Nos Partenaires

Auteur Sujet: ESEE-5 P - Couteau - www.ops-equipement.com [TEST DM]  (Lu 112765 fois)

29 juin 2011 à 00:36:41
Lu 112765 fois

guillaume


ESEE-5




Fiche Fabricant : ESEE - http://www.eseeknives.com/rc-5.htm
Fiche fournisseur : OPS EQUIPEMENT - http://www.ops-equipement.com/descriptif.php?article=503


Caractéristiques fabricant

  • Dénomination : ESEE-5P (« P » Pour « Plain edge »)
  • Acier utilisé : acier carbone 1095
  • Dureté : 57 Rc ?
  • Matière du manche : micarta couleur « Tan »
  • Finitions : lame lisse (« Plain edge »), coating sablé noir
  • Lieu de fabrication : États-Unis
  • Prix : 179 euros chez OPS Equipement
  • Garantie : à vie, sans conditions (*)
      
  • Poids du couteau seul : 420 gr
  • Poids de l'étui en kydex (sans paracorde ni clip ceinture) : 70 gr
  • Poids de l'étui en kydex + clip ceinture + visserie nécessaire (sans paracorde) : 130 gr
      
  • Longueur totale : 27,6 cm
  • Longueur manche (du cul à la fin des plaquettes) : 13,8 cm
  • Longueur de la lame (de la fin des plaquettes à la pointe) : 13,8 cm
  • Longueur de lame utile (tranchant) : 12,4 cm
  • Largueur du manche (au centre)  : 3,4 cm
  • Largueur de la garde : 4,2 cm
  • Largueur de la lame (au centre) : 3,9 cm
  • Épaisseur du manche : 1,9 cm
  • Épaisseur de la lame (au centre) : 6 mm
      
  • Visserie : encoche de 4 mm sur la tête de vis (vissées avec l'embout R2 d'un Leatherman)

Testeur

Guillaume, 19 ans, étudiant.
Activités pratiquées : stages survie du CEETS, canoë, escalade, VTT, randonnées allant de la journée à 2 semaines en toute saison, bushcraft, etc.

Quelle est l'utilité d'un tel couteau ?

Ceux qui me connaissent savent à quel point j'aime le duo couteau fixe moyen + scie pliante. J'ai appris à utiliser ces deux outils depuis longtemps et je n'ai pas l'habitude, par exemple, d'utiliser une hachette ou un gros couteau de camp qui fait tout.
J'ai souvent lu ici et ailleurs des débats sur l'utilité d'un gros couteau de camp, de sa pertinence comparé à une hachette, etc.
Alors plutôt que d'essayer de me forger un avis à travers l'avis des autres, j'essaie d'appliquer un principe très simple : « la confiance n'exclut pas la vérification » ou encore « je ne crois que ce que je vois ».
Et c'est bien dans cette optique là que j'ai voulu tester le ESEE-5 (j'avais le choix parmi toute la gamme) : comprendre les atouts et contraintes d'un gros couteau de camp, surtout lorsqu'il est estampillé « Survival ».


I. PRÉSENTATION GÉNÉRALE
Avant toute chose, il convient de revenir sur la genèse de ce couteau, ceci afin d'expliquer l'existence de certaines « options » dessus... D'après OPS Equipement : Information confirmée par ESEE sur la notice :
Aïe me dis-je, je suis ni instructeur SERE et encore moins pilote. Mais ce couteau a été dessiné par des personnes qui a priori « s'y connaissent ». Et puis, ce couteau est proposé sur le marché, c'est qu'il doit bien y avoir une raison. Voyons ça d'un peu plus près.

L'ensemble fourni dès la sortie de boîte : le ESEE-5 et son étui en kydex, un clip de ceinture amovible, le kit visserie correspondant, une notice d'explication, et une carte de survie où figurent quelques recommandations.



Le couteau et son étui. Recto (notez l'encoche dans le manche) :



Le ESEE-5 et son étui. Verso :



Détail des options présentes sur le couteau (notez le numéro de série au talon) :



On distingue aisément le brise vitre au niveau du cul du couteau ainsi qu'une encoche dans le manche : cette encoche est censée permettre l'usage du couteau comme paumelle lors de l'allumage d'un feu par friction.
Gadget ou pas, on s'y attardera plus bas.

La notice d'explication est claire et précise, même si on ne parle pas un mot d'anglais :up: :



Disponible ici en pdf.

Le kit visserie et le clip de ceinture, accompagnés de la carte de survie :



Détails de la carte : dans un précédent test sur le ESEE-4, je disais que la carte de survie n'était pas étanche, dommage pour une carte de... survie. Et bien maintenant elle l'est : elle est totalement plastifiée :doubleup:. Ceci n'est pas d'une grande importance en soi, mais cela montre bien le sérieux de ESEE qui se préoccupe de l'avis de ses clients !





