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Auteur Sujet: Rusticité... une définition ?  (Lu 38052 fois)

24 août 2011 à 12:12:35
Réponse #100

Trekkal


"la rusticité permet d'endurer les difficultés sans perdre ses capacités"
ou
"la rusticité est la capacité d'endurer dans les difficultés"
ou
"la rusticité est une capacité passive permettant d'endurer dans les difficultés"

  ;D :branleur: :branleur:

attendez je sens que ça vient:  "la rusticité est la faculté d'endurer naturellement les difficultés sans perdre ses capacités"
« Modifié: 24 août 2011 à 12:34:10 par Trekkal »

24 août 2011 à 14:14:42
Réponse #101

Meow


La rusticité, c'est bien pour un troupeau qui s'adapte à tout et même à l'inacceptable.
D'accord, en dehors du mot "s'adapte à" que je remplacerai par "subit".

La rusticité n'est pas un choix, n'est pas une coquetterie ou un luxe. Pour moi c'est une condition basique, impérieuse à la survie en milieu difficile et naturel, d'où son origine rurale.
Si je suis revenu au sens commun c'est parce que c'est la seule chose sur laquelle nous sommes tous à peu près d'accord. En ce qui concerne la psychologie ou l'innée et l'acquis on n'a tous des opinions différentes qui empêchent d'aller plus loin dans la définition du mot.

Citation de: Patrick
Selon un principe qui me paraît évident : celui qui ne ressent pas de désagréments à une situation ne cherche pas à l'améliorer.
Encore une fois oui, c'est à mon sens une caractéristique indépendante de la volonté qui n'est pas synonyme d'efficacité. Être rustique ça permet d'avoir de la marge sans forcément en être conscient mais c'est aussi une butée à l'adaptabilité quand la situation l'exige.
Se forger par exemple un mental d'acier en vivant des choses difficiles ou traumatisantes ce n'est pas de la rusticité à mes yeux, c'est de l'adaptation, ou de l'auto conditionnement.

Citation de: DavidManise
Je me rends compte que c'est méchamment flou dans la tête de tout le monde, cette notion de rusticité.
David, quand tu nous dis "donnez moi une définition de rusticité" tu sembles nous demander de valider l'idée déjà arrêtée que tu te fais de la rusticité. Dans ce cas, comment définir un programme si l'on est pas d'accord sur la possibilité d'un apprentissage d'une telle caractéristique ?

Pour résumer ma définition (qui se recoupe avec celle de certains) :
La rusticité est une prédisposition naturelle (donc innée).
Elle est une résistance accrue au conditions de vie en milieu naturel (origine rurale).
Cette résistance est liée à des capacité physiques (physiologiques, etc,...) naturelles supérieures ainsi qu'à la capacité à s’accommoder de peu de choses pour fonctionner correctement.
Étant une prédisposition elle est disponible chez tous les individus mais à des potentiels divers quel que soit son lieu/environnement de naissance et de vie. Ce dernier influera néanmoins grandement sur son évolution (cf. citadins vs. ruraux).
La part psychologique consciente et volontaire y est quasi nulle : on est rustique par défaut, pas par choix. A partir du moment ou il y a volonté ou choix j'appelle ça de l'adaptation.
Elle n'est pas synonyme d'invincibilité.  ;D

Maintenant on peut aussi considérer que la rusticité est un mot fourre-tout pour désigner d'autres notions comme l'endurance, l'acclimatation, la résistance, le mindset, la faculté de faire plus avec moins, la gestion du stress... bref, la perversion d'un mot pour désigner des concepts que l'on développe déjà de manière spécifiques dans tout le forum.

Je ne suis pas fan mais je n'en mourrai pas.  ;)
DON'T PANIC !

24 août 2011 à 16:06:06
Réponse #102

DavidManise


La rusticité est un mot fourre-tout...  qui contient des tas de compétences (qu'on a déjà bien commencé à lister au début du fil).  Certaines sont innées, mais la plupart sont acquises.  

On ne pourra pas influer sur la part d'inné, mais on pourra permettre à tous de pousser leur potentiel plus loin s'ils le souhaitent.

