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Auteur Sujet: renforcer le mental?  (Lu 15179 fois)

11 février 2011 à 18:52:28
Réponse #25

Cabochard


Le mental, un sujet vaste avec  6,5 milliards de réponses.
Définir en premier pourquoi l’on désire un mental d’acier.
Si c’est pour aller en vacances depuis trente ans dans le même endroit à la même place cela n’aura pas la même importance qu’un unijambiste qui fut le premier à traverser le Groenland à pied.
Le mental est un mécanisme qui se travaille comme des sorties vélos, kayak ou autres. Tout doux au départ, commencer à découvrir la forêt de limites que notre éducation nous a inculqué. Ensuite savoir pourquoi ont nous les a transmis. Une mère qui dit à son enfant : « fait attention tu vas te faire mal » met déjà une limite à son gamin, comme cet officier qui dans l’hélico regarde droit dans les yeux un bleu en lui disant : « j’ai déjà fait toute les guerres du monde alors tu ne vas pas  m’emmerder tu saute et tu obéis même s’il y a du grabuge ! »
Décortiquer ses limites sans jamais les dépasser car c’est une mort programmée, mais les découvrir.
Ne pas prendre les conseils des autres pour comptant, mais découvrir qu’aujourd’hui on peu  faire ça parce que c’est le moment…
Bien sur une forme physique irréprochable est nécessaire (quoi que !), mais où ça devient intéressant c’est quand le mental prend le dessus du corps qui dit je souffre.
J’ai lu quelques livres sur la préparation physique et j’ai toujours été surpris du vide qu’il y a sur le côté émotif qui va donner le coup de pouce en plus.
Mon expérience de renforcer son mental a commencé quand à 18 ans sur le conflit du Liban je me suis retrouvé amputé de la jambe droite.
Grace à ça, oui je dis bien grâce a cela j’ai su que je rentrais dans un dojo où l’on allé m’apprendre à devenir un combattant pacifique. On m’a dit ce que je pouvais et ne pouvais pas faire. J’y ai cru un instant et tout ceux qui encore aujourd’hui par ignorance, peur me disent tu ne pourras pas le faire ont été à leur insu mes profs de mental.
Chaque seconde est une séance de préparation, un matin, il pleut, il vente, c’est peut être le moment de prendre son vélo et  faire une longue sortie. La route glisse, l’eau ruissèle sur le visage, on commence à avoir froid. Deux solutions arrêter ou continuer. Je continue toujours et au lieu de penser noir, je positive. S’il pleut aujourd’hui ce sera tout benef dans ma prochaine aventure qui me mènera en Alaska ou il ne cesse jamais de flotter, je vais travailler le côté émotif, mes pensées me mèneront sur un feu de cheminé au milieu d’une forêt du Yukon, sur le regard ébahi d’un automobiliste qui me double et me fait un signe de la main pour me féliciter…
Ensuite le pourquoi on est là, ni le passé ni le futur doivent être des ennemis juste un présent. Quand le corps rentre en souffrance il lui amène, les idées noires, la haine, la rage ce n’est pas ça qui vous fera avancer. Un proche qui t’a trahi surgit l’esprit, comme le boxeur sur le ring esquiver le coup et passer à autre chose, on a le droit d’avoir ces noirceurs, mais elles doivent glisser come le fleuve qui rencontre le bloc de granit sur sa route, il ne le fracasse pas, mais il le contourne.
J’ai traversé l’Atlantique à la rame, l’océan me rendait malade, me secouait, je lui parlais mal, je l’insultais… Quelle erreur, il m’aura fallu 30 jours pour m’assagir et lui présenter mes excuses car si j’étais là c’était mon choix et finalement je l’ais pris comme prof de mental. 54 jours de rame pour commencer à comprendre pourquoi j’avais perdu une jambe…
Depuis j’ai enchainé les premières mondiales dans l’aventure extrême et mon mental s’est endurci que par l’amour de la vie. Je sais que la rage, la violence, la vengeance, ne sont que de faux  profs de mental.
Ma bafouille est longue, mais je crois que la base de la vie à part l’amour c’est échanger…
Bon vent à tous

http://www.boutdevie.org/categorie/blog-frank-bruno/
Chaque jour est une aventure,
chacun est libre d'être l'explorateur de son âme...

