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Auteur Sujet: Protocole de secours pour une victime d'avalanche  (Lu 16804 fois)

17 octobre 2010 à 14:27:38
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Outdoorsman


L'hiver approchant, il est temps de réviser un peu.

Le scénario : lors d'une randonnée hivernale, l'un de vos compagnon ou quelqu'un d'un autre groupe est emporter par une avalanche. Vous disposez du kit de rando hivernal ad-hoc (pelle-sonde-ARVA), d'un téléphone portable, du fond de sac classique.
Ce protocole s'applique, avec quelques adaptations, à une situation comprenant plusieurs victimes.

1. Réfléchir et analyser : il s'agit de ne pas de se précipiter dans tous les sens, et faire n'importe quoi.
Il faut faire un bilan de la situation et définir une stratégie efficace.
Le premier objectif sera d'éviter le sur-accident, c'est à dire de se protéger et de protéger les autres survivants. Si, par exemple, l'avalanche s'est produite dans un couloir très exposé, on n'ira pas se promener dedans dans l'espoir de retrouver la victime.

2. Alerter (si possible). Les premières dizaines de minutes sont très importantes pour une victime d'avalanche. Passer 30 minutes, ses chances de survie diminuent de façon exponentielle. Il est donc important de donner l'alerte mais parfois, mieux vaut agir immédiatement.

Avant d'appeler les secours, penser à se repérer de façon très précise sur la carte afin d'indiquer un lieu exact. Si on a un GPS, l'allumer et afficher les coordonnées avant de téléphoner au secours.

Si l'on est seul : faire le 112 sur le lieu de l'accident. Si ça ne passe pas, estimer le temps nécessaire pour atteindre un crête, située de préférence au dessus d'une vallée habitée, où l'on a plus de chance d'avoir du réseau. Si le temps aller-retour est estimé à plus de 20 minutes et si l'on sait que la personne ensevelie est équipée d'un ARVA, mieux vaut agir seul dans un premier temps.

Si l'on est plusieurs, envoyer une ou deux personnes donner l'alerte.

3. Rechercher la victime : la première chose à faire est une observation fine de la zone d'avalanche : essayer de repérer un ski qui dépasse, un sac, etc... Repérer aussi la dernière trace laissée par la victime (ça ne servira à rien d'aller chercher plus haut).
Ensuite, définir une stratégie de recherche et coordonner les secours si l'on est plusieurs.

On part toujours du principe que la victime est équipée d'un ARVA (sauf si l'on est sûr du contraire. Dans ce cas, s'il n'y a aucun signe visuel permettant de localiser la victime, il n'y a qu'une chose à faire : aller chercher du secours. Vous n'arriverez à rien seul ou à quelques uns).

-> Demander à toutes les personnes présentes d'arrêter leurs ARVA pour ne pas parasiter la recherche

-> Si plusieurs personnes ont des ARVA et savent s'en servir, définir des zones de recherche pour chacun. Il ne s'agit pas que tout le monde cherche dans tous les sens en empiétant le territoire des autres. Les chercheurs doivent aller lentement pour que l'on soit sûr de ne pas rater la victime dans les zones fouillées. Il faut pouvoir travailler par exclusion.

-> On commence les recherches par le haut (dernier endroit où a été vue la victime ou ses traces) ou par le bas. Les chercheurs se verront donc attribué des couloirs, parallèles les uns aux autres.

-> Quand on a localisé la victime, on confirme, avec précaution, à la sonde, sa présence. Dans la positive, on laisse la sonde en place

-> Lorsque la victime est retrouvée et dégagée, on éteint son ARVA et on continue les recherches pour être certain qu'il n'y ait pas d'autres victimes

4. Dégager la victime

Si c'est possible, il est préférable de creuser par le coté et non à la verticale de la victime (d'où l'ipmortance de laisser la sonde en place) ; cela évite que la neige s'effondre sur la personne. De plus, une plateforme se forme naturellement au fur et à fur que l'on creuse et servira pour donner les premiers soins et attendre les secours.

Lorsque l'on atteint la victime, on essaie de dégager prioritairement sa tête.

