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Auteur Sujet: JETBOIL HELIOS – Réchaud à gaz – nic-impex.com [Test DM]  (Lu 17701 fois)

29 mars 2011 à 17:50:08
Lu 17701 fois

Mrod


JETBOIL HELIOS



Fiche Fabricant : JETBOIL - http://www.jetboil.com/node/198
Fiche fournisseur : NIC IMPEX - http://www.nic-impex.com/fr/Brands/



Données constructeur

  • Utilisable entre -24°C et +38°C
  • Possibilité de porter à ébullition 24 L d'eau avec une cartouche de 230 g. Temps d’ébullition : 3 min pour 1 L d’eau
  • Poids : 790g
  • Dimensions : 115 x 200 mm
  • Puissance : 2800 Watts

Inclus :

  • Popote 2L FluxRing® avec protection en néoprène
  • Réchaud
  • Bouton d'allumage électronique (piézoélectrique)
  • Trépied de support de cartouche de gaz
  • pare-vent
  • Couvercle supérieur et inférieur servant d'assiettes (le couvercle peut faire office de frisbee pour plus d'amusement en camp)
  • Popote 3L optionnelle (voir Bilan en fin de Compte Rendu)

Prix : aux alentours de 150€ (prix constaté sur internet)

Fiche produit du site officiel constructeur : http://www.jetboil.com/node/198
Notice d'utilisation : http://shop.jetboil.com/files/helios_instr_v1.pdf

Vidéos disponibles sur le web :
New Jetboil Helios – Trailmagazine : http://www.youtube.com/watch?v=Bujo5ZWOFUQ
NEW Jetboil Helios: Group cooking system – PeakSurvival : http://www.youtube.com/watch?v=_HoWGo9f4xI

Je vous invite aussi à aller faire un tour sur l'article du SurvivalWiki consacré aux réchauds à gaz.

Particularités du système

  • Un ensemble compact et complet : qui comprend un réchaud, un paravent, un trépied pour la cartouche de gaz, une popote de 2 litres (ainsi qu’une protection en néoprène pour permettre de la prendre avec les mains lorsqu’elle est chaude) et deux assiettes en plastique (l’une sert de couvercle à la popote et l’autre de protection aux ailettes).
    Le tout avec une cartouche de gaz (grande ou petite, 230 ou 100gr) rentre dans la popote, ce qui en fait un ensemble compact et complet (à l’exception d’un ustensile pour remuer).


      
      
  • La technologie FluxRing® : ce sont des ailettes présentes sur tout le tour du bord de la popote. Elles ont pour but d’augmenter la surface de contact afin d’augmenter l’efficacité thermique du réchaud. Ce type de popote est en train de se généraliser car il permet d’augmenter de 30% l’efficacité, ce qui se traduit par une économie de carburant. Par exemple pour faire bouillir 1L d’eau, il faudra 30% de gaz en moins qu’avec la même popote sans ailettes.


      
      