11 février 2011 à 22:40:38
Réponse #26

Cleric


Un mental fort, est-ce que ça peut se travailler? J'en sais rien  ;#

Vis-à-vis de cela, j'ai plus d'interrogations que de certitudes.

Par exemple, prenez les gens qui ont survécu pendant 4 ans aux camps de concentration, que l'on a secouru alors qu'il ne leur restait plus que de la peau et des os et puis qui ont mené leur barque sur le fleuve de la vie jusqu'à atteindre les 90 ans. Ces gens là n'ont pas, avant leur déportation, jeuné dans des grottes en position du lotus au plus froid de l'hiver du Toungouska septentrionnal afin de se préparer à survivre à un holocauste. Ils voulaient vivre! Plongés dans des circonstances extrêmes, ils ont développé des stratégies pour atteindre leur objectif ultime: s'en sortir vivants. Dans ce cas-ci, face à un objectif extrèmement haut placé (survivre à un camp d'extermination), certains individus auraient construit les schémas mentaux adaptés à l'épreuve en question. Comment?

D'un autre côté, il y à des gens qui se laissent mourir dès qu'ils sont plongés dans des circonstances qu'ils jugent trop difficiles, voire qui se donnent volontairement la mort. Pourquoi?

Je crois que "muscler", le mental n'est pas un fin en soi mais un effet secondaire des epreuves de la vie survenues par le fait du hasard  et desquelles on aurait triomphé gâce à des schémas mentaux adaptés. Ces schémas sont-ils innés, acquis ou une combinaison des deux?

Pour en revenir à la théorie des cafards, quand t'auras vraiment très très faim, les vers de terre, tu les mangeras et même avec délectation parce qu'une bonne source de protéines, à deux doigts de la mort par privation calorique, ça ne se refuse tout simplement pas; moral bodybuildé artificiellement ou pas. Cela grâce à l'inné car tes ancêtres d'il y a 2 millions d'années étaient des omnivores opportunistes qui ne crachaient pas sur non plus sur un bon bout de charogne ou sur une bonne grosse chenille tortillante. Et grâce à l'acquis, parce que tu connais une petite recette de cuisine sauvage pour les fristouiller afin qu'ils soient plus digestes et débarrassés de certains  germes pathogènes.

Cleric, un peu confus  :-\
« Modifié: 11 février 2011 à 22:51:53 par Cleric »
"...And we shall know no fear"

11 février 2011 à 23:42:48
Réponse #27

Rod


je me suis retrouvé amputé de la jambe droite.
Grace à ça, oui je dis bien grâce a cela j’ai su que je rentrais dans un dojo où l’on allé m’apprendre à devenir un combattant pacifique.
C'est ça pour moi le mental... Transformer en énergie motrice positive tout ce que la vie peut nous jeter de difficile à la gueule... Sans se plaindre, sans regarder avec jalousie les "chances" que d'autres ont prétendument eus mais en créant les siennes...
Prendre chaque chose difficile comme une occasion d'apprendre...

12 février 2011 à 00:37:00
Réponse #28

Solstice


En complétant ce que je disais au début du fil (comme quoi à part le vécu, c'est dur de "s’entraîner"), je rajouterais par rapport à mon vécu quelques points qui m'ont permit de tenir le coup, et qui me le permettent encore aujourd'hui :

-Garder l'espoir, l'espoir que la roue tourne, que ça ira mieux un jour. C'est vraiment pour moi le plus important.

-Rester optimiste : essayer de voir les contreparties positives, ça permet de compenser le négatif. Et en cherchant bien, il y en a toujours, ne serait-ce que de la leçon à en tirer.

-Pratiquer l’auto-dérision : Etre le premier à être critique envers soi-même, ça aide beaucoup pour encaisser.

-Vivre sans regrets/N'avoir rien à perdre/Se considérer comme déja mort : Ça peut paraître "bizarre" au premier abord, mais ça permet de nous remettre à notre place. Garder à l'esprit que demain tout peut être finit, ne serait-ce que parce que vous ne regarderiez pas en traversant la route, ou parce que vous pourriez glisser dans votre salle de bain, bref, ce ne sont pas les "occasions" qui manquent, et ça permet d'apprécier d'être en vie. En tout cas ça été le cas pour moi.

J'imagine cependant que ces quelques points ne sont pas applicables à tout le monde...

Mes deux roubles...

