Aïe, j'ai un peu de mal (mais je ne prétend pas détenir la vérité, loin s'en faut); Je constate plusieurs choses( vous me reprenez si je m'égare)
Si ça caille, pieds nus, y'a pas photo, j'augmente ma capacité à l'hypothermie ( contact permanent sur une surface froide). Comme il fait froid, vasoconstriction donc alimentation de mes tissus en chute libre. Les alpinistes connaissent la suite (comptez vos doigts de pieds ...)
Pourquoi pique-t-on systématiquement les godasses des prisonniers ? Pour ralentir leur capacité à se barrer.
Bon si le prisonnier est comme David, ou un marcheur pieds nus, la manoeuvre pour éviter l'évasion est loupée ( tant mieux), y'a plus qu'a tapisser le parterre de tessons de bouteilles.
Comme Patrick, je pense que l'on augmente également sa capacité à se blesser, et en situation de survie, ben je crois que c'est exactement le contraire qu'il faut chercher à faire ( augmenter sa capacité à rester entier).
Et puis pour la petite histoire, on a connu la chanteuse aux pieds nus ( si si rappelez vous ) dans les seventies, pendant le mvt hippy. N'y aurait-il pas de reminiscence de ce type de mouvement dans la démarche :" écoute ton corps, mon frère, il te parle etc... etc..." ( Je l'avoue je suis un peu allergique, mais c'est moi)
Je resterais donc pragmatique : le verre, ça coupe, le bitume brulant, ça brule etc... Galoper pendant 42,195 km sur une route à 12km/h de moyenne, tu as toutes les chances de te ruiner les genoux, les hanches, les cervicales, si tu le fait pieds-nus. Mais je vous l'accorde les godasses avec des semelles sympas( efficace), c'est recent, mais avant y'avait aussi moins de gens qui se tapaient un marathon pour le "fun".
Tout ça ne veut pas dire que pour moi marcher pieds-nus c'est mal, au contraire, mais juste dans certaines conditions précises en prenant bien garde à l'intellectualisation-psycho-socio-mes-genoux du concept et de sa pratique.
Et puis, même si "la vie c'est pieds-nus", si je me les cailles ( les pieds !) je mets les charentaises !
Mèfiant le Anke hein ?