...Mais retires pas les glucides d'un coup, ça c'est sûr
Salut à vous, juste un petit temoignage perso, peut-être en frange du HS...
durant ma "folle jeunesse"
j'ai pratiqué pendant quelques années de façon vraiment intense du culturisme avec une forte composante dans les entraînement orientée "power-lifting"....
Au niveau alimentaire, les féculents, lors des périodes de prise de masse avaient vraiment une place importante dans le régime alimentaire... ma diète était de par l'activité extrêmement protéinée, mais les résultats ne devenaient satisfaisant que le jour ou j'ai accepté d'intégrer - à force de répétition d'explication de mon pote d'entraînement bien plus expérimenté que moi -dans ma tête l'importance des glucides en général.
Ici le contexte est un peu particulier, c'est vrai.... mais pour reconnecter sur ce fil, une fois la periode de prise de masse achevée, la période sêche consistait à virer le gras et garder le muscle, classique... et à ce niveau là, tout se jouait au niveau de la quantité de glucides qu'il fallait gérer au cours de sa diète...
En ce sens je rejoins David dans l'idée d'être très progressif dans l'évolution de son régime alimentaire... mon pote me disait qu'au niveau alimentaire, durant cette période délicate, il "fallait tromper son corps", ne pas lui donner l'impression de le priver de quelque chose soudainement, lui faire croire que tout est comme d'habitude...
Concrêtement, je pesais mes carbohydrates/glucides, et régulièrement, diminuait très légèrement la quantité de cela dans chacuns de mes repas... c'était 20 ou 30 gr de riz en moins tous les 3 ou 4 jours par exemple, juste une cuillère en moins en gros par repas par exemple, un maintien minimum de sucres rapides ingérés juste après l'entraînement, avec mon shake de proteines, de façon à jouer sur son taux d'insuline et ouvrir les "vannes alimentaires" des muscles... sur la fin, 0 glucides, uniquement des repas protéinés avec quelques légumes verts pour tromper l'ennui et assurer quand même un apport correct de vitamines, minéraux...
Au niveau du ressenti, le début de cette période était toujours dur, coup de pompe fréquents, surtout avec des entraînement doublés et rapides, mais petit à petit, la pêche revenait, les performances mécaniques, toute proportion gardée avec la période de prise de masse, restait correctes... l'envie même de carbohydrates, comme du riz, pain, pâtes, pomme de terre avait tout simplement disparue... le plus dur pour moi a été la limitation des produits laitiers par contre, ca je sais que c'est un truc qui m'ait physiologiquement essentiel...
Le contexte de ma petite histoire est un eu particulier je l'avoue, limite HS peut-être encore une fois surtout du fait que ma ration calorique journalière pendant cette période était elle aussi de plus en plus limitée, ce qui je pense ne serait pas le cas (et ne devrait pas l'être) dans une diète paléo telle que le décrit David, mais cette expérience me semble dire, que modulo le contexte donc, notre organisme semble fonctionner plutôt bien avec peu de carbohydrates pour peu que le passage à ce type de régime se fasse très progressivement...
Maintenant, avouons le, je resterais toujours faible devant un bon gratin d'auphinois ou un plat de lasagne maison...
à+,
Lambda