A la limite du Lyme
Un jour, j’ai lu que les bactéries avaient joué un grand rôle dans l’évolution de l’humanité et de notre planète. Seraient-elles encore en train de nous mettre à l’épreuve ? Qu’avons-nous à apprendre de la borréliose de Lyme ? Cette pathologie qui touche la planète entière et dont personne ne parle ou à peine.
Normal, il faut d’abord la dénicher cette sal*pe. Certain parle de 300 symptômes d’autres de 800 symptômes ce qui est certain c’est que c’est une grande imitatrice qui peut simuler toutes les pathologies psychiques et quasi toutes les pathologies physiques. Du coup, chaque candidat élu par ces demoiselles va développer sa Lyme avec ses propres symptômes. Bien sûr il y a des choses récurrentes encore que… mes atteintes cardiaques n’avaient rien à voir au gloître de ma copine, à la maladie de parkinson de l’autre, aux ongles de pied qui tombent d’une troisième, du diabète d’une quatrième etc... Cette bactérie à la reproduction assez lente, fort heureusement, va gentiment s’installer là ou elle peut le mieux se développer. Là ou vous êtes le plus faible et donc là ou vous pensez que c’est normale d’avoir des problèmes.
Moi je dis que tous les coureurs de bois dignes de se nom qui ont une paille dans le c... devrait faire une vérification de la maladie de lyme avant de se faire opérer ou d’en chier vraiment trop. Mais attention, la trouver n’est pas si simple dans notre société. En effet, si vous développer la maladie en aigu, vous serez reconnu et soigné mais si vous la développer d’une façon chronique vous ne serez ni identifié comme malade, ni reconnu par la MSA ou la sécurité social, ni soignable par la médecine conventionnelle... Si vous êtes dans ce cas c’est que vous avez certainement du demandé un café bien corsé à la vie lors de votre naissance. C’est bien, vous avez envie d’évoluer… ou de mourir quoique Lyme ne tue pas sauf dans les rare cas d’atteinte cardiaque dont j’ai fait parti.
Rien que trouver un bon laboratoire, c’est déjà très fatiguant. Le laboratoire de GINTZ tel : 03 88 49 88 99 le fait très bien et par correspondance. Moi j’avais fait plusieurs sérologie avec le western bold dans ma ville natale et ils n’avaient systématiquement rien trouvé ce qui avait retardée le diagnostique d’au moins 5 ans. C’est énorme 5 ans quand on ne va pas bien !!! Bien sûr pour faire la sérologie il faut trouver un médecin qui fasse une ordonnance et là ne commencer pas à lui parler de chronique parce qu’il va grimper au mur et vous allez ressortir rouge de colère mais sans votre sérologie. Parlez-lui de tache rouge autour d’une piqûre de tiques. Ils adorent ça ! Normale, phase aigu, visible et soignable mais identifiable que dans 50% des cas de contamination. Moi, j’ai toujours guetté après chaque piqûre mais je n’ai jamais eu de tache et pourtant…
Bref, premier cap passé. Bravo. Maintenant deuxième épreuve, la lecture de la sérologie. Alors là on inspire, on expire, on fait le vide… je vais tenter de vous expliquer. Pour commencer votre médecin traitant à 2 heures de formation sur Lyme pendant ses 7 ans d’étude. Autant dire qu’ils ne connaissent rien et ne savent absolument pas lire correctement les informations. La première page intitulé « sérologie de dépistage de la borréliose de Lyme » vous indique l’inflammation qu’il y a dans votre corps mais une appendicite peut provoquer des chiffres très élevés sur cette page sans que vous ailliez Lyme. Seule le résultat du western bold signe la présence ou pas de borrélioses dans le sang. C’est ces chiffres qui sont le plus important mais totalement ignoré par les autorités compétentes. Les bornes seuils sont des indications et pas une référence. Pour ma part, quand j’ai fait ma première sérologie dans un labo valable, j’avais très très peu de chiffre et aucun ne dépassait les bornes et pourtant j’étais littéralement en train de mourir. Pourquoi ? Parce que ce test mesure le nombre d’anticorps présent dans le corps et non le nombre de bactéries. Si vous êtes super infecté depuis des années votre corps est à morfle et ne développe plus d’anticorps. C’est un état très critique au niveau santé et qui plus est rend le diagnostique encore plus difficile. (très très corsé le café, SVP ). Bref, si vous avez des valeurs sur le western bold au dessus de 0.00 alors vous avez été en contact avec la maladie. Youpi. Mais il faut savoir qu’il existe 22 souches de borrélioses en Europe est que 5 sont testées dans le western bold. Bien sur comme je ne fais jamais les choses à moitié, j’avais les 5 souches mais d’après le médecin spécialiste qui me soigne je devais très certainement avoir les 22 (avec un peu de marc dans le café. SVP). Suivant les souches testées un médecin très spécialisé pourra vous dire si vos pathologies cassent c… peuvent correspondent ou pas avec une infection de Lyme.
J’espère qu’avec tout cela vous n’avez pas chopé une souche qui attaque trop votre cerveau et vous empêche de réfléchir et ou de vous battre sinon vous êtes un bon candidat pour le sucide. Toujours partant pour la suite. Bravo !