Ciao ;)

David
« Modifié: 24 août 2011 à 16:12:10 par DavidManise »
"Ici, on n'est pas (que) sur Internet."

Stages survie CEETS - Page de liens a moi que j'aimeu

24 août 2011 à 16:53:58
Réponse #103

Karto


Étant une prédisposition elle est disponible chez tous les individus mais à des potentiels divers quel que soit son lieu/environnement de naissance et de vie. Ce dernier influera néanmoins grandement sur son évolution (cf. citadins vs. ruraux).
La part psychologique consciente et volontaire y est quasi nulle : on est rustique par défaut, pas par choix. A partir du moment ou il y a volonté ou choix j'appelle ça de l'adaptation.
Elle n'est pas synonyme d'invincibilité.  ;D

Je comprends pas comment tu peux dire que la rusticité peut dépendre de l'environnement où on a grandi (et donc avoir une part d'acquis), sans pour autant être influençable par le mental.
Par ailleurs il me semble que le mental peut jouer un rôle sur la manière plus ou moins rustique dont on vit un évènement (perception, volonté, abattement...), sans pour autant qu'on ait l'occasion de s'adapter (action).

24 août 2011 à 18:31:29
Réponse #104

remden


(...) mais on pourra permettre à tous de pousser leur potentiel plus loin s'ils le souhaitent. (...)

Ciao ;)

David

les marins ont l'habitude de dire que, en mer, le mauvais temps commence quand on ne maitrise plus son bateau et les conditions de navigation.

L'expérience et le "métier" font que le début du mauvais temps est répoussé au fur et à mesure qu'on acquiert "de la bouteille".
je pense que ça illustre un peu ce que j'ai repris (ci-dessus) de ton dernier post.

24 août 2011 à 18:38:30
Réponse #105

Moleson


La rusticité est un mot fourre-tout...  qui contient des tas de compétences (qu'on a déjà bien commencé à lister au début du fil).  Certaines sont innées, mais la plupart sont acquises.  

On ne pourra pas influer sur la part d'inné, mais on pourra permettre à tous de pousser leur potentiel plus loin s'ils le souhaitent.

Ciao ;)

David

Je pense aussi que la rusticité pour sa plus grande partie est acquise.



La rusticité à trois composantes:

- La capacité de son corps à supporter des conditions dégradées, c.à.d. une plage de température plus grande, un apport calorique moindre, un sommeil de moindre qualité et de moindre durée ainsi qu'une dépense physique accrue.

- Les compétences techniques pour fonctionner en conditions dégradées

- Le mental pour fonctionner en conditions dégradées.

Seul la première est tributaire de l'inné et surtout de l'âge. A 20ans on supporte plus facilement certaines choses qu'à 50 ans.

Ce qui est cependant une constante, il faut du temps pour acquérir cette rusticité et il faut l'expérimenter pour de vrai.

Le temps est indispensable pour adapter son corps par exemple à vivre à des températures hors de la zone de confort habituel, environ 1-2 semaines habituellement. Le temps est aussi indispensable pour savoir ce que vaux son mental et l'amélioration de la condition physique se calcule en mois.

Un week-end ou l'on apprends la survie, va donner les techniques, mais ne suffit pas pour avoir la capacité de le faire sur la durée.

D'ailleurs l'endroit ou on essaye (aujourd'hui moins) de rendre les gens plus rustiques est l'armée.

Mais ça prend du temps, plusieurs mois avec une approche progressive à tout les niveaux.
Finalement une semaine d'endurance ou de survie, sera l'occasion en 1:1 de tester toutes ces acquisitions et surtout on aguerri le mental. Car après une telle semaine, on apprend une chose... C'EST POSSIBLE, JE PEUX LE FAIRE. Et ça c'est un outil extraordinaire.

Mais à la question comment tester, ben il faut une organisation avec un filet de sécurité. Faire marcher des soldats 80 km avec des charges, par -10C° avec un vent de 30 km/h, 3 heures de sommeils les dernières 48 heures et zéro nourriture, faut avoir un filet solide autrement c'est 1/4 des sdt qui vont claquer par hypothermie. Pour l'avoir vécu, 1/4 des sdt se sont écroulés pendant la marche incapable de se relever. Comme on était en groupe de 4, on pouvait porter celui qui était épuisé/dans les choux et au prochain poste de contrôle il était pris en charge.