Noter l'heure à laquelle on l'a dégagé (information pouvant être importante pour le medecin)

5. Les premiers secours

-> faire un premier bilan vital : même protocole que pour un accident classique (conscience, ventilation, circulation).

Les premiers gestes de secours sont également classiques, avec cependant quelques spécificités dues au milieu :

-> Si aucun risque de sur-accident n’est à craindre, éviter de déplacer la victime. Améliorer au besoin l’entrée du trou pour qu’elle bénéficie d’un abri acceptable. Si elle est inconsciente, on la mettra néanmoins en PLS. Il faut également rapidement la protéger du froid pour éviter tout risque d'hypothermie : on l'isole du sol (vêtements, cordes, tapis de sol, sacs à dos, etc...) et on la couvre (la tête en priorité puis le reste du corps).

-> Ne rien donner à ingérer à la victime, pas même des boissons chaudes (risque d'aggraver son état en cas de lésion interne).

2 bis. Alerter : si vous n'avez pas pu le faire plus tôt, c'est le moment de donner l'alerte.

6. Préparer l'arrivée des secours

-> Penser à rendre la zone bien visible mais attention à ne pas étaler des choses qui risquent de s'envoler à l'arrivée de l'hélico !

-> Tout en surveillant régulièrement l'état de blessé, on peut agrandir la plateforme pour faciliter le travail des secouristes

-> L'évacuation devra être rapide : rassembler les affaires inutiles, donner des indications précises aux secouristes

-> Savoir passer le relai aux professionnels : vous avez fait tout ce qui était en votre pouvoir : sachez passer la main à l'arrivée des secouristes



Article réalisé en partie à partir de données de l'ANENA : http://www.anena.org/quels_risques/accidentologie/premiers_secours.html
« Modifié: 17 octobre 2010 à 15:39:07 par outdoorsman »
"On a beau donner à manger au loup, toujours il regarde du coté de la forêt. " Ivan Tourgueniev
"Là où il y a une volonté, il y a un chemin" Edward Whymper
"Dégaine toi du rêve anxieux des bien-assis" Léo Ferré

17 octobre 2010 à 14:45:45
Réponse #1

Lemuel


Cool.
J'ajouterais un truc en partie 1 : essayer dans la mesure du possible de s'assurer du nombre de personnes à retrouver. Et partir du principe qu'il en reste une jusqu'à ce que le témoignage de la personne dégagée prouve que plus personne n'est dessous.
Don't watch the tool, the work it can do
Watch the man that's behind, yeah !


http://natureandforcefield.tumblr.com

17 octobre 2010 à 14:57:04
Réponse #2

VieuxMora


Très bien.

L'Arva c'est bien, il y a aussi je crois des RFID passifs cousus dans les vêtements.
Mais amha le top en préventif, c'est la bonne vieille cordelette d'avalanche rouge (20m) que l'on laisse traîner derrière soi quand il y a un doute (donc pas de doute) Valable bien sûr pour les groupes dont on fait partie.



17 octobre 2010 à 14:57:55
Réponse #3

Outdoorsman


Cool.
J'ajouterais un truc en partie 1 : essayer dans la mesure du possible de s'assurer du nombre de personnes à retrouver. Et partir du principe qu'il en reste une jusqu'à ce que le témoignage de la personne dégagée prouve que plus personne n'est dessous.

TAFDAK

C'est mentionné ici :

-> Lorsque la victime est retrouvée et dégagée, on éteint son ARVA et on continue les recherches pour être certain qu'il n'y ait pas d'autres victimes
"On a beau donner à manger au loup, toujours il regarde du coté de la forêt. " Ivan Tourgueniev
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17 octobre 2010 à 15:04:17
Réponse #4

Criss Kenton


Je n'y connais absolument rien en matière d'avalanches mais ce fil est l'occasion de faire découvrir ce site: abc of Hiking et ce qui nous intéresse ici: abc of SnowBoarding - Avalanche Awareness

Spécifiquement: Avalanche Rescue
En amont (stade de la préparation de la sortie): The Avalanche Checklist  :up:

Site uniquement en anglais, c'est moche mais c'est comme ça!

17 octobre 2010 à 15:09:16
Réponse #5

Outdoorsman


L'Arva c'est bien, il y a aussi je crois des RFID passifs cousus dans les vêtements.