En comparaison avec son petit frère, le ESEE-4 :










II. L'ÉTUI ET LES MODES DE PORT

Tout comme pour son ESEE-4, ESEE a bien conscience qu'un couteau de cette taille ne peut que se porter à la ceinture (ou dans un sac). J'insiste parce que cela mérite d'être souligné dans un monde où les couteliers font d'excellents couteaux mais bâclent les étuis...

a) L'étui

L'étui n'est pas qu'un banal étui en kydex. Certes, il possède 9 trous permettant de passer de la paracorde ou d'installer le Molle Back (option) mais il possède surtout un système de rétention du couteau dans l'étui.
Ce système se présente sous la forme d'une vis et d'une rondelle en caoutchouc qui coulisse dans un trou ovale afin de resserrer l'étui kydex grâce à la petite rondelle. Le système en question :





Le principe est simple : on remonte la vis vers le haut de l'étui et le couteau est bloqué. Pour le sortir, il faut d'abord descendre la vis.
Étonnement, ce système est plutôt efficace : je me surprends encore à tirer sur le couteau sans qu'il vienne, jusqu'à ce que je me souvienne que j'avais mis le système de blocage :up:.

Le couteau bloqué ne sort pas (notez comme ça tire sur la poche) :



Le couteau débloqué, il suffit d'un petit coup de pouce pour qu'il sorte en douceur :



Mais il y a un petit bémol quand même... « L'intensité » du blocage se règle en jouant sur le serrage de la vis. Ce qui fait que si l'on desserre trop, premièrement ça ne tient pas, mais pire, ça peu carrément se dévisser à force :



Je pense que le même système mais avec une vis qui bloque lorsqu'elle est desserrée à fond (qui ne peut pas s'enlever en fait) serait parfait.

b) Le clip de ceinture

Comme dit plus haut, ESEE fournit d'origine de quoi fixer l'étui à la ceinture. Il s'agit là d'un clip ambidextre (:up:) que l'on fixe à l'aide de 4 vis sur le kydex. A priori le clip fait un peu gadget mais il n'en est rien, l'étui reste bien en place :up:.

Pour l'installation, on va utiliser tout le kit visserie composé de 4 vis têtes plates, 4 rondelle de caoutchouc, 4 écrous :



Dans chaque trou, on utilisera une vis, une rondelle et un écrou.

Premièrement, on met en place le clip derrière l'étui, dans le sens qui nous convient, en prenant soin de mettre une rondelle de caoutchouc entre le clip et l'étui :



Il ne nous reste plus qu'à mettre la vis (devant ou derrière, peu importe) dans le trou, et à venir la bloquer de l'autre côté par un écrou. Simple, rapide et efficace...



Voilà le résultat :





Ce qu'il y a de bien, c'est que le clip est suffisamment bien conçu pour permettre l'extraction du couteau sans que l'étui vienne avec, nickel :up:. Ceci vient de la puissance du « ressort » et de la forme du clip, il forme une sorte de « S » qui vient se bloquer juste sous la ceinture (ou même un gros ceinturon) :





:up:

Cependant il faut bien faire attention à mettre le couteau assez en arrière sur la ceinture. Le couteau étant relativement long et muni d'un brise vitre au cul, on risque de se le mettre dans les côtes si l'étui est installé sur le côté.
Donc pas comme ceci :



Mais comme cela :



Enfin, on peut regretter que le clip ne soit pas prévu pour le port horizontal. On peut bidouiller mais ça ne donne rien de bien convainquant (trop bas, peu stable)...





c) Le port « paracorde »

J'ai voulu tester un mode de port « allégé », c'est à dire en supprimant le clip et en n'utilisant que la paracorde. Si ce système avait bien fonctionné pour mon ESEE-4, le résultat ici est peu convainquant du fait des (plus grandes) proportions du couteau.

Port paracorde vertical : le couteau remonte très haut, trop haut. Cependant, rien ne bouge, on peut sortir le couteau sans que tout s'enlève :



Port paracorde horizontal : un peu mieux que précédemment mais encore une fois les dimensions du ESEE-5 sont ici un handicap, le manche dépasse beaucoup trop, à moins de placer le couteau dans le dos...



Ce système peut donc dépanner si l'on doit faire l'impasse sur le clip (port dans le sac à dos par exemple) mais ce n'est pas confortable sur le long terme.


III. TESTS PRÉLIMINAIRES

Avant d'entamer les tests sur le terrain, je vérifie toujours la qualité des produits sortis d'usine. La qualité de finition reflète en général bien la qualité du produit.

Comme d'habitude, le couteau sort rasoir...



Mais peut-être un peu moins que son petit frère, le ESEE-4. Ou alors c'est dû à la grosse émouture. Enfin bon, c'est pour chipoter hein, même si le papier est un peu déchiré par endroit, j'arrive quand même à zigzaguer dedans !