24 août 2011 à 19:03:11
Réponse #106

Patrick


Un peu HS : je trouve l'inverse tout aussi, sinon plus, vrai.
Idem, mais je suis très partial  ;D

24 août 2011 à 20:24:46
Réponse #107

Lycaon


Vivez comme le Bouddha (mais pas tout le temps) et battez vous comme le diable

24 août 2011 à 20:29:17
Réponse #108

azur


attendez je sens que ça vient:  "la rusticité est la faculté d'endurer naturellement les difficultés sans perdre ses capacités"
Ben... oui!!!

A un détail près sur lequel de rejoins David:
la rusticité est la faculté, qui suppose une part d'inné ( héritage génétique, constitution physique, caractère...) et une part d'acquis (expérience, habitude à l'effort, vie en milieu difficile)
à endurer moralement et physiquement, tel le phare qui encaisse les vagues lors de la tempête, que je préfère à subir qui laisserait supposer que les éléments nous dominent.
les agressions du milieu/de l'environnement, les difficultés étant des obstacles qu'ont choisit de franchir alors que l'agression du milieu, on ne peut l'éviter (raison pour laquelle je préfère endurer à affronter)
sans perdre nos capacités

Ayant ainsi délimité le cadre de la rusticité, il est maintenant possible de rechercher les voies qui permettent de l'améliorer (aguerrissement, gestion du stress, etc...)

Enfin, comme certains ici, l'opposition entre ruraux et citadins ne me plait pas et me semble maintenant inopportune.
Il y a ceux qui sont habitués à évoluer dans des environnements "difficiles" (éleveurs, maçons, couvreurs, pêcheurs, ouvriers métallurgistes...) qui sont forcés de développer leur rusticité, et ceux qui évoluent dans des environnements "faciles" (cadres, secrétaires en bureaux, céréaliers et  conducteurs d'engins qui sont presque toujours en cabines climatisées, etc...) et dont vivent plus ou moins en "cocon" et n'ont donc pas à développer leur rusticité...
détail curieux, il me semble bien que c'est chez les personnes vivants en milieux faciles qu'on observe le plus de cas d'obésité, d'anoexies, de maladies à répétitions, etc... comme quoi, travailler sa rusticité ne risque surement pas de réduire l'espérance de vie!
« Modifié: 24 août 2011 à 20:41:18 par azur »
Tout le monde savait que c'était impossible... est venu un idiot qui ne le savait pas, et qui l'a fait!
------------------------------------------
Boviner, c'est contourner par le centre...

24 août 2011 à 21:24:50
Réponse #109

Trekkal


Bon alors on valide ?
...et on passe a l'énumeration des diverses possibilités d'affuter sa rusticité?

24 août 2011 à 22:33:37
Réponse #110

DavidManise


Je laisse filer encore ce soir, et demain je lance un nouveau fil qui résume le premier, et qui oriente les réflexions vers l'opérationnalisation.

Ciao ;)

David
"Ici, on n'est pas (que) sur Internet."

Stages survie CEETS - Page de liens a moi que j'aimeu

25 août 2011 à 10:16:09
Réponse #111

azur


J'ai lu le fil avec attention et je ne suis pas vraiment en accord avec ce qui se dit. AMHA il faut distinguer deux formes de rusticité.
Il y a quand même un point commun dans les deux exemples que tu cites: dans les deux cas, il s'agit d'endurer une situation qui nous est "imposé":
- pauvreté des moyens pour les porteurs du kilimandjaro
- situation/environnement défavorable/changeant/imprévu pour le randonneur
En gros, il s'agit d'être capable fonctionner en "mode dégradé" sans que que nos capacités soient altérées!

Citer
La rusticité, cette capacité à s'adapter aux circonstances, me fait penser à une anecdote. Lors de l'incorporation du service militaire de nombreux types ne résistaient pas mentalement à l'étape de "tonte". Ils s'écroulaient mentalement (pleurnichement devant leur photo, angoisse de retrouver la copine durant la première perm) voir physiquement. Ici encore un mental solide, sachant faire fit du superflu, était prépondérant.
Ton exemple est bien choisi et je trouve que c'est une bonne illustration de la définition proposée:
la rusticité est la faculté d'endurer les agressions du milieu/de l'environnement sans perdre nos capacités
La tonte obligatoire est bien une "agression du milieu" inévitable qui n'aura pas d'influence sur les capacités des plus rustiques mais qui fera perdre leurs moyens à ceux qui ne le sont pas!