12 février 2011 à 02:06:47
Réponse #29

zapi


"Quel utilité de ce "hive mindset" si dans la situation ou on en aurait besoin on se retrouve tout seul, c'est à dire le cas le plus fréquent quand on se retrouve dans la m*rde?
C'est pas une vanne, hein? C'est juste que je trouve que les limites de l'analogie sont vite atteintes...ou bien j'ai pas pigé l'analogie."
les humains vivent en groupe presque tout le temps, si tu sais coopérer avec les autres tu evites pas mal de problèmes, faut supporter leurs sautes d'humeurs, leurs exigences, leurs sentiments, ce serait parfois plus facile de s'isoler, de "fuir", de s'énerver, plus facile ou plus rapide, apprendre a faire sa place parmi les autres sans "violence" et sans s'écraser (et garder sa personnalité )  necessite une certaine force mentale:combien de suiveurs, de souffre douleur, de petits chefs ( pseudo alpha ) si tu es toi meme au milieu des autres, fort dans ton mental, équilibré alors tu peux te passer des autres pour exister. c'est juste mon avis.
bon je vais aller euthanasier un cheval. :down:

12 février 2011 à 04:46:06
Réponse #30

mrmagoo


Citer
tu peux te passer des autres pour exister.
C'est justement en ça que je trouvais que l'analogie utilisée (les insectes sociaux) ne collait pas, vu qu'ils ne peuvent justement pas se passer les uns des autres...enfin bref, c'est juste un problème de sémantique, c'est pas important.
Dolus an virtus quis in hoste requirat ?

12 février 2011 à 08:42:44
Réponse #31

b@s


pas grand chose à ajouter, mais j'aime beaucoup la vision de cabochard, pleine de courage et surtout d'optimisme. :up:

toutefois, à sa différence, je pense qu'il est sage aussi parfois de savoir se forcer à renoncer  (genre il pleut, j'ai pris mon vélo, ça fait trois fois que je me croute ...faut rentrer !)


12 février 2011 à 09:48:59
Réponse #32

Leif


Citer
savoir se forcer à renoncer  (genre il pleut, j'ai pris mon vélo, ça fait trois fois que je me croute ...faut rentrer !)

he non, soit tu te poses.

soit tu roules avec les pieds bien écarter pour te stabiliser.

il y a toujours une solution, et si elle n'existe pas tu l'inventes.

12 février 2011 à 10:06:45
Réponse #33

b@s


mouais ... j'en connais comme ça qui ont terminé par appeller au secours le PGHM vers Chamonix parce qu'ils ne voulaient pas faire demi tour ... 

je suis convaincu qu'il faut savoir renoncer pour revenir mieux préparé ... m'enfin c'est mon avis

12 février 2011 à 12:07:00
Réponse #34

tora


Tous à fait d'accord avec rod mais sait travaille sur soi-meme sait dur mais sa payer...

12 février 2011 à 12:40:34
Réponse #35

Patrick


Beaucoup veulent un mental de guerrier à faire pâlir d'envie la princesse séquestrée par le méchant magicien, un statut qui valorise. Pour ce il sont prêt à tous les sacrifices.

Mais ce matin au cours de SD gratuit, à 9h un samedi matin, où on met en pratique les principes débattus ici, nous étions 5, enseignant compris.

Peut-être trop "ordinaire" comme effort.

Par contre, pour les 4 qui étaient là, deux sous traitements pour raison de santé et les deux autres qui ont fait espectivement 200 et 100 km, je dirais qu'ils sont bien partis pour cultiver un bon mental.

12 février 2011 à 13:29:10
Réponse #36

Humain



Peut-être trop "ordinaire" comme effort.


A mon avis tu mets le doigt sur une partie du nœud du problème.

Une question se pose alors. Ces efforts pour lesquels nous sommes prêts à tous les sacrifices, nous les faisons pour Nous, ou bien pour le regard que nous pourrions recueillir dans les yeux de ceux qui nous voient œuvrer?

Quelle pérennité et surtout quelle efficacité auront l'effort si ce que nous cherchons en premier lieu sont les regards, ressources qui ne viennent pas de nous-même, étrangères à nos besoins et limites?
Jusque où irons-nous pour eux?