  • La cartouche de gaz déportée et renversée : une innovation très récente et le Jetboil Helios est l’un des seuls réchauds disponibles sur le marché qui fonctionne de cette façon.
    En premier lieu c’est un réchaud à cartouche déportée (elle n’est pas placée sous le réchaud mais excentrée), chose qui tend aussi à se généraliser car cela permet d’avoir des réchauds plus stables et moins sensibles au vent (car plus proches du sol).
    La réelle innovation réside dans le fait que la cartouche de gaz est à l’envers. Cela a pour conséquence d’envoyer non pas du gaz sous forme gazeuse mais sous forme liquide dans le réchaud. Le gaz passe par la durite et entre dans une pipe en métal qui passe au-dessus du bruleur où il est réchauffé. Sous l’effet de la chaleur il se vaporise pour alimenter le bruleur. Il en résulte une grande puissance même lorsque la température extérieure est négative (ce que je compte bien vérifier durant ce test) et aussi en altitude (car en altitude la pression atmosphérique est inférieure donc les réchauds fonctionnent moins bien).
    Le problème des réchauds à gaz traditionnels est dû à la température de vaporisation du combustible, pour bien comprendre cela je vous renvoie sur l'article du SurvivalWiki consacré aux réchauds à gaz. En résumé, en conditions normales (soit une pression atmosphérique d'environ 1000hpa), le butane se vaporise à partir de 0,5°C, l'isobutane aux alentours de -10°C et le propane à -43°C, en dessous de ces températures les gaz restent sous forme liquide. Par température négative, le butane ne se vaporise donc pas et le réchaud consomme les autres gaz jusqu'à épuisement et arrêt du réchaud alors que la cartouche contient encore du butane (liquide).
    Il y a peu de solutions à ce problème, soit garder ses cartouches au chaud, la journée dans les poches internes des vêtements et la nuit avec soi dans le sac de couchage, soit les réchauffer quand on en a besoin par un moyen X ou Y. Dans les deux cas, il faut isoler la bouteille du sol pendant l’utilisation pour ne pas qu’elle refroidisse trop vite car d’elle-même elle se refroidit ! Pour cause : la vaporisation du gaz consomme de l’énergie et donc refroidit la cartouche et le gaz liquide contenu dedans (alors que dans le cas d'injection de gaz liquide ce refroidissement est presque inexistant).
    Autres avantages, l'injection de gaz liquide évite les pertes de performance quand la cartouche est presque vide et permet de consommer presque l'intégralité du combustible de la cartouche. Enfin contrairement à un réchaud classique qui va consommer prioritairement le propane et isobutane par température négative, les systèmes à injection liquide fonctionnent normalement (ils utilisent tous les gaz, toutes proportions gardées).


Test du Jetboil Helios

Testeur : Mrod, accompagnateur randonnée, activités : vie sauvage et randonnée. J'ai toujours utilisé des réchauds à gaz, notamment deux modèles de randonnée légers le Coleman F1 Lite et surtout le Pocket Rocket de MSR. J'en ai souvent un en back-up même lorsque j'ai prévu de faire du feu pour la popote, et j'avais tendance ces dernières années à privilégier les brindilleurs qui sont plus légers en général mais pour des raisons de confort lors des sorties en famille le réchaud à gaz reste d'actualité.
Je souhaitais depuis longtemps passer à un réchaud à cartouche excentrée car largement plus stable, notamment avec une popote de grande contenance, même si plus lourd.

Cadre :
Diverses randonnées entre décembre 2010 et septembre 2011 et deux semaines en appartement.
Il était important pour moi de tester l’ensemble, et à côté de tester la popote dans d’autres configurations, car c’est un type de produit qui tend à se généraliser et qui mérite selon moi d’être testé seul même si dans le cas présent elle fait partie d’un ensemble complet.


Premières impressions
Déballage : Produit très bien pensé. Il est très compact (20cm de diamètre et 11,5 de hauteur). Une fois monté l’ensemble est bas et très stable (le réchaud fait 8cm de hauteur, 16cm avec la popote).
L'assemblage est très facile. On fixe le bruleur sur sa base, on relève les trois supports de la popote qui sont repliés, on clipe le trépied sur le support d'alimentation, on visse la cartouche et c'est bon. Ça prend trente secondes à tout casser quand on n'a pas l'habitude.

Premières utilisations : Ce n’est pas un réchaud mais un réacteur d’avion ! La flamme est impressionnante.




La stabilité est parfaite quel que soit le terrain, une fois la popote en place aucune chance qu’elle ne bouge car elle s’emboite sur le réchaud.
La popote remplie à moitié d’eau (1L), en quelques secondes les premières bulles apparaissent, impressionnant.  



Remarquez l’efficacité du système FluxRing : on remarque une concentration des premières bulles sur
le contour de la popote et au centre alors que sur une popote traditionnelle les bulles sont seulement au centre.