Test de coupe à la volée : 5 bouteilles alignées.



Premier coup, je tape à 90° au lieu de 45°, ça coupe deux bouteilles net tout de même :).
Je recommence le test et tape bien à 45°. Non seulement ça coupe net (l'eau reste !)...



...Mais en plus, ça ne suffit pas à arrêter le couteau qui finit sa course dans la chaise :D (d'où l'important de TOUJOURS avoir une position sécuritaire lorsque l'on coupe quelque chose) :




IV. TESTS TERRAIN

Un outil pareil ne mérite pas de rester dans une vitrine et vu l'épaisseur du couteau, il est prévu pour encaisser, allons donc voir ce que ça donne !

a) Coupe

Malgré l'épaisseur impressionnante du ESEE-5, les travaux fins ne lui font pas peur ! Certes je ne me vois pas sculpter du bois avec, mais faire des copeaux pour le feu, en revanche, aucun problème :

Des gros copeaux...



Avec cette technique, voici ce qu'on obtient en +/- 20 secondes :



Et même de fins copeaux :





D'un autre côté son poids lui permet d'avoir une inertie plutôt hallucinante pour un couteau et de couper de grosses sections sans devoir utiliser de bâton :



b) Bâtonnage

Dans le cadre de mes sorties, j'ai souvent besoin de préparer un peu de bois pour le feu.
Il arrive alors qu'il me soit nécessaire de bâtonner. Et non, je ne doute plus de la nécessité de la chose quand 5 personnes expérimentées tentent d'allumer un feu et n'y parviennent qu'au bout d'une heure de bâtonnage non-stop et quantité d'allume-feux...

On coupe la branche :



Puis en 2 coups :





Même le nœud ne lui fait pas peur :



Il est à noter que là, l'épaisseur est un atout, ça fait quasiment office de coin...

Tous les petits tests laissent présager d'un couteau fait pour les gros travaux, vérifions-le !


V. TESTS POUSSÉS

Dans le cahier des charges, ce couteau est sensé pouvoir éventrer une carlingue d'hélicoptère, alors le bois doit être de la rigolade pour lui !

a) Bâtonnage intensif

Alors là mesdames et messieurs, le ESEE-5 est dans son élément. Pour les carlingues j'en sais rien, mais je sais qu'en moins de 5 minutes, voici ce que l'on obtient :



Et ça rase encore après hein :



Histoire de montrer que le couteau peut encaisser tranquille...





b) Stress latéral

Bon là, pas la peine d'essayer de le faire plier dans une bûche (d'ailleurs, je n'ai pas « réussi » malgré toutes celles fendues). Autant y aller franchement de suite...

Comme toujours, ce qui pâtit le plus d'un mauvais traitement thermique est la pointe. On va donc concentrer les stress latéraux sur celle-ci !

Installation : le couteau planté dans une souche de chêne pas encore entrée en décomposition :



Et on monte dessus :



Même pas mal...



Histoire d'être sûr, j'ai recommencé le test dans les Cévennes. C'est le bois, déjà en décomposition qui plie et pas le couteau, même en me mettant bien au bout du couteau pour avoir un maximum de bras de levier :





Toujours rien, impressionnant !



c) Tenue du fil et affutage

Lors de la phase pratique du stage « les fondamentaux de la survie », j'ai coupé des ronces au ras du sol et ce qui devait arriver arriva : un pet dans le fil de la lame :



C'était une bonne occasion de tester l'affûtage terrain :). À l'aide de la lime diamant de mon Leatherman, je lui ai refait une jeunesse en quoi, 10 minutes ? Et pourtant je ne suis pas très bon dans l'affûtage de couteau...



d) Test de prise en main

Il s'agit ici de tester le ESEE-5 avec des prises en main qui pourraient se rapprocher d'une utilisation en mode « dégradé ». Cela permet de voir si le couteau est ergonomique ou non. Pour ce faire, j'essaie de tailler des copeaux fins, ce qui nécessite le maximum d'habileté.

1) Test de « la main morte » :

Il s'agit tout simplement d'utiliser la main avec laquelle on ne travaille pas habituellement. En l’occurrence, je suis droitier, j'utilise donc ma main gauche.



Notez que je mets mon index sur le ricasso (qui ne coupe pas bien entendu). Sur le coup je ne m'en suis pas rendu compte, c'est en regardant les photos que je l'ai vu.
Il manque donc, pour moi, une encoche de précision comme sur le ESEE-4.

2) Test avec des moufles :



Bien sûr, je n'utilise pas l'emplacement pour l'index prévu par mes moufles, trop facile sinon...
Là, ce qui m'a marqué, c'est que l'épaisseur du manche est un véritable atout : on peut prendre ni plus ni moins le couteau comme une massue :D.

