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Auteur Sujet: Les 5 piliers du survivant  (Lu 12369 fois)

26 janvier 2012 à 15:39:09
Lu 12369 fois

soldmac


Bonjour,

je me permet d'ouvrir ce poste pour partager un vidéo de volwest (Le survivaliste) à propos des 5 piliers du survivant :

http://www.youtube.com/watch?v=YXPz-r1foFI

Je trouve sa réflexion très juste. J'aime bien sa façon de voir le survivalisme, loin du findumondisme. Il est un peu comme un phare dans le brouillard médiatique et commercial du survivalisme.

Simple, efficace et surtout réaliste (à mon sens). Il nous présente 5 objets sûres, rustiques et pas chers!

Voila

PS : un modo sait mettre la vidéo pour qu'on la visionne directement sur le forum, ca fera plus présentable, merci.


26 janvier 2012 à 15:58:02
Réponse #1

psydomos


 :love:


aaaaaaaaaaaahhhhhhh!

Mais ça me fait tellement plaisir cette vidéo! Depuis que je suis aller réellement vivre avec des gens qui ont rien et qui vive dans la brousse je me tue à essayer d'expliquer que ma tramo c'est pas un truc de mytho, que oui une marmite en alu de 2L c'est mieux que la popote en titane et ça coûte un tiers du prix, que mon poncho en  poil de lama c'est mieux qu'un duvet super compressible et que mon tarp, il est lourd mais il est grand et solide!
Le Jerrican, perso je le remplace par un bidon d'eau minérale de 5L transparent, c'est plus versatile et pour mon gabarit de feuille morte je préfère car je perd moins d'eau à le porter que celui de 20L donc je m'y retrouve....

Merci Volwest!

Edit: erreur de frappe....
"Je sais que je ne sais rien" Socrate
"Le progrès est ce qu'on en fait, confier son dernier souci à des milliers d'inconnus qui n'en n'ont rien à foutre ou permettre de vrais moments de vie démultipliés.."
Patrick, o "cacique" do CEETS

26 janvier 2012 à 16:46:29
Réponse #2

Pouçot


mon poncho en  poil de lama c'est mieux qu'un duvet super compressible

 :love: :love: :love:!!! DANS MES BRAS !!! :love: :love: :love:
 :calin:
 :lol: je me sens moins seul... bon on est que deux; tu m'diras, mais plus tout seuls !


Quant à la video, merci beaucoup pour le partage, j'adhere tout à fait à la pensée du bonhomme.
J'aime beaucoup le fait qu'il fasse le parallèle entre le matos des guignols sur tutube & autres supports qui se pignolent le cerveau en attendant la chute (hypothétique) de la civilisation et le fait que certains, maintenant, à l'heure ou j’écris ces mots, SONT en situation de survie et UTILISENT des outils adaptés.
« Modifié: 26 janvier 2012 à 16:57:20 par Pouce »

26 janvier 2012 à 19:47:22
Réponse #3

Svava (alias Hedera)


je me sens moins seul... bon on est que deux; tu m'diras, mais plus tout seuls !

Mais je veux bien vous faire un trio moi, si seulement je pouvais me trouver un tel poncho sans m'obliger à hypothéquer... euh, ben j'nai rien à hypothéquer...  :( ;D

Sérieusement, si mon pc n'était pas aussi lent, je me serais maté cette vidéo lors de ma pause déjeuner!  Qu'à cela n'tienne, ce sera pour le dîner...
Ces vidéos m'apprennent beaucoup, vraiment, et ce qui est formidable, c'est que le monsieur est accessible, et de surcroît sympathique! Que demander de plus?  Ah oui, le Canada, c'est loin...  :-[
D'ailleurs, il y a tout juste une semaine, j'ai commandé mon premier jerrican de 20L (j'vaux pas mieux qu'une feuille morte non plus, mais bon, faut que je les muscle un peu ces p'tits bras blancs!), après une assidue lecture de quelques articles (et vidéo) de l'intéressé... et pour couronner le tout, on a même droit à des épisodes "spécial filles"! merci Vol West!  :love:
Victor Hugo disait "c'est une triste chose de savoir que la nature parle et que les hommes n'écoutent pas"... mon credo est de le faire mentir...


27 janvier 2012 à 02:52:04
Réponse #4

psydomos


Allez c'est parti on fait un pow wow du poncho en laine :calin:....