En trois minutes, on obtient une ébullition franche :




Lors du premier arrêt du réchaud, j’ai eu un peu peur car une fois le robinet fermé il continuait de fonctionner (à plein régime). C’est une conséquence de l’injection de gaz liquide, il faut une vingtaine de secondes* pour vider complètement le gaz du système et donc que le réchaud s’arrête.
*moyenne faite sur dix arrêts chronométrés





Vérification des données constructeur
En ce qui concerne le temps d'ébullition rien à redire, la moyenne est de 3 minutes en conditions normales (altitude 300m, température ambiante 20°C et eau aux alentours de 15°C). Je n'ai pas vidé une grosse cartouche de gaz juste pour vérifier qu'on peut faire bouillir 24L d'eau mais je parlerai de sa consommation plus loin.

En ce qui concerne le poids, il est légèrement plus élevé, 820gr pour l'ensemble contre 790gr annoncé, rien de dramatique.


Ensemble complet hormis protection néoprène 799gr. Popote seule 419gr. Réchaud seul 299gr

Le réchaud s’est très bien comporté durant les essais en randonnée même par température négative. L’ensemble est parfait pour deux personnes, la contenance de la popote montre ses limites quand on cuisine pour trois adultes (ou deux adultes et deux enfants) mais cela reste gérable.

On s’habitue très vite à ne plus attendre longtemps que l’eau soit chaude. Le Jetboil Helios est aussi très performant avec d’autres récipients, je l’ai souvent utilisé avec ma bouilloire de randonnée.

Le bruleur n’est pas très stable à feu doux, la baisse de pression dans la pipe d’admission a pour conséquence l’extinction du bruleur. Il faut baisser le feu petit à petit pour arriver à avoir une petite flamme stable afin de réchauffer ou faire mijoter les plats.
Pour la plupart des utilisateurs cela ne dérangera pas trop mais moi j’aime cuisiner en randonnée, ça fait longtemps que j’ai abandonné les plats lyophilisés.
La popote a une fâcheuse tendance à accrocher en son centre (je chipote), mais elle est graduée ce qui est un plus. Elle a aussi une très faible inertie thermique : elle chauffe très vite mais refroidit aussi très vite. C’est le prix à payer avec les popotes de randonnée sinon on se trimballe avec la vielle marmite en fonte de mamie.
 
L’allumage piezo (électronique) … Au départ je trouvais que ça faisait gadget mais une fois qu’on y a gouté difficile de s’en passer. Même si j’ai toujours un briquet sur moi (en plus d’une pyrobarre) c’est tellement confortable de n’avoir qu’à presser un bouton surtout quand on a des moufles.
De plus, ce système, identique à celui des briquets (qui n’a rien d’électronique, en fait c’est la percussion d’un cristal de quartz qui produit l’étincelle*), n’est pas sensible au froid contrairement à un briquet à pierre.
* « L'effet piézoélectrique direct permet de générer de très fortes tensions, supérieures à la tension de claquage de l'air 30 kV/cm pour un écartement de quelques millimètres. Lorsque cette tension est atteinte, une étincelle de décharge est produite et mise à profit pour allumer le gaz du briquet ou de la gazinière. » Source : Wikipedia Piézoélectricité




Les assiettes sont très pratiques et surtout celle qui fait office de couvercle rend la popote bien hermétique ce qui permet de l’utiliser comme contenant pour un repas préparé la veille, une salade de riz par exemple. En pressant bien le couvercle en son centre, on crée une dépression dans le récipient ce qui empêche toute ouverture intempestive dans le sac à dos.