Citer
La rusticité c'est donc pour moi la capacité de s'adapter aux nécessités du moment. Mais cela ne veut pas dire "subir", cela veut dire "faire au mieux". Il s'agit avant tout d'une attitude mentale. De ce fait ce n'est pas les gens "rustiques" qui le sont le plus une fois déplacé de leur "milieu naturel" (familial, social, environnemental).

La rusticité, c'est mental... mais il y a quand même une part de physique: soumis à un froid extrême ou à une forte chaleur, quelqu'un qui est mentalement fort s'en sortira mieux qu'un "faible", mais il y aura toujours un moment où le corps dira STOP!

Je me rappelle cette histoire d'un crash hélico en méditerranée: une super-frelon de la marine avait quitté Toulon pour porter secours à un bateau au large. mais le temps étant à la neige, l'hélico a perdu ses moteurs l'un après l'autre et à fini par se crasher. Le seul survivant qui fut retrouvé était un plongeur ancien commando dont la température corporelle était de 18°C... un vrai rustique, donc!
Il a expliqué avoir géré son stress en faisant en sorte de faire descendre le rythme cardiaque pour sauvegarder les fonctions vitales.
Il y a donc une part important de mental, mais aussi ses capacités physiques et ses connaissances techniques...
Bref, la rusticité, c'est une faculté qui s'appuie sur plusieurs choses!
Tout le monde savait que c'était impossible... est venu un idiot qui ne le savait pas, et qui l'a fait!
------------------------------------------
Boviner, c'est contourner par le centre...

25 août 2011 à 11:02:08
Réponse #112

Lycaon


On peut trouver un pont avec certaines acceptations du terme résilience: (source wikipédia).

Citer
Le mot résilience est utilisé dans plusieurs contextes :

en physique, la résilience est la résistance d'un matériau à un choc ;
en écologie, la résilience est la capacité d'un écosystème ou d'une espèce à récupérer un fonctionnement ou un développement normal après avoir subi un traumatisme ;
en psychologie, la résilience est un phénomène psychologique consistant à prendre acte de son traumatisme pour ne plus vivre dans la dépression ;
en économie, la résilience est la capacité à revenir sur la trajectoire de croissance après avoir encaissé un choc ;
en informatique, la résilience est la capacité d'un système ou d'une architecture réseau à continuer de fonctionner en cas de panne ;
dans le domaine de la gouvernance, de la gestion du risque et du social, la résilience communautaire associe les approches précédentes en s'intéressant au groupe et au collectif plus qu'à l'individu isolé ;
dans l’armement et l’aérospatial, la résilience dénote le niveau de capacité d’un système embarqué à tolérance de panne, de pouvoir continuer de fonctionner en mode dégradé tout en évoluant dans un milieu hostile.
Dans le jeu World Of Warcraft, la résilience est une caractéristique permettant de niveler les dégâts reçus en Joueurs contre Joueurs (JcJ), afin de ramener un équilibre entre les classes à fort dégâts et les autres.


Vivez comme le Bouddha (mais pas tout le temps) et battez vous comme le diable

25 août 2011 à 12:17:42
Réponse #113

Campeur



(...)

  ;D :branleur: :branleur:

attendez je sens que ça vient:  "la rusticité est la faculté d'endurer naturellement les difficultés sans perdre ses capacités"


Bon alors on valide ?
...et on passe a l'énumeration des diverses possibilités d'affuter sa rusticité?

tu as d'autres idées pour faire avancer la réflexion ou tu cherches que du prêt à consommer de suite ...   :huh:
"Posséder les arts de la paix mais non ceux de la guerre, c'est un manque de courage...posséder les arts de la guerre mais non ceux de la paix, c'est un manque de sagesse" Wang Yang Ming (1472 - 1529)