Non serieux, l'avantage c'est juste que c'est une couverture avec un trou et pour les bien foutus, un genre de machin poilu qui fait le tour de cou, ajustable, montant jusque au nez, qu'on peux aisement replier et fermer pour éviter une perte de chaleur  ( je sais pas si c'est clair ce que je raconte là :-\ ).

Un poncho de laine épaisse c'est un pull, une couverture, un tapis de sol, une serviette de bain de fortune, un coussin pour les fesses sur la terre froide, un pan permet de prendre une casserole chaude puis de la mettre entre ses jambes sans se brûler, on peut aussi le tremper dans la flotte quand il fait super chaud, en statique (parce qu'il vas devenir plus fragile et peser une tonne), ça vas faire une genre de clim en séchant qui est pas mal à même la peau, ça protège la couche déperlante des brindille du feu quand celle ci est en matière synthétique, c'est top pour ce faire une bulle un peu plus chaude en position tortue avec la CS par dessus ou le poncho de pluie....
J'adore la combinaison entre le poncho de pluie et le poncho de laine, c'est isolant, ça gère bien l'humidité et c'est confortable, sauf quand on doit marcher et qu'il y a vraiment beaucoup de vent avec ce faux crachin bien froid qui trempe tout en 20 minutes.... les randonneurs d'inter saisons doivent bien connaître ce genre de temps pourri,celui que je déteste le plus personnellement.

Après, ce qu'il faut bien comprendre, c'est que ce matos là, comme l'explique bien Volwest c'est pour de la survie en mode dégradé, pas pour de la rando hein parce que le def 4 c'est quand même mieux pour passer le week end en montagne ( où faut être un peu tordu pour aller en situation de vrai survie durable!). On as rarement besoin de faire bouillir autant d'eau dans ces moment là parce que micropur est là, et un petit fixe de 4 pouce avec une scie pliante c'est mieux que la machette pour ce faire son petit feux pour la popote du soir et puis le tarp en sil nylon il est pas lourd à porter et bien suffisant pour une personne et ses effets, en plus ont en prend soin, on est pas au pièce et ont choisi un endroit adapté, enfin tout ce qui fait la différence avec la survie réel en fin du compte, c'est à dire une chose que l'occidental moyen ne vivra jamais dans sa vie! Et heureusement!

Hedera, tu n'a pas besoin de vendre la peau de l'ours que tu n'a pas tué pour avoir un poncho en laine très correcte!
Tu prend une bête couverture de l'armée en laine genre:
http://www.trancheemilitaire.com/fr/couverture-voilure/2359-couverture-armee-tcheque-100-laine-190140-cm-.html
Elle est bien parce qu'elle est pas trop petite celle là 140X190 emais un peu cher 25 euro.
t'as aussi ça, moins cher, 12 roro:
http://www.asmc.de/fr/Camping/Couchage/Sacs-de-couchage/Couvertures/Couverture-en-laine-gris-occ-p.html
et l'américaine, 15 zneu, bien grande 200X160 et d'un joli vert mais 20% synthé fire retardante, peu être un peu moins chaude du coup mais plus légère et sèche plus vite:
http://www.asmc.de/fr/Camping/Couchage/Sacs-de-couchage/Couvertures/Couverture-en-laine-US-occ-p.html

Ensuite tu la plie en deux, tu fait un joli trou en ellipse pas trop large d'environ 25 cm au milieu du plie du coté du plie, puis, si t'es un peu du genre je me la péte mon poncho il est mieux que le tien  ;# tu coud une bande de laine plus douce sur le pourtour du trou, voir de fourrure  (un chasseur de ragondin te donnera volontier une peau contre une petite fiole d'un de tes onguents magique) et la t'as un poncho de la mort qui tue de ouf que tous le monde y voudra te le voler au stage du CEET devant le maudit feu de sapin et ses viles escarbilles qui transforment la gore tex à une brique en passoire à pâtes chinoises ultra technique.... pour moins de 30 euro!
En plus t'es médiéviste appatement alors tu pourra mettre un joli galon comme sur les photos de Berthramm,( mode partage en vrille on/ ou coudre une poche secrète pour ranger la jusquiame, la mandragore, la datura et la belladone, pour les jeter sans te faire voir dans la gamelle du voisin qui fait que dire que les lutins, les sorcières qui volent et copulent avec le diable c'est des conneries /off ) ;#

Bon aller je vais aller me coucher moi, je crois que j'ai pris trop de soleil tropical sur la tête aujourd'hui.... ;)