En Janvier j’ai déménagé et je n’avais pas de gazinière à mon arrivée, alors j’ai fait toute ma cuisine sur le réchaud, quoi de mieux que deux semaines d’utilisation intensive pour le tester. Première constatation : la puissance de l’ensemble n’est pas due qu’à la popote, même avec des casseroles ou poêles traditionnelles il est impressionnant.
Pour en être sûr j’ai fait (par la suite) un petit comparatif entre ma gazinière et le réchaud avec la même casserole et la même quantité d’eau, même sur le plus gros feu je n’arrive pas à atteindre les performances du réchaud. J’ai même utilisé le réchaud pour forger des petites boucles en acier que je fabrique pour certaines de mes créations. J’ai beaucoup de mal à faire la trempe correctement avec ma gazinière car la chauffe est rarement homogène, mais avec le réchaud c’est nickel et beaucoup plus rapide.

Après m’est venue l’idée de faire un comparatif entre la popote et une casserole Téfal de même diamètre (avec la même quantité d’eau), toutes deux utilisées sur le réchaud. La différence de temps pour parvenir à ébullition est impressionnante, presque le double.
J’ai testé la popote sur un réchaud à bois et les performances sont tout aussi impressionnantes. De même sur un feu de camp, surtout que grâce à la couronne d’ailettes la popote n’étouffe pas les braises. Par contre ça encrasse les ailettes (ce qui réduit les performances à la longue) et c’est très galère à nettoyer (faut laisser tremper longtemps puis brosser). Il n’y a qu’avec un réchaud à bois à double combustion qu’on ne rencontre pas ce problème.

Après plusieurs jours d’utilisation intensive le bruleur a commencé à déconner par moments, la combustion se faisait très mal, il crachotait avec une flamme orange. J’ai attendu pour voir si ça continuait.
Par la suite lors de randonnées il a recommencé, par moments. J’ai remarqué que cela ne se produisait que lorsque je faisais mijoter des plats, le tube d’injection, où le mélange air/gaz se fait, était très chaud (changement de couleur).
Durant l’été il s’est mis à fonctionner de plus en plus mal, perte progressive de puissance, alors j’ai fait l’entretien de l’injecteur. C’est une opération très facile malgré la complexité du système, toutes les pièces se démontent facilement avec une pince ou clé. Nettoyage de l’injecteur avec une brosse à dent et un chiffon puis remontage. Suite à cela plus aucun problème d’aucune sorte, il fonctionne comme au départ, c’est probablement l’encrassement qui était à l’origine de ces dysfonctionnements.
J’ai nettoyé l’injecteur après un peu plus d’un mois d’utilisation (toutes utilisations mises bout à bout).
En ce qui concerne les assiettes, j’ai fait un peu fondre le bord de celle qui fait office de couvercle mais rien de grave.


Test en conditions extrêmes
Hélas l’hiver n’a pas été très froid ici et il a très peu neigé (en montagne), du coup je n’ai pas pu vérifier la promesse du constructeur quant à l’utilisation jusqu’à -24°C, je n'ai pas pu descendre jusqu'à cette température mais je pouvais descendre à -18°C très facilement en mettant l’ensemble dans mon congélateur pendant une nuit (y compris la cartouche de gaz)… Pour rester dans le cadre d'un test par température négative, j'ai porté une grosse paire de moufles. Je n'ai rencontré aucun problème pour monter le réchaud ou l'allumer malgré cela.
Et là, surprise… Il s’allume du premier coup et fonctionne presque à pleine puissance (Cqfd : j’ai utilisé une cartouche de mélange spécial : butane, propane, isobutane qui limite les pertes de puissance dûes au froid et/ou à l’altitude). Ses performances sont forcément réduite, il a mis 4 minutes 30 pour faire bouillir un litre d’eau, mais le simple fait qu’il fonctionne est une performance en soi. Honnêtement j’avais un gros doute quant aux promesses du constructeur mais j’ai été bluffé. Un réchaud à gaz traditionnel en dessous de 0°C fonctionne à peine voire pas du tout, mais au-delà de -5°C, même avec un mélange spécial, la plupart ne fonctionnent plus du tout.