3) Test avec motricité fine diminuée :

Attention, il ne s'agit pas de se faire mal. Je refroidi ma main dans un grand bac à glaçons (qui ont pas mal fondu pour le coup) :



Afin de diminuer la sensibilité de ma main, et pour voir si le manche ne glisse pas.

Alors non seulement ça ne glisse pas (le mircarta joue bien son rôle) mais en plus l'épaisseur du manche est encore ici un avantage.




VI. TESTS DES « GADGETS »

Comme dit dans la présentation, le ESEE-5 possède sur le manche un trou pour le feu par friction et sur le cul, un brise vitre. Je discuterai pour chacun des cas de leur utilité mais puisqu'ils sont là, autant les tester.

a) L'encoche pour le feu par friction

Alors la grosse question est : gadget ou pas gadget ?
Si celui qui possède ce couteau a tous les moyens habituels pour allumer un feu même en conditions dégradées (briquet au sec, allume-feux en quantité et s'allumant facilement), alors l'encoche est un plus : elle ne prend pas de place et ne gène aucunement la prise en main du couteau.
En revanche, j'ai peur qu'un gars achète le couteau en se disant « chouette un couteau de survie, avec ça je peux tout faire, même allumer un feu ». Quand on voit comment c'est dur de faire du feu par friction chez soi, imaginez dehors en plein vent et sous la pluie. Je sais, ça fait moins rambo...

Dans mon cas, je vois ça comme un plus, voyons maintenant si ça fonctionne !



Et oui ça fonctionne ! Et ça fonctionne très bien même : plus de soucis de poignée qui frotte trop et qui empêche la drille de tourner, un vrai bonheur. Et c'est toujours ça de moins à faire.
En revanche, vous noterez que le couteau est sorti de son étui... Je trouve pas ça très sûr, d'autant plus que le couteau reste en équilibre... Un étui avec un moulage pour la main serait beaucoup mieux ;).

Bref qui peut le plus peut le moins, alors l'encoche est adoptée.

b) Le brise vitre

Alors là, c'est le point noir du couteau (pour une fois qu'il y en a un). Je me demande à quoi peut bien servir un brise vitre sur un couteau pareil.
Si jamais j'ai à utiliser un brise vitre, je préfère utiliser mon petit brise vitre tout simple et tout léger que j'ai dans la poche sur mes clefs de voiture. De toute évidence, je ne porte pas ce couteau en ville ou dans la voiture et je ne suis pas pilote d'hélicoptère, je me demande donc ce que ça fait là...
Et je pense même pouvoir dire que très peu de personnes sont pilotes d'hélicoptère (et même pour eux, il y a des outils plus adaptés je pense) alors à quoi bon...

Bon au moins, ça ne gène pas la prise en main du couteau lorsque la main est reculée sur le manche en position « chopping », il se retrouve dans le creux de la main :



En revanche, ça me gène énormément pour bâtonner par le cul. On y arrive mais c'est fastidieux, le bois ripe. Et comme j'utilise pas mal cette méthode pour faire mes très fines allumettes pour allumer mon feu, ça me gène un peu...

Mais bon, puisqu'il existe, autant tester...

Ce test viendra dès que possible, promis


VII. ENTRETIEN

Sur le site de ESEE, on peut lire ceci :

En gros, il est dit que même si l'acier 1095 est un très bon acier, il finit par rouiller si on ne l'entretient pas. Il est donc conseillé de garder ses couteaux propres et lubrifiés entre chaque utilisation.

Me concernant, je procède un peu autrement puisqu'il n'y a pas une semaine sans que j'aie besoin de mon couteau :lol:.

Après chaque « grosse » utilisation ou longue période d'utilisation, je le nettoie avec un tampon à gratter (le truc vert au-dessus des éponges) afin de bien enlever toutes les traces de bois, résines, etc. puis je réaffûte. Je n'ai jamais eu de souci et j'ai toujours procédé ainsi avec tous mes couteaux. Au fil du temps une patine apparait (sauf qu'en l'occurrence sur le ESEE-5 il n'y en a pas besoin grâce au coating).

Et quand bien même je devrais stocker longtemps mon couteau, je procède de même et le stocke hors de l'étui. Tous mes couteaux sont rangés ainsi, à l'abri de la poussière et de l'humidité et aucun ne rouille, au pire ils se patinent :love:.


VIII. CONCLUSION

Pour être honnête, quand j'ai reçu le ESEE-5, je me suis dit : « c'est quoi ce gros machin lourd et encombrant ». J'étais plutôt mitigé jusqu'à ce que je voie lors d'un stage, des stagiaires avoir du mal à couper leur bois avec leur couteau de même longueur alors que moi, en deux coups c'était fini.

Son poids lui confère une réelle inertie efficace. Et non, il n'est pas trop lourd à la ceinture. J'en ai des plus gros (des couteaux) avec étuis peu adaptés qui me gênent à la ceinture ; pas celui-là.