Mes trois ponchos


"Je sais que je ne sais rien" Socrate
"Le progrès est ce qu'on en fait, confier son dernier souci à des milliers d'inconnus qui n'en n'ont rien à foutre ou permettre de vrais moments de vie démultipliés.."
Patrick, o "cacique" do CEETS

27 janvier 2012 à 14:47:48
Réponse #5

Patrick


Un bémol tout de même aux propos intelligents et pertinents de Wolwest. Si ces articles sont si populaires chez les populations précaires du globes ce n'est pas forcément parce que ce sont les meilleurs, mais les moins coûteux et les plus facile à trouver. Sur le long terme je suppose que personne s'il en avait le choix n'échangerait son Def 4 ou 6 contre une couverture en laine que les troufions de ma génération ne plébisciterons pas forcément en terme de poids et de capacité coupe vent. Comme je n'ai pas de fantasmatique Andine je ne saurai me prononcer sur le poil de Lama, mais là encore je ne suis pas sûr que nos frères andins ne seraient pas prêt à tuer pour une parka et à tout le moins l'échanger fissa contre leur poncho.

Je crois qu'il parle dans son clip plutôt de campement semi-nomades où on a soit des moyens de portages animaux, claies ou charrettes ou encore la structure familiale ou clanique permettant de répartir les rôles dans le portage.

Seul avec ce brol, makash walouh bono bézef.

27 janvier 2012 à 18:58:01
Réponse #6

psydomos


Salut Patrick!

Je crois que je n'ai pas été très clair dans mes arguments en lisant ton message, même si dans le fond on est d'accord sur l'essentiel, alors je vais essayer d'argumenter un peu plus pour étayer mon propos. J'aime les gens septiques, je le suis moi même!

Un bémol tout de même aux propos intelligents et pertinents de Wolwest. Si ces articles sont si populaires chez les populations précaires du globes ce n'est pas forcément parce que ce sont les meilleurs, mais les moins coûteux et les plus facile à trouver.

Je suis parfaitement d'accord  avec toi sur ce propos, ce ne sont absolument pas les objets les plus performants dans leur domaine. Sans quoi il n'existerait pas aujourd'hui des centaines d'entreprises qui cherchent des innovations techniques permettant d'augmenter l'efficacité des matières, qui travaillent les designs pour être au plus près de l'efficacité maximale des produits ayant pour fonction de faire cuire, purifier l'eau, la stocker, réguler sa température, s'abriter des intempéries et couper, scier, fabriquer des ustensiles diverses à partir des matériaux naturels à disposition dans un environement donné.

Citation de: Patrick
Sur le long terme je suppose que personne s'il en avait le choix n'échangerait son Def 4 ou 6 contre une couverture en laine que les troufions de ma génération ne plébisciterons pas forcément en terme de poids et de capacité coupe vent. Comme je n'ai pas de fantasmatique Andine je ne saurai me prononcer sur le poil de Lama, mais là encore je ne suis pas sûr que nos frères andins ne seraient pas prêt à tuer pour une parka et à tout le moins l'échanger fissa contre leur poncho.

Là je crois que nous sommes également d'accord, les couvertures en laine de l'armée en décembre, mon père n'en à pas gardé un bon souvenir non plus pour ne pas dire que c'est le genre de truc qui le fait frissonner rien que de se souvenir d'un bivouac hivernal durant son service. Si les vrai ponchos en laine de lama - rare et difficile a trouver même sur place ou il sont généralement en mélange laine de basse qualité et synthétique- sont un peu plus isolant que les couvertures que les armées utilisait dans le passé, ce n'est certes pas la panacée et en terme de confort et d'isolation pour le couchage c'est tout simplement incomparable avec le def 4. Possédant les deux et étant sensible au froid de par ma nature d'arbalète petit modèle, je sais de quoi je parle, pour un certain stage hiver du CEET par -15° je n'aurai pour rien au monde boudé mon def4 pour mon poncho lors de mon repos nocturne, mais celui-ci a accrue de façon notable le confort et l'isolation de mon ridge-rest à ce moment là, j'ai dormi comme un bébé.
De même, il est certain que quand ils le peuvent les andins possèdent une parka tout ce qu'il y a de plus moderne et si le deal est contre un de leur poncho ( ils en ont souvent plusieurs superposés) la phrase ne sera pas terminé que l'échange sera fait.