... à moins que ce soit pour notre propre regard, extériorisé, qui nous observe comme une chose, comme un corps à dresser, un genre d' "auto-ennemi"?

  l'Humain
« Modifié: 12 février 2011 à 13:35:07 par Humain »

12 février 2011 à 19:00:25
Réponse #37

lurkeur


j'ai trouvé cet article fort interéssant sur le sujet :
 
en anglais:
http://www.newsweek.com/2009/02/13/lessons-in-survival.html

Ils ont trouvés des différences physiques sur les sujets étudiés(soldat d'infanterie vs forces speciales)
Déjà une différence au niveau cardiaque(battements ultra reguliers pour ceux qui sont resistants au stress).
Ensuite différences hormonales( ceux qui resistent le mieux génèrent bien plus d'hormones anti stress) .

Apparement le but de ce camp est aussi de  durcir l'esprit des soldats par habituation au stress,mais ca reste très lié au contexte(on ne parle pas
d'exercices qui auraient la propriété d'ameliorer la reponse au stress dans tous les cas).

12 février 2011 à 19:14:27
Réponse #38

lurkeur




-Vivre sans regrets/N'avoir rien à perdre/Se considérer comme déja mort : Ça peut paraître "bizarre" au premier abord, mais ça permet de nous remettre à notre place. Garder à l'esprit que demain tout peut être finit, ne serait-ce que parce que vous ne regarderiez pas en traversant la route, ou parce que vous pourriez glisser dans votre salle de bain...

Ca reprend les idées des stoïciens grecs justement.
Contempler la possibilité de mort et de souffrance , ce qui est desagréable.
Le faire 1fois,2fois,...100fois jusqu'a ce que cela ne declenche plus rien.
Ce n'est pas spectaculaire, mais au moment crucial , cela peut permettre de conserver un peu d'esprit lucide qui fera toute la différence.

12 février 2011 à 19:25:21
Réponse #39

b@s


Beaucoup veulent un mental de guerrier à faire pâlir d'envie la princesse séquestrée par le méchant magicien, un statut qui valorise. Pour ce il sont prêt à tous les sacrifices.

Mais ce matin au cours de SD gratuit, à 9h un samedi matin, où on met en pratique les principes débattus ici, nous étions 5, enseignant compris.

Peut-être trop "ordinaire" comme effort.

Par contre, pour les 4 qui étaient là, deux sous traitements pour raison de santé et les deux autres qui ont fait espectivement 200 et 100 km, je dirais qu'ils sont bien partis pour cultiver un bon mental.

je suis toujours très impréssionné par ceux qui déclarent "aller jusqu'au bout" ne jamais renoncer...

Quant à moi, je renonce, j'échoue, parfois même en n'ayant pas tout mis en oeuvre : je choisis de ne pas mener certains combats...
J'accepte en essayant de ne pas me juger que je suis parfois trop faible, pas au niveau. ça me donne la force de considérer le chemin qui me reste à parcourir... et parfois même çà m'incite à quitter un chemin sur lequel je m'étais engagé.
ça ne veut pas dire forcément se résigner. bien au contraire

effectivement, on recherche aussi une forme de respect et de reconnaissance en étant un "jusqu'au boutiste". Il est plus difficile d'obtenir de la reconnaissance en avouant ses faiblesses ...

12 février 2011 à 19:28:24
Réponse #40

Patrick


-Vivre sans regrets/N'avoir rien à perdre/Se considérer comme déja mort : Ça peut paraître "bizarre" au premier abord, mais ça permet de nous remettre à notre place. Garder à l'esprit que demain tout peut être finit, ne serait-ce que parce que vous ne regarderiez pas en traversant la route, ou parce que vous pourriez glisser dans votre salle de bain, bref, ce ne sont pas les "occasions" qui manquent, et ça permet d'apprécier d'être en vie. En tout cas ça été le cas pour moi.
La plupart d'entre nous, pour ne pas dire tous avons des choses que nous croyons à perdre, sinon dans la grande majorité des cas nous ne vivrions pas de la façon dont nous vivons.

N'importe qui n'est pas un "samuraï" ou du moins la vision fantasmé que nous en avons.

Je ne crois pas que n'avoir plus peur de rien soit une manifestation de mental. Les membres des  SWAT team sont par exemple recrutés exclusivement parmi les hommes mariés et pères de famille.