Etape numéro trois. Se soigner. Ah ah ah… Il faut savoir que quand les borrelies quittent le corps elles libèrent des toxines qui rendent la maladie plus désagréable que quand elles étaient là. Prenons mon exemple. Je suis à 90 en rythme cardiaque en étant malade. Etat redoutable pour moi qui tape à moins de 60 en temps normale. Et bien lorsque je me soignais je pouvais monter à 110 ! Je devais donc descendre mon traitement. Comme dit mon médecin. C’est facile de soigner Lyme ce qui est plus dur c’est que vous restiez en vie ! (Surtout sans sucre le café svp). Pour faire simple en gros vous avez 2 solutions pour vous soigner : les antibiotiques très utile pour les cas aigus ou comme moi pour soulager tout de suite dans un premier temps mais tout à fait inutile si vous êtes en chronique (au bout de 2 ans de traitement en antibiothérapie vous ne pouvez plus continuer et votre santé est dans un piteux état). Moi j’ai opté pour l’aromathérapie. C’est long, c’est fastidieux, c’est exigeant mais ça marche. Il existe d’autres traitement possible mais il me faudrait plus de temps.
Ah j’oubliais le volet de la contamination qui est encore un volet révoltant. A ce sujet, j’espère que vous n’avez pas reçu de transfusion sanguine ces dernières années car je faisais partie des donneurs fidèles ! Depuis que je suis diagnostiqué j’ai arrêté mais vu que la maladie n’est pas reconnu je suis encore sollicité en tant que donneuse privilégié ! Dernièrement, les laboratoires ont prouvé la transmission possible de cette maladie dans les rapports sexuels (encore une bonne raison de mettre un préservatif) mais aussi par la salive… Toutefois, pour l’instant, le principale mode de transmission reste la tique évidement dont une sur trois (dans ma région) est porteuse et qui dès qu’elle s’implante même légèrement peut transmettre ses bactéries. Malheureusement, il n’y a pas qu’elles : les aoutas aussi sont porteurs, le moustique (bien qu’il ne vit que 9 heures lorsqu’il est contaminé), l’araignée, le taons bref, tout ce qui pique de près ou de loin (sauf les poches de sang des donneurs volontaires de la croix rouge bien sûr).
Voici enfin la fin du chemin. La dernière étape est de sublimer cette épreuve abominable en expérience positive. (je suis servie en café. Merci) C’est là ou les bactéries ont du bon. Je ne suis pas morte, youpi, j’ai donc évolué à toute vitesse. Méditation trois fois par jour, psychothérapie, de l’eau peu minéralisé, plus aucun sucre raffiné, aucun aliment à l’indice glycémique supérieur à 65, du yoga, de la farine complète et bio, beaucoup de légumes bio de préférence, de la viande uniquement produite sur mes terrains et en petite quantité, un potager en permaculture, moins de travail, plus de vacances ou de temps libre, piscine une fois par semaine. Yach, c’est presque monacal mais que c’est bon de se réveiller sans douleur… et puis mon système immunitaire est en train de prendre le dessus… et bizarrement des projets pleins la tête m’arrive. Envie de vivre des aventures folles… mais…
Elles sont toujours là, les S…. de tiques. Plus que jamais d’ailleurs avec un hiver aussi doux. Et puis là ou j’habite c’est vraiment infesté. Comment se protéger ? Il y a le tic clip. Ca marche mais c’est super contraignant. Les huiles essentielles (tic tox : interdit en vente en France) a appliquer près chaque piqûre. C’est ce que je fais depuis 8 ans et d’après mes sérologies cela correspond pile poil à ma dernière contamination. Pour moi, visiblement ca marche. J’ai pensé aussi à l’insecticide mais tous les jours ce n’est pas jouable à moins d’avoir envie de crever d’un cancer du foie. Déménager. Oui, mais il y en a partout en France, moins c’est vrai, mais chaque région vie un déséquilibre écologique majeur. Je suis allée en Haute-Savoie et là ils sont bouffés par la pollution automobile. On voit un voile de brouillard marron sur les vallées de Chambéry, Chamonix, ca donne pas envie du tout. Le causse Méjeant est infesté par les chenilles processionnaires. Le sud de lyon par l’ambroisie et les moustiques bientôt potentiellement très pathogènes. Bref, je reste chez moi. Je connais mon ennemi au moins maintenant. C’est déjà ça
Le plus grand enseignement de tout cela c’est que l’on a intérêt à se bouger le cul parce que l’état n’existe pas pour aider sa population. De ce que j’en ai vu de la médecine française c’est qu’elle n’est plus libre de penser et de prescrire. Le médecin qui m’a sauvé la vie est déconventionné, les produits que j’achète ne sont pas toujours en vente libre. Aucune indemnité bien sûr ni d’arrêt maladie possible bien évidement et quand on est à son compte… on fait comment ? Bref je ne fais plus du tout confiance à l’état qui nous gère mais plutôt au réseau de gens qui m’entourent. Les changements viennent toujours d’en bas et bien moi je dis vive le changement car notre biotope est bientôt flinguer avec leur connerie de faire de la tune avec tout ce qu’ils touchent et tout ce qu’ils respirent. Comment se fait-il que l’homme passe du stade d’homo sapiens sapiens au stade d’homo toxicus ou d’homo pathologicus sans rien dire ?