Pourquoi? tout simplement parce que des ponchos, ils peuvent en avoir autant qu'ils veulent, la matière est à disposition et le savoir faire pour les fabriquer également. La parka quand elle sera foutue sera elle irremplaçable, c'est un objet que la plupart ne peuvent pas s'acheter facilement et il est impossible de le fabriquer sur place. Le super duvet en synthétique est lui aussi pas remplaçable et ces deux objet on en commun une technicité de construction qui les défavorisent, ils ont plus de chance de se trouver hors d'usage qu'une simple couverture.

De plus, les ponchos servent également de couvertures et tapis de sol, ils ont donc l'avantage de la modularité en remplaçant notament une parka et un sac de couchage, tout en étant facilement remplaçables, c'est ce qui fait qu'on continu à les produire et s'en servir dans les Andes, en complément de l'anorak quand c'est possible. Enfin, l'andin ne dort pas à la belle étoile le plus souvent, mais dans une construction où il y à généralement un foyer pour faire cuire les aliments qui garanti une certaine chaleur, même si le bois étant rare en altitude le feu n'est pas toujours allumé, la température ne sera que rarement dans le négatif dans cet habitat, il n' y a donc pas nécéssairment besoin d'un duvet -15 confort pour dormir toutes les nuits, heureusement si non les andins n'existeraient pas!

Ce que je voulais dire dans mes précédents posts c'est d'abord que la laine sous forme de couverture ou de poncho est irremplaçable pour la modularité et l'accessibilité qu'elle apporte dans un contexte de vie sans la modernité. Ps pour un soldat, un randonneur ou de la survie statique dans les contrées urbanisées occidentale.
Egalement, ce n'est pas le top c'est certain, mais ça peut ce conserver des dizaines d'années sans dommage dans des conditions adéquate, la durée de vie est supérieur à n'importe quel duvet en utilisation quotidienne dans une situation de vie rustique, c'est un investissement moindre que tous peuvent s'offrir. En somme, tout comme la machette, la marmite basique (si ont veut ont peut en avoir une en titane hein, ça fait un moment que j'en cherche une avec fond rond, de 4 litre avec couvercle et anse de suspension, j'ai jamais trouver et je suis pas certain que le ratio coût/profit sois justifié par rapport a la mienne en alu) ou le tarp/bache basique  et le contenant à eau solide de type jerrycan, le poncho/couveture de laine est low cost, idiot proof, à un degré élevé de rusticité à l'usage et ces avantages supplantes ses performances médiocre par rapport à du matériel plus technique.
Citation de: Patrick
Je crois qu'il parle dans son clip plutôt de campement semi-nomades où on a soit des moyens de portages animaux, claies ou charrettes ou encore la structure familiale ou clanique permettant de répartir les rôles dans le portage.

Pas seulement, à mon avis c'est aussi adapté pour l'occidental en cas de grosse catastrophe nécessitant une évacuation rapide et sans moyen de transport d'une grande ville.

Citation de: Patrick
Seul avec ce brol, makash walouh bono bézef.

Pour moi, là je ne suis pas d'accord, c'est toutes les qualités que je vient de citer qui justifient la place de ces objets dans un kit de base type bob familiale, ces articles ce sont des choses que j'espère ne jamais avoir à me servir, mais le jour où ils doivent l'être je sais que je peux compter dessus et je connais leur limites car j'ai appris à les maîtriser avant de les ajouter à mon matériel d'évacuation.
Même si mon bob personnel est pensé différemment, avec ces 5 trucs, un peu de bouffe non périssable, de quoi faire du feu facilement, le sixième pilier, et des vêtements adaptés à la saison je survivrai plutôt bien dans tous les endroits que je connais au moins un peu, pour de la survie quotidienne au long terme.
 
A+

"Je sais que je ne sais rien" Socrate
"Le progrès est ce qu'on en fait, confier son dernier souci à des milliers d'inconnus qui n'en n'ont rien à foutre ou permettre de vrais moments de vie démultipliés.."
Patrick, o "cacique" do CEETS

27 janvier 2012 à 19:14:49
Réponse #7

Svava (alias Hedera)


Tu prend une bête couverture de l'armée en laine genre... Ensuite tu la plie en deux, tu fait un joli trou en ellipse pas trop large d'environ 25 cm au milieu du plie du coté du plie.... pour moins de 30 euro!