L'ensemble dans le congélateur, NB: la cartouche de gaz est à l'intérieur.



La taille de la flamme avoisine les 20cm au démarrage contre 30cm en temps normal.



Remarquez le givre sur la molette d'alimentation.

Je n'ai pas pu tester le réchaud à haute altitude, mais sur le net on trouve un récit de personnes l'ayant utilisé jusqu'à 5500m d'altitude avec des températures négatives sans constater de baisse de performances mais ils avaient conservé leurs cartouches de gaz au chaud. Source : http://expe-pyrenees-perou.blogspot.com/2011/08/test-matos-1-le-rechaud-jetboil-helios.html


Bilan

Points positifs :

  • Complet et compact : Réussir à assembler un ensemble aussi compact ayant les mêmes performances à partir de produits achetés séparément serait un vrai casse-tête.
      
  • Système très puissant : performances exceptionnelles même en conditions extrêmes.
      
  • La popote très performante : qui peut servir avec un autre type de réchaud (brindilleur par exemple pour des sorties plus MUL*). De capacité très correcte pour deux, voire trois personnes.
    *Marcheur Ultra Léger

NB : Jetboil propose un autre ensemble nommé Hélios Guide, identique à celui-ci mais avec une popote supplémentaire de 3 litres de contenance ce qui offre plus de confort et est optimisé pour quatre à cinq personnes (deux récipients et donc quatre assiettes). Cette popote de 3 litres est disponible seule en option. Hélios Guide : http://www.jetboil.com/node/199.

Points négatifs :

Il n'y avait rien à signaler jusqu'à la rédaction de ce compte-rendu, lorsqu'en faisant des photos j'ai remarqué un point d'usure anormal sur le raccordement du système piezo. Effectivement celui-ci est fixé directement sur le flexible en métal d'alimentation en gaz et le frottement de l'un contre l'autre a entamé la gaine du câble.
Pour éviter que cela ne s'aggrave j'ai désolidarisé le bouton piezo du flexible d'alimentation. À noter que le piezo fonctionne encore correctement, seule la gaine de protection de l'isolation du fil est entamée.



Autres points :

  • La consommation en gaz : Malgré sa puissance, le Jetboil Helios a une consommation tout ce qu’il y a de correct. Durant les deux semaines de test intensif je n’ai utilisé qu’une seule grosse cartouche alors qu’il servait à la préparation de tous les repas et chauffait l’eau pour le café et le thé. En randonnée la consommation était inférieure (cuisine moins élaborée) : environ une petite cartouche par semaine pour deux personnes.
      
  • Le poids de l’ensemble : Au départ je me suis dit que c’était beaucoup, mais en cherchant un peu je me suis rendu compte qu’on peut difficilement faire plus léger sans perdre en performance, ou sans augmenter la facture considérablement (regardez le prix d’une popote de 2L en titane).
      
  • Le prix : Je le trouvais élevé au départ, puis j’ai fait un calcul vite fait en additionnant le prix d’un réchaud puissant, une popote de deux litres, un pare-vent et deux assiettes de randonnée. Au final en achetant tout séparément cela revient plus cher, surtout si l'on choisit des produits utilisant les même technologies.


Cordialement,
Nico
« Modifié: 22 septembre 2011 à 18:10:59 par Mrod »
"faut JAMAIS décramponner ! Et s'accrocher à la vie comme un morpion sur un poil de cul !  Parce qu'il y a toujours un espoir, même mince" Anke *Master survivor*

19 septembre 2011 à 17:35:56
Réponse #1

Kilbith


Suggestions :

1. Tu pourrais décrire un "cycle d'utilisation" ? Il me semble qu'il faut démarrer en phase gazeuse puis retourner la cartouche pour passer en phase liquide (dans ce cas on commence par consommer le propane qui fonctionne jusqu'à des températures bien négatives)...