Malgré tout, si je devais améliorer le produit, voici ce que je ferais : virer le brise vitre, puis à la rigueur enlever 1 mm d'épaisseur de plaquettes et 1 mm d'épaisseur de lame et encore, je ne suis pas sûr que ça soit réellement bénéfique.

Me voilà donc un peu moins fâché avec les gros couteaux de camp et voilà un couteau très robuste, fait pour endurer et qui n'est pas prêt de lâcher !

Pour terminer, sauriez-vous retrouver mon ESEE-5 ?



« Modifié: 04 septembre 2012 à 17:50:27 par guillaume »

29 juin 2011 à 12:30:13
Réponse #1

PUBLICITÉ




OPS EQUIPEMENT
Armée - Forces de l'ordre - Sécurité - Secours - Outdoor & Urban style - Bushcraft - Survie

Chez OPS EQUIPEMENT nous sommes spécialistes de l'équipement tactique et outdoor de qualité professionnelle.

Distributeur officiel pour Maxpedtion, ESEE Knives, Tactical Tailor, INFORCE, Source Military, Belleville/Tactical Research, Drifire FR, IMI Defense, Alta Tactical, Arena Industries, EagleTac, ITW Military,

Nos priorités sont :

  • la qualité produit, avec des produits exclusivement MIL-Spec ou assimilés,
  • la qualité de service, avec :
    • une disponibilité 6 j / 7 du lundi au samedi inclus, par téléphone (ligne directe non-surtaxée) ou e-mail,
    • des commandes expédiées à J+1 maxi via Colissimo AR avec assurance,
    • un SAV réactif, avec échange si produit non conforme.

OPS EQUIPEMENT c'est un site de vente en ligne et également un magasin implanté à Castres à proximité du 8e Régiment de Parachutistes d'Infanterie de Marine.
Cette proximité nous permet d'avoir du matériel qui part en mission régulièrement, et donc de bénéficier des retours de professionnels de terrain pour améliorer constamment notre offre et nos services.
De plus, nous sommes en mesure de répondre à des demandes spécifiques sur de petites séries ou en grosses séries en partenariat avec nos fournisseurs.
Pour plus d'informations, n'hésitez pas à nous contacter.


OPS EQUIPEMENT
Tél : 09 77 37 59 98
E-mail : info@ops-equipement.com


Espace Sidobre
Avenue du Sidobre
81100 CASTRES
Google Maps


www.ops-equipement.com

29 juin 2011 à 13:44:16
Réponse #2

** Mathieu **


Salut Guillaume :)

D'après ce que tu dis en conclusion, je pense que le ESEE-6 devrait mieux te convenir comme gros couteau de camp ; peut-être pour un prochain testing ?  ;#



ESEE5 vs ESEE6 — par MonsieurFromLondon (en français)


_____________________________

Je signale quelques autres vidéos Youtube intéressantes sur le ESEE-5 :


ESEE-5 Glass Breaking Demo — par adaman04 (en anglais)



TEST DE COUPE DU RC-5 — par Amberjack2b (en français) 



Wild Runner #6 - ESEE RC-5 Présentation — par JulienBrebion (en français)
 


Bushcraft Knife Review of ESEE 5 — par BushcraftKnifeReview (en anglais)



29 juin 2011 à 15:17:14
Réponse #3

Jas


Merci pour ce feedback, une fois de plus riche, complet sans chichi  :doubleup:

"Sur ce point, on peut regretter que ESEE ne propose pas l'option pommeau arrondi comme pour le reste de la gamme. "

Et un gros coup de lime?

29 juin 2011 à 15:43:22
Réponse #4

CryptoPanda


Guillaume: "Pommeau arrondi, 1mm d'épaisseur de lame ...(et)... de plaquette en moins"
               
                + Une encoche pour l'index à la base de la lame pour les travaux "de précision".
                + Lame (amha) plus pénétrante, malgré une centaine de grammes en moins pour la cinétique.
                = e.s.e.e. 6 (c'est ce qui a guidé mon choix entre les deux).   

Je suis donc assez d'accord avec Mathieu...

29 juin 2011 à 16:36:47
Réponse #5

guillaume


           
                + Une encoche pour l'index à la base de la lame pour les travaux "de précision".
             

Yep mais on arrive quand même à faire sans.

Citer
  + Lame (amha) plus pénétrante, malgré une centaine de grammes en moins pour la cinétique

Pas dac, c'est ce qui fait l'avantage de ce couteau : puissant, solide, robuste.

a+

29 juin 2011 à 19:51:13
Réponse #6

CryptoPanda


Ah ça, on est d'accord! Le 5 respire le costaud à plein nez!
Je ne remets pas en cause la puissance (de ton bras ;)). Pas plus que la solidité de la lame (le cahier des charges prévoyant l'usage en pied de biche :o)... Donc oui, c'est un robuste!