Merci pour le tuyau!!  :doubleup:  C'est vrai j'aurais pu y penser... bon, à me décharge, je suis vraiment crevée là... hum...
Pour info, c'est le poncho qui sera réservé au BOB hein, à côté de la marmite en fonte ;)

Citer
... ou coudre une poche secrète pour ranger la jusquiame, la mandragore, la datura et la belladone, pour les jeter sans te faire voir dans la gamelle du voisin qui fait que dire que les lutins, les sorcières qui volent et copulent avec le diable c'est des conneries

m*rde, ch'uis démasquée...  ;#



Victor Hugo disait "c'est une triste chose de savoir que la nature parle et que les hommes n'écoutent pas"... mon credo est de le faire mentir...


27 janvier 2012 à 20:39:19
Réponse #8

Patrick


Pour moi, là je ne suis pas d'accord, c'est toutes les qualités que je vient de citer qui justifient la place de ces objets dans un kit de base type bob familiale, ces articles ce sont des choses que j'espère ne jamais avoir à me servir, mais le jour où ils doivent l'être je sais que je peux compter dessus et je connais leur limites car j'ai appris à les maîtriser avant de les ajouter à mon matériel d'évacuation.
Même si mon bob personnel est pensé différemment, avec ces 5 trucs, un peu de bouffe non périssable, de quoi faire du feu facilement, le sixième pilier, et des vêtements adaptés à la saison je survivrai plutôt bien dans tous les endroits que je connais au moins un peu, pour de la survie quotidienne au long terme.
Tes arguments et ton expérience sont très intéressants. Je partage les aspects rustiques et polyvalents et sans nul doutes. J'étais juste moins d'accord avec le postulat de base de Wolwest qui me semblait agréger plusieurs dimensions différentes dans sa démonstration.

28 janvier 2012 à 07:26:54
Réponse #9

François


Oui, ce que nous montre Volwest, c'est qu'on peut faire la base d'un sac d'évacuation avec 5 éléments coutant au total quelques dizaines de $.
Cela n'implique pas que "pas cher" signifie forcément rustique, ni que rustique signifie efficace et durable.
Par exemple, une marmite en tôle émaillée, coute 5 ou 10 euros en Afrique, 5 fois plus en Europe (sous le nom d'acier vitrifié, il est vrai :) ) C'est facile à fabriquer si on a le bon acier et le bon émail, mais une cocotte minute en alu épais ou en inox sera plus solide, plus durable, plus efficace et plus légère en ce qui concerne celle en alu, bien qu'elles soient deux fois plus chères et moins "rustiques".
Espérer le meilleur, prévoir le pire.

28 janvier 2012 à 11:45:53
Réponse #10

maritho


trés bien. le tout dans une cariole a bras, un matelas par dessus, un max de provision, les septs petits a la queue leu-leu derriere leur mere et .... on se retrouve avec l'exacte remake de l'evacuation de mes grands parents pendant la guerre. et apres tout, ca a marché.

28 janvier 2012 à 19:20:53
Réponse #11

Bois San


Citer
le tout dans une cariole a bras

et évidemment tu as une cariole à bras dans ton garage  :)
carpe diem

28 janvier 2012 à 19:39:42
Réponse #12

DavidManise


Je crois qu'il parle dans son clip plutôt de campement semi-nomades où on a soit des moyens de portages animaux, claies ou charrettes ou encore la structure familiale ou clanique permettant de répartir les rôles dans le portage.

Je pense même qu'il pense plutôt en mode sédentaire ou semi sédentaire (tu bouges que si t'es vraiment obligé, et tu t'organises en conséquence, du coup). 

Ce que je trouve intéressant dans son truc c'est juste le fait que du matos très simple fait bien le boulot...  parce que dans le milieu survivaliste comme ailleurs, on a une surenchère de gadgets à la con qui font le pain et le beurre de boîtes qui s'en battent le cul de l'utilité de leurs trucs sur le terrain.

Perso je suis revenu depuis longtemps à des trucs plus simples aussi.  Shemagh, lames fixes, etc.  Ceci dit, je suis entièrement d'accord avec toi : les couvrantes en laine ça va cinq minutes...  Là, il illustre un peu l'autre extrême.  Le juste milieu, ben à chacun de le trouver...

Ciao ;)

David
"Ici, on n'est pas (que) sur Internet."