...mais peut être que je me trompe et que l'on peut démarrer directos en phase liquide.
...mais peut être que l'on peut préchauffer le tube avec un briquet comme un réchaud essence et démarrer directement en phase liquide, la vaporisation se faisant dans le tube chaud (mais là je crains le "pandalagueule")

2. le bruleur ressemble à un bruleur Primus. Le tube de détente est donc très bas ce que je trouve gênant quand le sol est sale. Il faut alors une base pour recevoir la popote, par exemple un bout de contreplaqué léger. Encore plus dans la neige (le réchaud s'enfonce) ?

Did
« Modifié: 23 septembre 2011 à 09:11:52 par kilbith »
"Vim vi repellere omnia jura legesque permittunt"

20 septembre 2011 à 15:05:18
Réponse #2

Mrod


Suggestions :

1. Tu pourrais décrire un "cycle d'utilisation" ? Il me semble qu'il faut démarrer en phase gazeuse puis retourner la cartouche pour passer en phase liquide (dans ce cas on commence par consommer le propane qui fonctionne jusqu'à des températures bien négatives)...

...mais peut être que je me trompe et que l'on peut démarrer directos en phase liquide.
...mais peut être que l'on peut préchauffer le tube avec un briquet comme un réchaud essence et démarrer directement en phase liquide, la vaporisation se faisant dans le tube chaud (mais là je crains le pandalagueule)

2. le bruleur ressemble à un bruleur Primus. Le tube de détente est donc très bas ce que je trouve gênant quand le sol est sale. Il faut alors une base pour recevoir la popote, par exemple un bout de contreplaqué léger. Encorep lus dans la neige (le réchaud s'enfonce)?

Did

Bonjour Did,
Inutile de commencer en phase gazeuse même à -18° il a démarré directement avec la cartouche à l'envers alors qu'elle avait elle aussi passé la nuit dans le congélo.

J'ai pas eu de soucis avec le tube de détente en rando. Pour ce qui est de s'enfoncer dans la neige j'ai pas pu tester car j'ai reçu le réchaud en janvier et il n'y avait plus de neige par chez moi. Je pense qu'il s'enfoncerait car les pieds chauffent légèrement mais il suffirait de le caler sur un support quelconque comme le couvercle inférieur de la popote (ce que j'ai déjà fait) et ça l'isole sans endommager l'assiette car comme je disais les pieds chauffent mais pas suffisamment pour faire fondre le plastique.

Edit: Je viens de penser à autre chose concernant l'utilisation directement sur la neige. Le pare vent est situé à seulement 5mm au dessus des pieds ce qui fait que si le réchaud commence à s'enfoncer il va se caler sur le pare vent qui lui n'est pas chaud ou très peu et si la neige est suffisamment dure (ne serait-ce qu'un peu tassée) il se peux que cela suffise pour supporter l'ensemble car les pressions de fixation du pare vent tiennent très bien.

Nico
« Modifié: 22 septembre 2011 à 16:12:11 par Mrod »
"faut JAMAIS décramponner ! Et s'accrocher à la vie comme un morpion sur un poil de cul !  Parce qu'il y a toujours un espoir, même mince" Anke *Master survivor*

20 septembre 2011 à 17:39:50
Réponse #3

Kilbith


Bonjour Did,
Inutile de commencer en phase gazeuse même à -18° il a démarré directement avec la cartouche à l'envers alors qu'elle avait elle aussi passé la nuit dans le congélo.

Je viens de tester, c'est vrai que c'est OK à température ambiante. Peut être est-ce spécifique à ce type particulier de bruleur Primus avec le gros tube de détente ? 

Comme j'utilise la méthode "phase liquide" pour le gaz depuis longtemps...je devais à l'époque passer par la phase gazeuse pour bien chauffer la base du réchaud qui généralement ne possédait pas de réchauffeur (vieux modèles camping gaz tristar). La manip était nécessaire sinon : grosses flammes.