Néanmoins, je crois me souvenir que la lame du 4 avait très bien passé le "stress test" que tu lui avait fait subir (et vu d'ici, des épreuves très similaires pour le 4 et le 5).
Le 6 étant le "grand frère jumeau" du 4, il ne devrait pas démêriter...

Alors pour la coupe à la volée, le poids et le profil du 5 sont probablement des avantages... Pour les autres travaux et l'entretien, je (à mon humble et très subjectif avis) préfère la lame "lisse" du 6...

Et puis surtout... je lutte... je me débat... pour pas acheté le 5, en plus!!! ;D

29 juin 2011 à 20:36:41
Réponse #7

guillaume


Néanmoins, je crois me souvenir que la lame du 4 avait très bien passé le "stress test" que tu lui avait fait subir (et vu d'ici, des épreuves très similaires pour le 4 et le 5).
Le 6 étant le "grand frère jumeau" du 4, il ne devrait pas démêriter...

Fort probable. N'ayant pas le RC-6, je ne peux pas savoir.

Citer
je (à mon humble et très subjectif avis) préfère la lame "lisse" du 6...

Je ne sais pas ce que tu entends par "par lame lisse" mais il s'agit là du modèle "Plein Edge", sans serration (je ne sais même pas s'il existe avec) donc.

a+

29 juin 2011 à 20:54:53
Réponse #8

Giom


Tout d'abord merci Guillaume pour cet excellent test très complet, comme d'hab, t'assure ! :up:

En ce qui concerne le choil ( encoche pour index ) qui n'est pas présente sur le ESEE5 c'est uniquement pour éviter que la lame se coince dans la tôle lorsqu'on découpe une carlingue d'hélico. Cette modification a été demandée par les instructeurs SERE lors du développement du ESEE5 selon Jeff Randall.

Par contre j'éviterais de faire subir un stress latéral aussi poussé a un ESEE6, beaucoup plus fin ( meme s'il reste très solide ) et plus adapté a un usage polyvalent ( bushcraft, chasse...).

la lame "lisse" du 6...

Je pense que tu voulais dire " l'émouture integrale du 6 " ? ( contrairement a l'émouture "sabre" du 5 ).






29 juin 2011 à 21:30:32
Réponse #9

CryptoPanda


Pour Giom.2: Je manque effectivement de vocabulaire dans ce domaine  :-[ ... merci pour la traduction, c'est exactement ça!

Pour Guillaume:  :doubleup: :doubleup: :doubleup:
Je te prêterais bien mon 6 pour que tu essayes de le tuer au travail... Mais je pleurerais surement après  :'( ... Surtout si tu confirmes à titre posthume que c'était un bon couteau... Je ne l'ai pas torturé mais il ne me donne que des satisfactions en bivouac/bushcraft... A l'occas', j'essayerais de lui faire du mal pour répondre à mes questions (au pire, la garantie est solide)...
Je te souhaite plein de courage pour finir de tester la gamme complête d'e.s.e.e. ;)...

30 juin 2011 à 11:36:45
Réponse #10

Tomm


Bonjour

Bravo et merci Guillaume pour ce test.
 
Je me posais la question est-ce que le ESEE 5 est aussi polyvalent que le ESEE 4 pour le travail de précision ou est-ce que sa lame épaisse est un handicap sur ce point ?
Et c'est moi ou le coating du ESEE 5 tient moins bien que celui du ESEE 4  ? 
 

30 juin 2011 à 18:26:01
Réponse #11

guillaume


Merci :).

Je me posais la question est-ce que le ESEE 5 est aussi polyvalent que le ESEE 4 pour le travail de précision ou est-ce que sa lame épaisse est un handicap sur ce point ?
Et c'est moi ou le coating du ESEE 5 tient moins bien que celui du ESEE 4  ? 

Le RC-4 est un poil pour précis pour les travaux fins effectivement. Mais ce n'est pas tant l'épaisseur de la lame qui influe que l'encoche pour l'index. Seulement attention, il ne faut pas confondre les deux : ils n'ont pas le même usage. L'un est fait pour des travaux en force, l'autre est plus un utilitaire pouvant à l'occasion faire de plus gros travaux.

Sinon, le coating tient aussi bien, seulement le profil de la lame du RC-5 fait qu'il y a plus de frottement à cet endroit (émouture plus "obtus").

a+

30 juin 2011 à 21:55:58
Réponse #12

MikePerrin


  The above review posted by Guillame is by far one of the best knife reviews I have ever seen.  Detailed and precise.  My hat is off to the hard work and time of the reviewer.  I hadn't thought about our instruction sheets being only in English.  Perhaps we can do something about that.  Maybe French and German added also?   Thank you and my apologies for posting in English.  Mike Perrin
Co Owner, ESEE Knives

01 juillet 2011 à 00:43:34
Réponse #13

guillaume


  The above review posted by Guillame is by far one of the best knife reviews I have ever seen.  Detailed and precise.  My hat is off to the hard work and time of the reviewer.  I hadn't thought about our instruction sheets being only in English.  Perhaps we can do something about that.  Maybe French and German added also?   Thank you and my apologies for posting in English.  Mike Perrin
Co Owner, ESEE Knives

Hi Mike !