Stages survie CEETS - Page de liens a moi que j'aimeu

28 janvier 2012 à 20:24:43
Réponse #13

gmaz87


bonjour,
Je vois son approche comme un truc du genre " pour commencer, faites simple et avec ce que vous avez ou pouvez avoir pour pas cher".
En gros c'est de dire que de de penser à un mode de préparation à une situation extrême, ça commence par des gestes simples et un budget voisin de pas grand chose.
Si sa méthode permet à un max de personnes de se dire " tiens moi aussi je peux le faire et ce sans grands frais", c'est une bonne approche simple et pédagogique.
Ensuite au fil de la réflexion, chacun verra si en effet il est plus judicieux d'avoir un vrai duvet qu'une couvrante en laine etc..
Mais comme le dit David, son blog est axé sur un mode de survie en groupe, clanique selon son expression et sous cet angle le coût des objets a aussi un impact certain, seul on peut penser titane (encore que en utilisation fixe c'est sans intérêt à mon sens), à plus nombreux le prix fait se reposer la question.
Et c'est vrai pour le reste, équipement, outils, armes, bouffe etc..
a+
Gérard

Quand le débutant est conscient de ses besoins, il finit par être plus intelligent que le sage distrait.»
(Lao Tseu)

L'ennui naquit un jour de l'uniformité

28 janvier 2012 à 21:15:32
Réponse #14

mrfroggy


De toutes façon la question du bon matos, ne se pose qu a celui qui a l argent. le gars (qui n a pas un rond d avance) qui réfléchit au problème , ne pourras que s acheter un jerrican en plastoc, une couverture en laine, une machette a 10 euros, et prendre la gamelle de sa grand mere.
Les Hommes qui sont nés pour jouir véritablement de la vie font ce qui leur plaît, à l’heure où cela leur plaît, et ne perdent pas leur temps à prévoir l’avenir, à se garer de catastrophes imaginaires. (Alfred Capus)

29 janvier 2012 à 10:14:00
Réponse #15

François


Ce qui compte c'est la fonction, pas l'objet.

A savoir, une grosse boite de conserve, ou une casserole de la cuisine (attention au manche sur un feu de bois), peuvent remplacer la "marmite de grand-mère" montrée par Volwest.
Pareil, la couverture ou la couette qui est sur le lit peuvent servir, même si c'est pas du pur laine :)
Etc ...

En amont, au moment de choisir un objet d'utilisation courante, c'est utile et pas forcément plus cher de prendre en compte les possibilités d'utilisation en conditions dégradées. Peut être aussi les modifier pour faciliter cette utilisation.
Et il y a beaucoup de chose traditionnelles qu'on peut se procurer à moindre cout dans les vides greniers.
Ou bien sortir du schéma "réfugié du Darfour" et se faire un réchaud à bois pour utiliser la casserole ou la cocotte de la cuisine sans risquer de fondre le manche ou les poignées, par exemple.
En fait, ce qui compte c'est la fonction, pas l'objet. ;)
Espérer le meilleur, prévoir le pire.

29 janvier 2012 à 11:26:43
Réponse #16

AC


Ce qui compte c'est la fonction, pas l'objet.

Pour survivre 72h, peut-être. Mais une fois installé quelque part pour une durée indéterminée, il faut commencer à optimiser les tâches quotidiennes.

Dans cette vidéo il ne dit pas "vous pouvez faire un kit avec un budget minuscule" ni "vous avez besoin d'un récipient qui va au feu, d'une grande surface étanche, etc."

Le message sur lequel il insiste, c'est les économies d'échelle. Il dit: prenez un jerrycan de 20L, pas une gourde de 1L; une marmite de 5L, pas une gamelle de 50cl; une machette, pas un couteau. C'est évident pour quiconque a campé en famille. Il essaie de l'expliquer à ceux qui font principalement des sorties solo de quelques jours en itinérance et croient que c'est supportable (pour le commun des mortels) sur le long terme.

Et même en solo, avoir 20L d'eau au fond de la tente, ça peut sauver la vie si on se réveille avec un début de gastro et une grosse fièvre ou une vertèbre déplacée qui cloue au lit pour 3 jours...

Evidemment tout ceci ne concerne pas ceux qui ont une résidence secondaire bien équipée et qui sont absolument certains, en cas d'évacuation, de pouvoir l'atteindre en moins de 72h sans être arrêtés par une panne de voiture, un embouteillage massif, une cheville foulée, etc.

Edit: clarifications
« Modifié: 29 janvier 2012 à 12:25:53 par AC »

29 janvier 2012 à 11:31:14
Réponse #17

DavidManise


Ce qui compte c'est la fonction, pas l'objet.

+ 1000 0000

C'est pour ça que je dis toujours "un gros truc robuste qui coupe" et pas "une machette", "une grande surface étanche" et pas "une bâche", etc.

Ciao ;)

David
"Ici, on n'est pas (que) sur Internet."