L'inconvénient de ce système c'est que les coéquipiers de la victime ne sont pas équipés du récepteur permettant de localiser la victime. Or, en cas d'avalanche, comme je l'ai dit, le temps est compté.

Mais amha le top en préventif, c'est la bonne vieille cordelette d'avalanche rouge (20m) que l'on laisse traîner derrière soi quand il y a un doute (donc pas de doute)

Alors là, pas du tout d'accord, pour plusieurs raisons :

1/ 20 mètres, c'est court. Dans une avalanche qui t'emporte sur plusieurs centaines de mètres, rien ne dit que ta ficelle dépasse encore.
2/ La corde peut être une source de danger : que se passe-t-il si elle s'accroche dans un arbre, un buisson, un rocher ?
3/ Comme tu le dis, le doute n'est pas permis. Le port de l'ARVA doit être systématique. Attendre d'avoir un doute, c'est déjà prendre trop de risques. C'est un peu comme un motard qui mettrait son casque que quand il pense être en danger. En général, quand on a un doute, on ne compte ni sur l'ARVA, ni sur la corde, on fait demi tour. Au pire, on sort sa pelle et on fait un carottage pour vérifier de visu l'état du manteau neigeux.

"On a beau donner à manger au loup, toujours il regarde du coté de la forêt. " Ivan Tourgueniev
"Là où il y a une volonté, il y a un chemin" Edward Whymper
"Dégaine toi du rêve anxieux des bien-assis" Léo Ferré

17 octobre 2010 à 15:34:58
Réponse #6

VieuxMora


Comme tu veux.
Ton post est excellent

L'idée c'est de ne pas faire trop confiance à la HiTech. Comme le GPS ou les balises qui apportent un plus mais qui Murphy aidant sont parfois défaillants quand on en a besoin.

Extrait du site de la FFME

http://www.ffme.fr/technique/neige/avalanche/secours/ft05.htm

Recherche avec un groupe non équipés d'A.R.V.A
Cette situation devrait, dans un futur proche, considérablement diminuer, voire disparaître, tellement l'ARVA est considéré maintenant comme faisant partie intégrante de l'équipement du skieur pratiquant le hors piste ou la randonnée.

Mais cependant quel que soit le taux d'utilisation de cet appareil, et quand bien même chaque pratiquant en possédait un, les probabilités de non fonctionnement, pour diverses raisons (oubli, erreur, panne, etc...), demeureront. Ce type de situation doit donc être envisagé.

Dans ce cas les sauveteurs ne peuvent qu'utiliser les équipements dont ils disposent (bâtons, bâtons sondes, sondes, skis, piolets, etc...) pour sonder.

Dans le même temps ils tentent de repérer à la surface des indices (objets, appartenants aux victimes, perdus pendant l'avalanche) ainsi que des équipements encore rattachés à la victime (skis, bâtons, cordelette à avalanche) ou une partie du corps (membre dépassant à la surface de la neige

« Modifié: 17 octobre 2010 à 16:41:32 par VieuxMora »

17 octobre 2010 à 18:25:19
Réponse #7

Bison


Bonjour,

Discussion qui donne à réfléchir!

Perso, j'ai fait ma première rando "neige" fin mars de cette année dans les Vosges.
Avec beaucoup de circonspection, mais zéro qualification.

En juin, pas loin d'où j'étais passé, un copain averti m'a montré les dégats occasionnés à la forêt par une coulée d'avalanche :  le cataclisme!

Alors je saute sur l'occasion pour m'instruire un peu : 

Citation de: FFME
Toulouse (le 6 novembre 2010), Chambéry (le 20 novembre), Paris (le 4 décembre) et Munster (le 11 décembre 2010) accueilleront les quatre journées de formation sur le risque d'avalanche organisées par la FFME cet hiver.
Pour apprendre ou réviser avant de se lancer skis ou raquettes aux pieds dans l'hiver...

Plus d'infos ici.

