Salut à toutes et à tous.
Petite histoire en milieu Urbain puis Montagnard.
Samedi soir minuit, je fini mon service, le 6eme jour d’affilé à Genève, entre temps ya eu le déménagement, je dors dans des cartons et autres sacs dans mon nouveau chez moi.
Bref, bien crevé tout content de pourvoir rentrer.
Je prends mon train, le dernier de Genève Aéroport jusqu’à la petite ville de Nyon peu après minuit.
Arrivé à la ville de Nyon à 1h, avec 10 minutes de retard suite à une intervention de la Police dans ce même train.
[édité par la modération, HS pas utile pour ton récit, merci de faire gaffe aux termes que tu utilises...]
Là, normalement, je dois prendre un petit train de compagne comme correspondance qui me dépose chez moi à St-Cergue 1047 mètres d’altitude.
Sauf que ce soir là, le petit train n’a pas attendu celui de provenance de Genève et qu’il est déjà parti.
Dans le cul, je suis bon pour rentrer à pieds.
On lève le pouce tout en avançant personne ne s’arrête.
Depuis le centre de Nyon jusqu’à l’autoroute, 4 kilomètres, c’est le grand luxe, trottoir et éclairage publique.
Arrivé à la Route Blanche 10 kilomètres en travers une foret, plus d’éclairage, plus de trottoir, il commence à y avoir du vent et la température est à vu de nez vers les moins 2 degrés.
Seule la petite Photon évite que je ne me fasse écraser par des voitures, pour le reste la lune éclaire la ligne blanche au bord de la route. Marcher au bord de la route deviens vite dangereux, plusieurs voitures sont à la limite de m’écraser et d’autres effectuant presque des freinages d’urgence sans s’arrêter pour autant. Majoritairement des véhicules du 39 Jura Français. Les Vaudois devaient dormir à cette heure ci.
Je décide de quitter la route et de passer par les chemins pédestres. Des basquettes de sport Puma aux pieds, l’ascension devient vite casse gueule sur ces chemins caillouteux et les chevilles fatiguent vite. Je retourne sur la route.
4 heures plus, il est 5 heures du matin, me voici chez moi.
Plusieurs choses que j’ai retenu:
La Route Blanche à pieds. Faut le faire une fois dans sa vie, pour comprendre.
Habits, veste polaire armée Française j’ai eu de la chance d’avoir sur moi ce soir là.
Basquettes Puma, en ville c’est très bien, pour faire des kils faut oublier.
Photon, indispensable sur chaque porte clé, c’est fou ce que ca éclaire ce petit machin dans la nuit noir.
Merci l’armée Suisse, les longues marches au temps que Fusilier de l’Infanterie mes jambes se sont vite rappelés que, le cerveau débranché et un pied devant l’autre ca va tout seul.
Mais surtout, prévoir de l’argent pour payer un taxi. Car à multiples reprises et après un pontage artériel poplité droit récent je ne pensais pas en voir la fin !
Merci de m'avoir lu.
Amicalement Jas.