Évidemment je ne recommande pas du tout ce type de manipulation dangereuse, particulièrement avec un réchaud sans "réchauffeur".


Je dois dire que j'ai appris quelque chose.  :love:

Cela va faire économiser du propane (même si l'idée de préchauffer le tuve en phase gazeuse n'est certainement pas mauvaise.e:


Citer
J'ai pas eu de soucis avec le tube de détente en rando. Pour ce qui est de s'enfoncer dans la neige j'ai pas pu tester car j'ai reçu le réchaud en janvier et il n'y avait plus de neige par chez moi. Je pense qu'il s'enfoncerait car les pieds chauffent légèrement mais il suffirait de le caler sur un support quelconque comme le couvercle inférieur de la popote (ce que j'ai déjà fait) et ça l'isole sans endommager l'assiette car comme je disais les pieds chauffent mais pas suffisamment pour faire fondre le plastique.
L'assiette résisterait durablement à la chaleur selon toi ?

Citer
Edit2: Je viens de penser à autre chose concernant l'utilisation directement sur la neige. Le pare vent est situé à seulement 5mm au dessus des pieds ce qui fait que si le réchaud commence à s'enfoncer il va se caler sur le pare vent qui lui n'est pas chaud et si la neige est suffisamment dure (ne serait-ce qu'un peu tassé) il se peux que cela suffise pour supporter l'ensemble car les pressions de fixation du pare vent tiennent très bien.
Dans ce cas, en absence de ventilation on risque d'augmenter dangereusement le dégagement de Monoxyde de Carbone. Danger.


« Modifié: 23 septembre 2011 à 09:13:01 par kilbith »
"Vim vi repellere omnia jura legesque permittunt"

21 septembre 2011 à 16:06:39
Réponse #4

Kilbith


Re,

Ce qui est intéressant avec ce type de réchaud c'est qu'il permet d'utiliser un réchaud à gaz en conditions très froide à la place d'un réchaud à essence.

Et là....c'est vraiment mieux. En hiver on est amené à cuisiner dans l'abside quand ça bastonne dehors. Or, l'utilsation d'un réchaud à essence dans une tente, même dans une abside est compliqué et   :down: :down: :down:

On risque de se geler les doigts avec le carburant, c'est complexe à monter et le démarrage est génial pour enflammer la tente (on est obligé d'allumer dehors) et finir au mieux sans tente dans la tempête, au pire grand brûlé. A la fin il faut gérer le bouzin, on met du carburant sur ces gants....etc. Et l'essence c'est plein de joints qui ne demandent qu'à fuir. Et il faut gérer le remplissage de la petite bouteille à partir du jerrycan. Au stockage tout est bien dégueux, ça sent mauvais et ça suinte.

L'avantage de l'essence c'est le poids car sur le long terme on transporte moins de contenant. L'autre avantage c'est le fait que l'on puisse trouver du carburant partout. Mais cela veut dire de l'essence pour voiture et non le carburant idéal (genre Coleman) : de plus gros problèmes encore en utilisation hivernale (je ne parle même pas de l'utilisation de Gasoil).

La faible consommation de ce "tout en un" représente une alternative alléchante en terme de facilité et de sécurité d’utilisation si on est sur de trouver du gaz...et je ne suis pas certain que le poids soit si handicapant.

Did qui se triture les méninges en préparation d'un truc en hiver bien caillant et qui trouve plein de défaut à son MSR whisperlite dans ces conditions avec des gants.  :-\
"Vim vi repellere omnia jura legesque permittunt"

22 septembre 2011 à 12:01:56
Réponse #5

Mrod


Bien vu Did,

Pour info, Coleman commercialise un réchaud multi-combustible, gaz ou essence, qui fonctionne avec injection de gaz liquide aussi. C'est un produit complètement différent de celui dont on parle ici mais l'idée est très bonne.