Stages survie CEETS - Page de liens a moi que j'aimeu

29 janvier 2012 à 12:06:51
Réponse #18

maritho


je n'ai pas de cariole a bras dans mon garage, je faisais juste remarquer que certaines solutions qui ont plus de 50 ans sont peut etre encore valable dans certains cas (famille, groupe, impossibilitéé de deplacement donc attente longue sur place). suivant les besoins tu remplaces la cariole par voiture, velo, brouette et la bache par une voile, un tarp grand modele... C'est sur que la couverture en laine de l'armée, je la remplace par la couette de mon lit (nous n'avons que 2 duvets performant pour 5). ma popotte de rando ne suffira pas je prend la plus grande marmite possible... je crois que l'on pense souvent aux 3 premiers jours et a la partie fuite et ensuite ? on s'installe si possible et on attend les secours. donc dans le cas de certaines evacuations je pense qu'il a raison et qu'il faut penser plus loin que l'immediat ce qui n'empeche pas d'avoir son sac sur le dos et d'abandonner l'encombrant au moindre probleme.

29 janvier 2012 à 12:49:54
Réponse #19

François



Ce qui compte c'est la fonction, pas l'objet.

Pour survivre 72h, peut-être. Mais une fois installé quelque part pour une durée indéterminée, il faut commencer à optimiser les tâches quotidiennes.

J'ai sans doute été trop laconique : ici la fonction n'est pas de "faire bouillir de l'eau", mais "faire bouillir 5 litres (ou 3, ou 10 c'est selon) par jour, pendant longtemps"
Que le matos soit inspiré MUL ou survivor ou art ménagers ou mili ou chasse-pêche ou tradition, c'est secondaire du moment que çà marche, et qu'on sait comment faire avec.
Espérer le meilleur, prévoir le pire.

29 janvier 2012 à 13:04:22
Réponse #20

Patrick


Je pense même qu'il pense plutôt en mode sédentaire ou semi sédentaire (tu bouges que si t'es vraiment obligé, et tu t'organises en conséquence, du coup).
Je pense aussi et, à bien y réfléchir je crois que je n'ai jamais vu de système artisanal de portage (type à claie) d'un jerrycan dont on peut imaginer qu'il eurent pu être massivement utilisés dans la configuration que prône Wolwest.

Mais d'autres qui ont une grande expérience en tant qu'humanitaire ou mili en opex longue durée pourront nous éclairer.

29 janvier 2012 à 13:43:00
Réponse #21

philippe13


Depuis que je m'interesse à la pérénité très improbable de notre mode de vie, au survivalisme-tendance crise argentine pas "la route"- ou à ce qu'on appelle les "preepers"  (ceux qui se préparent) c'est un  regard vers le passé  que j'ai un peu connu. Je n'ai jamais autant pensé à mes grand-parents que j'ai vu dans les années 60 vivre comme avant 1939 faute d'argent.  Ca plus ce que j'ai  pu voir en URSS au temps du communisme et de ses pénuries.  Simplicité, efficacité, recyclage, bricolage, outils basiques mais savoir faire-savoir faire qui s'acquiert, peu s'acquérir mais n'est  pas inné-.    
« La victoire sur soi est la plus grande des victoires. »

PLATON

29 janvier 2012 à 16:00:37
Réponse #22

DIY


Je pense aussi et, à bien y réfléchir je crois que je n'ai jamais vu de système artisanal de portage (type à claie) d'un jerrycan dont on peut imaginer qu'il eurent pu être massivement utilisés dans la configuration que prône Wolwest.

Mais d'autres qui ont une grande expérience en tant qu'humanitaire ou mili en opex longue durée pourront nous éclairer.

 Les femmes africaines portent les cruches d'eau ou autre charge souvent sur la tête avec juste un petit anneau en tissus pour mieux équilibrer la charge. Pour les
personnes habituées cela libère une main, sans dévier la colonne vertébrale, d'un autre côté tu tasses les disques intervertébraux. Jusqu'à quelle charge
peut-on résister sans séquelles?

Après je préfère, pour détenir 20l d'eau, deux jerricans de 10l plutôt qu'un seul, équilibrage de la charge sur les bras ou sur les épaules avec une sangle.
Ce choix également est plus pratique pour la manipulation et en cas de fuite, garder un contenant intact.