Many thanks :-[. It'a a just reward to test this knife, because I had it for this.

I think it' a good idea to translate your card in French an German. Lots of people buy an ESEE knife and not everyone speak English. That I love in ESEE's spirit, it's this : I criticized your card in English then you offer to translate it. So you take carre about your clients, it's very good ! And if we can help you... ;).
My apologies too for my bad English. I will translate my review (with my english teacher mom help) but I can't say when.

Bye

01 juillet 2011 à 07:13:26
Réponse #14

mrfroggy


Quand une marque écoute ses "clients", on ne peut qu applaudir des deux mains et deux pieds :doubleup:
J ai l impression qui ils ont modifié quelque peu l étui du ESEE 4? Guillaume avait fait remarquer un clic clic dans l étui, et un couteau qui se sauvait en le secouant. J avais constaté la même chose a l époque sur le mien.
J ai eu un modèle récent entre les pognes, l étui est ajusté plus serré ...
Les Hommes qui sont nés pour jouir véritablement de la vie font ce qui leur plaît, à l’heure où cela leur plaît, et ne perdent pas leur temps à prévoir l’avenir, à se garer de catastrophes imaginaires. (Alfred Capus)

01 juillet 2011 à 11:03:34
Réponse #15

critikal


super revue, comme d'hab
ce couteau me suit depuis plus d'un an pour mes activités outdoor (c'est un achat compulsif pour remplacer un rc-4, j'ai acheté ce couteau pour sa "gueule")
j'ai trois remarques déjà soulignées précédemment:
-le poids (c'est un couteau que "l'on oublie pas" à la ceinture: pour les MUL, on évite...)
-le manque d'une encoche pour l'index car pour certain travaux le doigt vient se placer naturellement sur le ricasso
-et surtout l'étui qui pour moi est perfectible : au départ le couteau était livré avec un étui cordura un peu plus polyvalent.
il existe des options pour transformer cet étui (molle back, molle lock, étui cordura etc etc), mais je trouve dommage que cela n'a pas été prévu avec l'achat de ce couteau.
Au final, après quelques recherches et quelques ratés (achat d'un rat pack 1er modèle) je lui ai trouvé un étui kydex custom doublé d'un tek-lok et d'une pochette maxpé (single sheath)

Mes remarques ne font sans doute pas avancer le schmilblick, mais sont un retour sur une longue periode d'utilisation :)


05 juillet 2011 à 19:53:49
Réponse #16

guillaume


Mon pote tonton, l'aime bien aussi ;).



a+

15 juillet 2011 à 01:48:56
Réponse #17

aquinatis


Perso je ne vois plus trop l'intérêt d'un engin aussi épais, qui plus est avec une émouture de ce type. C'est mieux pour fendre du bois, c'est plus solide, mais 4 mm en épaisseur dans des conditions d'utilisation d'un couteau, ça reste incassable. Alors oui on peut concevoir des couteaux pour passer à travers une carrosserie de bagnole, mais qui du coup font bien plus mal le taf de base qu'on demande à un couteau. Couper par exemple.

15 juillet 2011 à 09:29:44
Réponse #18

Nirgoule


 :up:
Je ne prends connaissance de ce test qu'aujourd'hui.

Excellent test, très précis et judicieux dans les choix de conditions !

Après ça, on ne se dit qu'un chose : "bon sang il me faut ce couteau !"

Du coup je vais lire le test du 4.

Merci Guillaume
"Vous les français vous ne doutez jamais de rien."
"Je doute toujours mais je ne désespère jamais." Maigret

15 juillet 2011 à 12:52:02
Réponse #19

guillaume


Deux questions; 1) Est ce qu'on peut vraiment qualifier une "Longueur de la lame (de la fin des plaquettes à la pointe) : 13,8 cm" de gros couteau de camp?

Pour moi oui. Ayant l'habitude de travailler avec des couteaux de la taille d'un mora, celui-là est un gros couteau de camp. Mais chacun place la limite où il veut bien entendu ;).


Citer
                        2) Ayant déjà manipulé ce couteau, et d'autre dans la même configuration, ne trouves tu pas que le rapport faible longueur/assez forte épaisseur joue en sa défaveur au niveau de la puissance de frappe + le manque de polyvalence? (ni très bon ni mauvais) (la vidéo de wildrunner était un bon exemple)

Perso je ne vois plus trop l'intérêt d'un engin aussi épais, qui plus est avec une émouture de ce type. C'est mieux pour fendre du bois, c'est plus solide, mais 4 mm en épaisseur dans des conditions d'utilisation d'un couteau, ça reste incassable. Alors oui on peut concevoir des couteaux pour passer à travers une carrosserie de bagnole, mais qui du coup font bien plus mal le taf de base qu'on demande à un couteau. Couper par exemple.