Nico
« Modifié: 22 septembre 2011 à 16:16:27 par Mrod »
"faut JAMAIS décramponner ! Et s'accrocher à la vie comme un morpion sur un poil de cul !  Parce qu'il y a toujours un espoir, même mince" Anke *Master survivor*

22 septembre 2011 à 12:32:02
Réponse #6

Kilbith


Bien vu Did,

Pour info, Coleman à sorti un réchaud multi combustible, gaz ou essence, qui fonctionne avec injection de gaz liquide aussi. Il est plus cher (150€ le réchaud seul) mais c'est un produit hyper polyvalent je trouve.

Si tu parles du Coleman Xtrem Canister...je pensais qu'il n'était plus en vente.

http://www.clubtread.com/ArticleDetail.aspx?ID=60
"Vim vi repellere omnia jura legesque permittunt"

22 septembre 2011 à 15:22:34
Réponse #7

Mrod


Non Did c'est le Coleman Fyrestorm. Je viens de remarqué une différence importante avec l'hélios, le robinet d'alimentation est situé après le flexible et avant la pipe d'admission (voir photo). Après l'arrêt du réchaud et débranchement de celui-ci qu'en est-il du combustible liquide situé dans le flexible? Avec le gaz il se vaporise mais c'est une perte brut en combustible car non utilisé et avec l'essence ?? Elle coule du flexible et risque de s'en foutre partout.



Nico
« Modifié: 22 septembre 2011 à 16:25:09 par Mrod »
"faut JAMAIS décramponner ! Et s'accrocher à la vie comme un morpion sur un poil de cul !  Parce qu'il y a toujours un espoir, même mince" Anke *Master survivor*

22 septembre 2011 à 18:02:32
Réponse #8

** Mathieu **



22 septembre 2011 à 18:18:01
Réponse #9

Mrod


J'avais pas répondu à certaines questions Did:


Citer
J'ai pas eu de soucis avec le tube de détente en rando. Pour ce qui est de s'enfoncer dans la neige j'ai pas pu tester car j'ai reçu le réchaud en janvier et il n'y avait plus de neige par chez moi. Je pense qu'il s'enfoncerait car les pieds chauffent légèrement mais il suffirait de le caler sur un support quelconque comme le couvercle inférieur de la popote (ce que j'ai déjà fait) et ça l'isole sans endommager l'assiette car comme je disais les pieds chauffent mais pas suffisamment pour faire fondre le plastique.
L'assiette résisterait durablement à la chaleur selon toi ?
Oui je pense, sauf si on fait tourner le réchaud pendant deux heures d'affilé car même si les pieds chauffent peu à la longue... Dans tout les cas on peux utiliser autre chose pour isoler les pieds de la neige comme trois petit cailloux ou bout de bois.


Citer
Je viens de penser à autre chose concernant l'utilisation directement sur la neige. Le pare vent est situé à seulement 5mm au dessus des pieds ce qui fait que si le réchaud commence à s'enfoncer il va se caler sur le pare vent qui lui n'est pas chaud et si la neige est suffisamment dure (ne serait-ce qu'un peu tassé) il se peux que cela suffise pour supporter l'ensemble car les pressions de fixation du pare vent tiennent très bien.
Dans ce cas, en absence de ventilation on risque d'augmenter dangereusement le dégagement de Monoxyde de Carbone. Danger.
Bien vu cette remarque !
Dans le contexte, utilisation sur la neige par températures très basses. Je pense que tous les gaz de combustions vont s'envoler (car chaud) mais j'essayerai cet hiver et j'en parlerai dans le compte rendu longue durée. Après on peux faire une petite tranchée sous le réchaud pour que l'air circule normalement.

Nico
"faut JAMAIS décramponner ! Et s'accrocher à la vie comme un morpion sur un poil de cul !  Parce qu'il y a toujours un espoir, même mince" Anke *Master survivor*

 


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