25 août 2011 à 12:35:43
Réponse #114

Trekkal


Je suis de bonne humeur,je ferais celui qui n'a rien vu...
Désolé de vous avoir offusqué oh grand penseur,mais je ne dirais pas non a un "rustique" happy meal (toujours a 4.euros depuis tant d'annees ...)


et quand je disais "on valide?", je parlais juste du post précédent d'Azur qui je trouves avait tres bien synthétisé la question...
« Modifié: 25 août 2011 à 12:47:18 par Trekkal »

25 août 2011 à 14:11:59
Réponse #115

Diesel


C'est plus une définition mais une dissertation ce fil. ;D

[Mode HAC on]

Allez hop, petite pause de connerie dans un monde d'intello
Je vais vous aider à faire la différence (j'suis trop bon je sais  ;#)
Laquelle des deux images représente pour vous le mieux la rusticité ?  :ninja:

Image 1

Image 2


Attention aux pièges car ils sont nombreux (cornes, truffe humide et robe rouge pour les 2 par exemple). Mais une seule des deux peut être taxée de rustique.
Saurez-vous la trouver ?


[Mode HAC off]


25 août 2011 à 14:47:13
Réponse #116

Campeur


"Posséder les arts de la paix mais non ceux de la guerre, c'est un manque de courage...posséder les arts de la guerre mais non ceux de la paix, c'est un manque de sagesse" Wang Yang Ming (1472 - 1529)

25 août 2011 à 18:14:26
Réponse #117

philippe12


bonjour atoutes et a tous

Superbe post
tres .. masculin semble 't il y  a pas de filles interessés par la rusticité... :doubleup: 

@Azur
ok pour une partie de la definition .. c'est la qualification d'un ETAT .. qui ne saurait etre permanent ..

la rusticité est la mesure de la largeur du spectre d'adaption auxd'faculté endurer lesagressions evolutions  du milieu/de l'environnement sans perdre nos capacités


pas ok sur le MENTAL :down: .. qu'estce que la subbjectivité du MENTAL ( tu veux bien dire EGO) apporte a ta rusticite ?
il peut par contre te permettre de compenser tes manques comme le cas memorable ici  ;#
http://voyages.liberation.fr/montagne/je-ne-savais-pas-grimper-ca-les-un-peu-enerves

@Lycaon
parallele interessant entre la rusticite et la resilience
la resilience est sophisitquée et complexe ( c'est le resultat d'un vrai travail d'evolution)
la rusticite est simple et basique ( c'est le resultat du Lacher prise ? et de l'acceptation?)

Amicalement

la joie est dans vos valeurs, ..contenez vous , soyez contents et conscients .. c'est cela la joie

25 août 2011 à 18:42:01
Réponse #118

Patrick


bonjour atoutes et a tous

Superbe post
tres .. masculin semble 't il y  a pas de filles interessés par la rusticité... :doubleup: 
Et Lily, elle sent le gaz oil ?

25 août 2011 à 21:19:51
Réponse #119

azur


ok pour une partie de la definition .. c'est la qualification d'un ETAT .. qui ne saurait etre permanent ..

la rusticité est la mesure de la largeur du spectre d'adaption auxd'faculté endurer lesagressions evolutions  du milieu/de l'environnement sans perdre nos capacités
:huh: Je persiste dans le choix du mot agression: le milieu peut évoluer sans nécessite de rusticité particulière... en revanche, lorsque ces évolutions rendent le milieu agressif pour l'individu, c'est là que la rusticité est utile.

Citer
pas ok sur le MENTAL :down: .. qu'est ce que la subbjectivité du MENTAL ( tu veux bien dire EGO) apporte a ta rusticite ?
Quand je parle de mental, je parle de la gestion du stress, de la maitrise de soi, de la stabilité émotionnelle... quand ces aptitudes font défaut, on a beau être physiquement solide, on ne résistera pas longtemps aux agressions du milieu
D'où l'expression favorite des moniteurs-commandos aux stagiaires dont il mettent la rusticité à rude épreuve: "ARRÊTEZ DE SUBIR!!!",  :sgt: ce qui veut dire: reprenez-vous en main, restez forts dans votre tête!
« Modifié: 26 août 2011 à 09:13:41 par azur »
Tout le monde savait que c'était impossible... est venu un idiot qui ne le savait pas, et qui l'a fait!
------------------------------------------
Boviner, c'est contourner par le centre...