12 février 2011 à 19:59:52
Réponse #41

Patrick


L'idée est sympathique, mais fausse.
Ce serait indéfendable devant une cour de justice  ;)
Je tiens cete information d'un Captain du comté de Miami Dade avec qui je correspondais. Règle non écrite mais immuable selon lui.

13 février 2011 à 12:18:08
Réponse #42

** Serge **


"The quality of your life is a direct reflection of the quality of your communication with yourself and others." - Anthony Robbins
http://jahozafat.com/0029585851/MP3S/Movies/Pulp_Fiction/dicks.mp3
"Communications without intelligence is noise; Intelligence without communications is irrelevant." ~ Gen. Alfred. M. Gray, USMC

13 février 2011 à 20:51:54
Réponse #43

lurkeur


http://www.newscientist.com/article/dn3402-molecular-secret-of-special-forces-toughness.html

D'ailleurs en parlant de stress post traumatique des soldats, il faut ajouter qu' au retour de la guerre on a quelque chose comme 20-30% des effectifs qui reviennent avec un PTSD.
Pourtant à l'entrainement avant la guerre ils en ont pris plein la gueule pendant des mois. Et cela ne les a pas immunisé.
Cela montre bien qu'il manque quelque chose à leur entrainement...
Sans compter le fait que ces soldats doivent probablement etre camés jusqu'au yeux par les medecins militaires juste avant l 'assaut.

Hors sujet :A propos du PTSD, il semblerait aussi , que pour reduire apres coup son impact , ne pas dormir pendant un certain temps influencerait la memorisation des evenements traumatiques (moins bonne memorisation), ce qui rendrait les troubles postérieurs moins aigus.
Forcer la personne a effectuer une tache necessitant une forte concentration juste apres l'evenement semble aussi fonctionner(probablement en empechant le cerveau de rejouer la scene encore et encore apres coup,ce qui la aussi empecherait de bien memoriser)

13 février 2011 à 21:20:18
Réponse #44

Le Barbu'


Citer
Forcer la personne a effectuer une tache necessitant une forte concentration juste apres l'evenement semble aussi fonctionne



C'est rentré dans l'oreille d'un connaisseur !


J'ai fait l'essai : regarder une image (ou un clip vidéo) a la limite "hard" et immédiatement après jouer a Tetris pendant 15min et résultat des courses le souvenir dérangeant est bien moins présent, comme atténué.




Citer
Selon une étude très sérieuse menée par plusieurs scientifiques du département psychiatrique de l'université d'Oxford, le légendaire jeu d'arcade Tetris pourrait être employé comme un rémède pour calmer les chocs liés aux expériences traumatiques des patients.

Selon The Guardian, l'étude explique que ces chocs touchent la perception sensorielle, visuelle et spatiale en générant des images mentales. Un jeu tel que Tetris faisant appel aux capacités visuelles et spatiales, contribuerait donc à générer des images mentales et interférerait avec ces chocs traumatiques. Plus précisément, si une personne joue à Tetris une demi-heure après son expérience traumatisante, la fréquence des chocs diminuerait au bout d'une semaine.

Ainsi quarante participants se sont livrés à un scénario quelque peu surprenant. Par groupe de vingt, ils se sont portés volontaires pour regarder un film de 12 minutes montrant des scènes très violentes. L'ensemble des individus portait des caractéristiques similaires en termes d'âge et de sexe; aucun symptôme particulier d'anxiété n'a été révélé chez ces personnes. Après le visionnage, les participants de l'un des deux groupes joua à Tetris pendant une dizaine de minutes tandis que les autres restèrent assis. Lorsqu'ils furent interrogés sur les impacts émotionnels provoqués par le film, les personnes ayant joué à Tetris se révélèrent largement moins affectées que celles du second groupe.


Publié par Psynaj

Source : Clubic

On peut toujours se consoler en se disant qu'on ne saura même pas nous mêmes qu'on est mort.


La vie est une comédie italienne : tu pleure tu ris, tu ris tu pleurs...

 


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Bienveillance, n.f. : disposition affective d'une volonté qui vise le bien et le bonheur d'autrui. (Wikipedia).

« [...] ce qui devrait toujours nous éveiller quant à l'obligation de s'adresser à l'autre comme l'on voudrait que l'on s'adresse à nous :
avec bienveillance, curiosité et un appétit pour le dialogue et la réflexion que l'interlocuteur peut susciter. »


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