pas ces tas déjà faits, rien n'empêche d'enlever soi-même l'écorce avec une hâchette ou une bonne lame, ce qui prend juste un peu plus de temps.

Qu'en pensez-vous ?


09 mai 2008 à 22:34:47
Réponse #34

mad


Qu'en pensez-vous ?

J'en pense que si tu remets vraiment bien le tas en place après, et que personne ne t'a vu, ça peut passer à la rigueur, mais que si quelqu'un en Corse te choppe à écorcer un chêne liège, tu n'es pas sorti des emme..s !

09 mai 2008 à 23:09:30
Réponse #35

Nävis


J'en pense que jouer à la survie avec le travail et le gagne pain des autres, c'est pas respectueux.  >:(
Sans parler que ça ne présente aucun intérêt éducatif de s'entrainer avec des matériaux tout prêts.


10 mai 2008 à 12:36:03
Réponse #36

Patrick


J'immagine que notre ami Le Chasseur, Corse lui-même, ne nous encourage pas à aller "jouer à la survie" chez lui pour ruiner le fruit du travail de ses compatriotes, mais qu'il nous confie plutôt un éventuel moyen de se confectionner un abri, en mauvaise posture.

12 mai 2008 à 01:18:58
Réponse #37

Le chasseur


J'immagine que notre ami Le Chasseur, Corse lui-même, ne nous encourage pas à aller "jouer à la survie" chez lui pour ruiner le fruit du travail de ses compatriotes, mais qu'il nous confie plutôt un éventuel moyen de se confectionner un abri, en mauvaise posture.

Tout-à-fait Patrick !  :)

Petite précision : il n'est absolument pas question de "s'amuser" avec le travail de quelqu'un ou d'écorcer un chêne ou de faire subir d'autres tortures à un arbre pour le plaisir de jouer l'aventurier en mal de survie et si c'était le cas, je serai le premier à gueuler.

Pour Nävis : je ne vois pas où tu es allé cherché que je voulais jouer à la survie avec le travail et le gagne-pain de quelqu'un et que je voulais manquer de respect à quiconque ?????????  :'(
De plus je ne te parlais pas d'intérêt éducatif ou de matériaux tous prêts mais bel et bien d'un moyen de se sortir d'une situation fâcheuse sans y chercher un quelconque amusement.
Il était juste question de se faire un abri temporaire en déplaçant des plaques de lièges sur quelques mètres et de les ranger ensuite, pas de les voler, de les découper ou de les brûler !
Je pense que dans ce cas là, personne ne te diras rien, maintenant si tu parviens à te traîner les plaques des dimensions que j'ai indiqué pour te le emmener chez toi ou autres choses, là je pense qu'effectivement en plus de la fatigue, tu riques gros mais bon, je ne vois vraiment pas qui aurait l'utilité de faire une chose pareille...

Pour Mad : il n'est pas question d'écorcher un chêne pour le plaisir (bien que le liège soit de meilleure qualité la fois suivante sans que cela ne fasse de mal à l'arbre autrement ça ne se ferait pas).
En Corse comme ailleurs, on ne vas pas te tirer dessus si on voit que tu écorces un chêne parce que tu en as besoin pour t'abriter d'une pluie battante, au contraire, si on te vois et que bien entendu tes raisons sont valables et que tu ne fais pas ça pour nuire à quelqu'un ou pour le plaisir mais par nécessité, on va même te filer un coup de main à construire ton abri ou mieux, t'inviter à t'abriter chez nous.

Je suis chasseur avant tout et je vis dans la même région depuis que je suis né il y a 29 ans, je connais donc assez bien le maquis et les gens qui le fréquentent (bûcherons, muletiers,...) et je ne m'amuserai pas à écrire quelque chose qui ne tiendrait pas la route pour vous induire en erreurs et je pense pouvoir dire que personne ne vous engueulera si c'est fait dans une situation donnée (bien entendu, on peut tomber sur des hargneux mais ça c'est le hasard, je ne suis pas responsable).

On ne se connaît pas personnellement mais je peux vous assurer que ce n'est pas du tout mon genre de vouloir manquer de respect à quiconque comme ça a été dit plus haut, au contraire.

Si j'ai écrit ça c'est parce que je pensais que ça pourrait peut-être servir un jour à quelqu'un et sans bien sûr nuire à personne et sans ruiner le travail des gens que je vois très souvent et qui sont des amis que je respecte d'autant plus qu'ils font un travail extrêment pénible dans des conditions difficiles.

Cordialement,

Le chasseur


12 mai 2008 à 08:30:36
Réponse #38

Patrick


On ne se connaît pas personnellement mais je peux vous assurer que ce n'est pas du tout mon genre de vouloir manquer de respect à quiconque comme ça a été dit plus haut, au contraire.
T'inquietes pas, on sent bien que tu es de toute bonne fois et merci pour le tuyau.

Et je rebondis, aussi sur ce que tu disais : il m'étonnerait beaucoup qu'un Corse vous voyant dans la mouise ne vous donne pas un coup de main  :love:

12 mai 2008 à 23:36:26
Réponse #39

mad


Pour Mad :  ou mieux, t'inviter à t'abriter chez nous.
exact !  :up:

Et je suis sur que tu  n'irais pas écorcer un chêne pour le plaisir (c'est vraiment un métier si tu ne veux pas abimer l'arbre).