29 janvier 2012 à 16:25:46
Réponse #23

Kilbith


Je pense aussi et, à bien y réfléchir je crois que je n'ai jamais vu de système artisanal de portage (type à claie) d'un jerrycan dont on peut imaginer qu'il eurent pu être massivement utilisés dans la configuration que prône Wolwest.

Le jerrycan est une invention récente (entre deux guerres) des militaires allemands (péjorativement "jerry" en argot mili des anglo saxons) copiés par les alliés durant la 2GM. Ce n'est donc pas un récipient traditionnel, mais un récipient mis au point pour des armées nouvellement motorisées.

Il était prévu pour être porté à deux (trois poignées sur le dessus)  pour de l'essence, donc moins dense que de l'eau. La charge de +-25kg si on utilise de l'eau (théoriquement une seule poignée dans ce cas) est trop lourde pour un transport aisé pour un homme seul sur une longue distance, encore plus si on ajoute une claie. On peut gagner un peu de poids avec un récipient en matière plastique, mais cela reste bien lourd.

Le fait que de nombreux récipients de ce type soit présent et donc disponible pour quasiment rien après guerre explique peut être sa "popularité".

AMHA, ce n'est pas un récipient adapté pour porter et stocker de l'eau dans un environnement non motorisé. Le portage de l'eau, par le passé, ce faisait avec des dispositifs de ce type :







On retrouve ce type de système en orient :



Il doit y avoir une raison....

...D'ailleurs pour porter les "jerrycans" plastiques d'eau sur des distances moyennes, le moyen le plus pratique me semble d'être à deux et de glisser une gaule en bois dans la poignée pour le suspendre entre les deux personnes.

Cela me semble plus pratique que le cacolet et autres ersatz à base de sangles:

« Modifié: 29 janvier 2012 à 16:54:14 par Kilbith »
"Vim vi repellere omnia jura legesque permittunt"

29 janvier 2012 à 16:48:51
Réponse #24

Claude Ponthieu


Bonjour,

Cette video met en avant des gens déplacés — pour l’essentielle des sédentaires sur une base familiale.
Il fait remarquer la différence entre partir en balade et être contraint de partir. ;)

Vu de l’extérieur, 3 constats :
  • les déplacés n’ont rien quand ils partent ou qu’ils ont tout perdu ;
  • on leur donne ce que nous pensons qui est le plus adapté ;
  • nul besoin de regarder vers l’Afrique, l’Amérique centrale ou du sud, l’Inde et l’Asie, ces situations (précaires) existent aussi dans le monde occidental y compris les États Unis, la France…*

L’auteur précise qu’au Darfour 4 des 5 piliers sont donnés aux familles et cela est vrai dans la majorité des situations de ce genre.

2 oublis majeurs :
  • dans nos sociétés les gens vivent seules de plus en plus ;
  • sous prétexte de confort individuel ou familial, délibérément tout un savoir, savoir-faire… ne sont plus transmis.


~~~~~~ début HS ~~~~~~

Début des années 70, des hommes étrangers, âgés et riches me racontèrent leur vie.
Épargnés lors de la crise de 1929, dès le début de la deuxième guerre mondial ils ont dû abandonné leur richesse et dans la plus grande majorité des cas ils ont été séparé de leur famille, même leur or ne leur a été d’aucun secours !
Leur conclusion a été qu’ils ont eu la vie sauve soit par chance soit par leurs connaissances (savoir-faire…).

La vie s’est chargée de me faire rencontrer différentes personnes et situations.
La leçon qu’elle m’a faite :
  • les biens matériels sont illusoires, ils dépendent des circonstances ;
  • nos connaissances — de quelques espèces qu’elles soient — en grande partie dépendent que de nous !

~~~~~~ fin HS ~~~~~~


—————————————————————
* Par exemple, quel est le pourcentage de Sans Domicile Fixe qui ont ou qui se trimbalent avec les 5 piliers tels que définis par l’auteur ?
« Modifié: 29 janvier 2012 à 16:54:43 par Claude Ponthieu »
Nous avons eu une culture riche en expérience et pauvre en information.
Aujourd’hui, nous sommes riches en information, mais au seuil de pauvreté de l’expérience réelle.

 


Keep in mind

Bienveillance, n.f. : disposition affective d'une volonté qui vise le bien et le bonheur d'autrui. (Wikipedia).

« [...] ce qui devrait toujours nous éveiller quant à l'obligation de s'adresser à l'autre comme l'on voudrait que l'on s'adresse à nous :
avec bienveillance, curiosité et un appétit pour le dialogue et la réflexion que l'interlocuteur peut susciter. »


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