Si on veut de la puissance de frappe pour rentrer profondément dans le bois, on prend une machette. Si on veut de la puissance de frappe pour fendre du bois, on prend un merlin.
Pour moi ce couteau est ce qu'est un vieux Land Rover defender à l’industrie automobile. Sauf que des fois y' a pas le choix, il faut le land ;).

Enfin, je répète mais ce couteau m'a agréablement surpris quand au fait de pouvoir aisément le porter à la ceinture (dû aussi au système de port), ce n'est pas comme certains couteaux avoisinant le kilo avec un étui pourri et vendu 400 $  ::).

a+

15 juillet 2011 à 13:34:42
Réponse #20

guillaume


Une caricature en guise de réponse lol bon soit, bon week-end  ;)


Tout a fait  ;). Mais attention, mon but n'est pas de declancher une polémique, juste de percuter les esprit.
Il est clair qu'en rando je ne prendrais pas ce couteau mais son petit frère non plus. Un couteau fixe le plus leger possible et le moins cher possible sera mon choix. En revanche pour des activité militaires je le prendrais bien volontiers.
Toutent question de contexte d'utilisation en fait. Du coup le test est là pour parler du couteau, pas s'il est judicieux ou pas de l'avoir, ça c'est a chacun de voir  ;).

A+

15 juillet 2011 à 13:46:04
Réponse #21

Giom


Perso je ne vois plus trop l'intérêt d'un engin aussi épais, qui plus est avec une émouture de ce type. C'est mieux pour fendre du bois, c'est plus solide, mais 4 mm en épaisseur dans des conditions d'utilisation d'un couteau, ça reste incassable. Alors oui on peut concevoir des couteaux pour passer à travers une carrosserie de bagnole, mais qui du coup font bien plus mal le taf de base qu'on demande à un couteau. Couper par exemple.

Faut pas se fier aux apparences, ce couteau coupe très bien ! Il est juste moins adapté aux travaux minutieux.

En fait le ESEE5 a été créé pour les militaires et le cahier des charges stipulait que le couteau devait être capable d'aider un pilote d’hélicoptère a se désincarcérer de son appareil crashé. Donc possibilités de forcer la porte de l'épave avec le couteau (stress latéral très important sur la lame donc épaisseur de "barre a mine") sans flinguer le tranchant trop vite (d’où l'émouture sabre très "basse" sur la lame) et sans risque de bloquer la lame dans la tôle ( absence de choil ).


Du coup le test est là pour parler du couteau, pas s'il est judicieux ou pas de l'avoir, ça c'est a chacun de voir  ;).


Tout est dit.
   

18 juillet 2011 à 10:39:18
Réponse #22

Norzh


Merci pour ton test Guillaume.

Ce couteau semble être fait pour le SERE, SAR, sauvageo urbano cata survival apocalytic  (bref à tout faire wtshtf).
Il serait intéressant de voir la face "urban cata sere... ".
Tester l’ouverture de porte de voiture/camion… (la porte blindée du voisin  ;#). Ergonomie, fiabilité pour ce type d’exercice…
Efficacité du brise vitre.
Batonnage sur cadenas, chaine, tuyau…
....

24 juillet 2011 à 16:31:41
Réponse #23

HUMAIN-Thierry


Ça vaut ce que ça vaut  ::) mais il y a un gars qui s'est amusé a tailler du béton à coups de marteau avec le modèle en dessous (un RC-4) : http://www.knifetests.com/ratrc4dtest.html

24 juillet 2011 à 19:30:24
Réponse #24

mrfroggy


le genre de test a milles lieu des tests de Guillaume, qui sont eux plein de bon sens.
parce que couper du béton avec un couteau c est particulièrement inutile.
(Et je suis poli ;D)
Les Hommes qui sont nés pour jouir véritablement de la vie font ce qui leur plaît, à l’heure où cela leur plaît, et ne perdent pas leur temps à prévoir l’avenir, à se garer de catastrophes imaginaires. (Alfred Capus)

 


Keep in mind

Bienveillance, n.f. : disposition affective d'une volonté qui vise le bien et le bonheur d'autrui. (Wikipedia).

« [...] ce qui devrait toujours nous éveiller quant à l'obligation de s'adresser à l'autre comme l'on voudrait que l'on s'adresse à nous :
avec bienveillance, curiosité et un appétit pour le dialogue et la réflexion que l'interlocuteur peut susciter. »


Soutenez le Forum

Les dons se font sur une base totalement libre. Les infos du forum sont, ont toujours été, et resteront toujours accessibles gratuitement.
Discussion relative au financement du forum ici.


Publicité

// // //