13 mai 2008 à 21:15:01
Réponse #40

Le chasseur


Merci Mad !  :D

Exact, pour ne pas abîmer l'arbre, il me semble qu'il faut enlever l'écorce sans toucher le tronc à proprement parler pour ne pas contaminer un arbre sain avec un outil qui aurait coupé un arbre malade au préalable, un peu comme dans le cas des bûcherons qui désinfectent les chaines de tronçonneuses entre deux coupes d'arbres : c'est pas gagné mais pas impossible avec un certain tour de main même pour un novice, c'est un métier (perso, j'ai jamais essayé mais j'en connais qui ont réussi dès la première fois), c'est long et fastidieux sans habitude.
Avec les plaques déjà sorties, on évite donc le problème du danger pour l'arbre.

« Modifié: 13 mai 2008 à 21:25:39 par Le chasseur »

30 mai 2008 à 01:13:27
Réponse #41

Moniot van Moeren


Ça m'a l'air bien compliqué tout ça.
Le modèle présenté est appelé par les archéo' "fond de cabane". Je crois que vous le définissez comme canadienne.
      - 2 pieux enfoncés ou étayés.
      - 2 cadres avec quadrillage de branches pour les pentes.
Attention ! L'angle par rapport au sol doit être supérieur à 45° pour permettre l'écoulement de l'eau !
-> Au bois (et ailleurs si on réfléchit bien tant qu'il y a de la terre meuble ou humide) : 
     - Recouvrir de matière végétale puis de terre. C'est ce qui de plus rapide et qui tient le mieux intempéries des contrées océanniques.
-> au marais (ça c'est chez moi) :
     - Technique un chaume en utilisant du Roseau Phragmite (en libre usage dans tous les environnement d'eau stagnante). Pas besoin d'enlever les feuilles, ce qui augmente le volume des bottes.
Chez nous, les chaumiers traditionnels les lacent par des liens de ronces (les même que pour les paniers de paille) et coincent les bottes en deux lattes, elles aussi serraient par des liens.
Le lien de ronce était considéré d'une très grande résistance et à la traction et à la putréfaction.
Et avec le reste du roseau, il y aura de quoi faire vos anches de clarinette archaïque avec votre sureau (voir la fabrication d'un sifflet).

Pour le mur : l'idéal est le torchis. La méthode du dessus est sympa, mais ne peu supporter la grosse averse. La chaumière est une bâtisse avant tout élastique (voir les constructions navales à bordés en clins). Dans l'histoire, les plus anciennes datent du temps dit des invasions barbares (comparés aux romains, ils l'étaient moins). Le mur de cette maison est un cadre posé sur un solin ou de pierre, ou d'argile, ou une grosse poutre. A l'intérieur de ce cadres, des des brindilles relativement serrées supporte un clayonnage qui portera l'argile.

En ce qui concerne les constructions méditerranéennes, on appelle ça du pisé.
- Un squelette de bois, sans clayonnage.
- Un mélange de terre, sable et coquilles pour le mortier et on construit le mur très épais. Ca ressemble plus à la présentation du torchis en photo.
- Le mélange de terre, dessus, n'est là que pour faire joli. Ces maisons sont faites pour les climat très sec. On imagine pourquoi. Chez nous, le torchis est recouvert d'un lait de chaux (faites donc un four) pour imperméabiliser (et non pour prévenir des maladies comme on entend encore. Ah la culture !).
S'il y a besoin, je dois encore avoir de la doc' là dessus, du temps où je faisais de la reconstitution historique médiévale. Mais, c'est un type d'habitation déjà sophistiqué pour le Bush craft. Elle est idéale pour se poser longtemps (genre crash au milieu où nous rêvons d'atterrir) en un même endroit. Dans ce cas, ne pas oublier de préparer son champ ! Alors bienvenu dans mon trip !
"Avant notre venue, rien de manquait au monde ; après notre départ, rien ne lui manquera.", Omar Kheyyam
"N'ayons pas peur d'être en contradiction avec le monde !" mère Teresa.

01 juin 2008 à 00:22:42
Réponse #42

jeremy


Salut Moniot van Moeren,

S'il y a besoin, je dois encore avoir de la doc' là dessus, du temps où je faisais de la reconstitution historique médiévale.

Moi ça m'intéresse beaucoup. J'ai lu deux fois ton post et je n'ai pigé que la moitié tout au plus.
Pourrais-tu mettre des photos ou des liens pour que je puisse comprendre comment tu fais ça?


D'avance merci.

Jérémy
I see in your eyes the same fear that would take the heart of me. A day may come when the courage of Men fails, when we forsake our friends and break all bonds of fellowship, but it is not this day. This day we fight!

03 juin 2008 à 00:13:10
Réponse #43

Moniot van Moeren


Je vois à préparer ça et j'envoie. Images et photos sont plus explicites que les grandes phrases.
"Avant notre venue, rien de manquait au monde ; après notre départ, rien ne lui manquera.", Omar Kheyyam
"N'ayons pas peur d'être en contradiction avec le monde !" mère Teresa.

03 juin 2008 à 00:48:18
Réponse #44

jeremy


I see in your eyes the same fear that would take the heart of me. A day may come when the courage of Men fails, when we forsake our friends and break all bonds of fellowship, but it is not this day. This day we fight!

 


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Bienveillance, n.f. : disposition affective d'une volonté qui vise le bien et le bonheur d'autrui. (Wikipedia).

« [...] ce qui devrait toujours nous éveiller quant à l'obligation de s'adresser à l'autre comme l'on voudrait que l'on s'adresse à nous :
avec bienveillance, curiosité et un appétit pour le dialogue et la réflexion que l'interlocuteur peut susciter. »


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