26 août 2011 à 09:06:37
Réponse #120

philippe12


bonjour a tous et a toutes

Vive Lily :love:, estce que l'exception confirme la regle  ;#

amicalement
la joie est dans vos valeurs, ..contenez vous , soyez contents et conscients .. c'est cela la joie

26 août 2011 à 09:10:29
Réponse #121

Lily


If you think you are too small to make a difference, try sleeping with a mosquito

26 août 2011 à 09:35:57
Réponse #122

Diesel


Et Lily, elle sent le gaz oil ?
Je n'ai absolument rien à voir là-dedans moi.  :blink:
Je ne veux pas d'ennui avec son mec dis donc Pat.  :glare:


(surtout si il court plus vite que moi)  ;#

26 août 2011 à 13:12:17
Réponse #123

Humain


Salut :)

Enfin, comme certains ici, l'opposition entre ruraux et citadins ne me plait pas et me semble maintenant inopportune.
Absolument il peut y avoir plus de différences entre les individus d'un même "corps", qu'entre les corps entre eux.

Il y a ceux qui sont habitués à évoluer dans des environnements "difficiles" (éleveurs, maçons, couvreurs, pêcheurs, ouvriers métallurgistes...) qui sont forcés de développer leur rusticité, et ceux qui évoluent dans des environnements "faciles" (cadres, secrétaires en bureaux, céréaliers et  conducteurs d'engins qui sont presque toujours en cabines climatisées, etc...) et dont vivent plus ou moins en "cocon" et n'ont donc pas à développer leur rusticité...
détail curieux, il me semble bien que c'est chez les personnes vivants en milieux faciles qu'on observe le plus de cas d'obésité, d'anoexies, de maladies à répétitions, etc... comme quoi, travailler sa rusticité ne risque surement pas de réduire l'espérance de vie!
Mais là j'ai l'impression que tu tombes un peu sans le vouloir dans le travers que tu dénonces plus haut en ne considérant que la dépense et la résistance physique exigées pour ces métiers. En effet, est-ce que une personne vivant à 22°C toute l'année, ne marchant pas plus de 500 mètres par jour, mais travaillant 13 heures par jour, avec la pression de l'obligation de résultats, le stress à gérer de se savoir sur un fauteuil éjectable, développe une rusticité moindre que ceux qui travaillent en milieux "difficiles"? Elle développe la rusticité qui est utile dans le milieu dans lequel elle évolue. Pourquoi appliquer une hiérachie? Trop de différences individuelles rendent délicates à manier ces généralisations à mon avis.

"la rusticité est la faculté d'endurer naturellement les difficultés sans perdre ses capacités", toutes les difficultés  ;)

  l'Humain

26 août 2011 à 13:31:38
Réponse #124

azur


Mais là j'ai l'impression que tu tombes un peu sans le vouloir dans le travers que tu dénonces plus haut en ne considérant que la dépense et la résistance physique exigées pour ces métiers. En effet, est-ce que une personne vivant à 22°C toute l'année, ne marchant pas plus de 500 mètres par jour, mais travaillant 13 heures par jour, avec la pression de l'obligation de résultats, le stress à gérer de se savoir sur un fauteuil éjectable, développe une rusticité moindre que ceux qui travaillent en milieux "difficiles"? Elle développe la rusticité qui est utile dans le milieu dans lequel elle évolue. Pourquoi appliquer une hiérachie? Trop de différences individuelles rendent délicates à manier ces généralisations à mon avis.
:-[ Loin de moi l'idée de vouloir hiérarchiser les catégories socio-professionnelles... les exemples de métiers que j'ai cité sont là uniquement pour montrer qu'être en milieu difficile, ça peut être aussi bien à la ville qu'à la campagne!
Pour le reste, je partage ta vision, raison pour laquelle je maintiens que la rusticité s'appuie sur le physique ET le mental!  :up:
Tout le monde savait que c'était impossible... est venu un idiot qui ne le savait pas, et qui l'a fait!
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Boviner, c'est contourner par le centre...

 


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