Bonjour,
On peut distinguer 2 cas:
-Pouvoir durer plusieurs jours ou semaines en autonomie sur un radeau de survie, et là les outils, les techniques, les connaissances et le mental vont être prépondérants. Cela a été largement développé au dessus.
-Pouvoir être rapidement* secouru, donc capacité à se signaler.
Détaillons: du plus simple près des côtes habitées au plus compliqué en zone hostile, par exemple les 40ème rugissants.
- Près des côtes:
- Signaux visuels, les feux à main, le miroir
- S'il y a du réseau, le GSM étanche ou en pochette étanche pour appeler les CROSS, composer le 196 en France.
- La VHF marine, canal 16 a une portée d'au moins 10 miles, plus que le téléphone et surtout est veillée par tous les professionnels de la mer ainsi que les sémaphores.
Quand on s'éloigne, le contact direct avec la terre se fera par ondes courtes (difficile sur un radeau de survie ! ) ou téléphone satellite.
Il existe d'autres options:
- Les balises PLB qui disposent d'un bouton d'alarme et sont repérées par satellite.
Edit (suite interruption bug net)
Effectivement Arnaxe, les PLB doivent être enregistrées et programmées à l'achat
N'oublions pas que la VHF marine canal 16 permettra toujours de rentre en contact avec les navires sur zone. Et éventuellement de le guider vers vous par radiogoniométrie
Mais un autre système VHF moins connu des plaisanciers est le contact avec les avions de ligne.
Il faut pour cela une VHF aviation, et lancer le Mayday sur 121,5 Mhz qui est veillé par tous les avions de ligne.
A 35 ou 40000 pieds d'altitude, ils peuvent recevoir un appel du sol dans un rayon de près de 400Km !
L'avion relaiera l'appel au services de secours.
Dans ce cas connaître sa position GPS et la communiquer à l'avion simplifiera les recherches.
Tout n'est pas encore fini. Retrouver un point minuscule sur l'eau est difficile et paradoxalement plus facile de nuit que de jour à condition d'avoir une balise lumineuses flottante ( à partir de 25 Euros)
L'exemple récent les passagers rescapés d'un avion de tourisme qui avait amerri en panne moteur au large de la Corse au départ de Propriano, avec suivi radar, n'ont été récupérés qu'au bout d'une dizaine d'heures et grâce à la lampe de leur gilet de sauvetage détecté par les JVN.
http://www.corsematin.com/article/corse/corse-golfe-de-porto-six-miracules-apres-un-amerrissage-forcehttps://www.bea.aero/docspa/2009/n-sf091012/pdf/n-sf091012.pdf*rapidement : Peut vouloir dire quelques heures ou quelques jours. Et là c'est d'abord l'hypothemie qui tue. D'où les combi isolantes et flottantes au look Casimir, que connaissent bien les travailleurs de la mer, version offshore !