Je suis inscrit à la journée du 11 décembre à Munster ...
Des amateurs pour une petite virée le lendemain?
Un enfant qu'a pas une paire de bottes, une canne à pêche et un lance-pierre, c'est pas un vrai. (A. Gavalda)

17 octobre 2010 à 19:27:58
Réponse #8

Bison


Un enfant qu'a pas une paire de bottes, une canne à pêche et un lance-pierre, c'est pas un vrai. (A. Gavalda)

18 octobre 2010 à 09:39:23
Réponse #9

Lynx


Petit complément.
+ dinfos ici http://www.anena.org/quels_risques/accidentologie/accidentologie_menu.html

Sur l'Alerte.
 Dans le meilleur des cas, vous ne pourrez disposer d'une équipe de secouristes sous 20 à 35 minutes.
 C'est le délais moyen de l'arrivée d'un hélico dispo sur DZ. Si le téléphone ne passe pas, l'action prime donc.
 A 3/4 d'heure d'ensevelissement, la chance de survie tombe a 25%, il est donc primordial d'agir très vite.

Sur le danger lui même
 Aujourd'hui on voit plétore de matériel apparaitre: puces, arva nouvelle génération, avalung, air-bag...
 Attention, l'ensevelissement n'est pas le seul risque d'une avalanche. La traumatologie liée a la cinématique propre de l'écoulement, des matériaux (la neige est à la fois aérosol, pulvérulente, souple, lourde, béton....et bien sûr du terrain (barres, compressions, obstacles...). Ainsi il est estimé que 20% des tués le sont par traumatisme directement imputable à la coulée elle même. Attention donc, un arva n'est donc pas une assurance contre le risque!

Sur l'intervention
  La répartition des tâches est essentielle à l'efficacité du secours.
  Envoyer un arva en recherche directement, puis organiser la suite: monter pelles, sondes, préparer la DZ... tout cela prend du temps...
  Occuper les plus choqués à des tâches simples (damer la DZ, rassembler le matériel...)
  Placer un guetteur en retrait pour surveiller l'amont, ce peut être le leader qui dirigera les opérations
  Grouper les affaires en dehors de la coulée. Pour préparer l'intervention des chiens:
    - ne pas laisser de vêtements sur la coulée
    - ne pas manger, uriner sur la coulée
  Pour la fouille: la sonde indique la profondeur. Pour 1 mètre d'enfouissement, attaquez à creuser à 1 mètre de la sonde.

Sur la préparation
  Il est important de s'entraîner à toute la chaine de secours, pas seulement à la recherche Arva. On voit souvent des groupes arriver sur un exercice et tous partir avec son arva dans tous les sens, sans qu'aucune pelle ne soit montée, que personne ne se soit préoccupé des secours....
  S'entrainer à réduire le risque est aussi important que s'entrainer à intervenir sur l'occurrence du risque.
  C'est aussi apprendre l'humilité et apprendre à renoncer, comme disait un de mes profs, "les ptits, si la descente c'est que du bonheur, c'est que c'est péteux....les meilleures neiges à skier sont aussi bien souvent les plus dangereuses"
  
voila
  
 Bison: je serais dans la vallée de Munster à Noel, si un petit groupe se forme je peux vous faire une ptite journée sécu neige et avalanches.... surtout si ca pose un peu de neige sur les crêtes...?
« Modifié: 18 octobre 2010 à 14:05:49 par Lynx »
Poussière aux pieds vaut mieux que poussière aux fesses. Proverbe Peul

18 octobre 2010 à 09:46:47
Réponse #10

Bison


Citation de: Lynx
Bison: je serais dans la vallée de Munster à Noel, si un petit groupe se forme je peux vous faire une ptite journée sécu neige et avalanches.... surtout si ca pose un peu de neige sur les crêtes...?

Merci pour la proposition, que je recopie dans l'autre fil.
Bison toujours partant!
Un enfant qu'a pas une paire de bottes, une canne à pêche et un lance-pierre, c'est pas un vrai. (A. Gavalda)

18 octobre 2010 à 13:52:35
Réponse #11

Outdoorsman


Merci Lynx pour cet excellent complément.
"On a beau donner à manger au loup, toujours il regarde du coté de la forêt. " Ivan Tourgueniev
"Là où il y a une volonté, il y a un chemin" Edward Whymper
"Dégaine toi du rêve anxieux des bien-assis" Léo Ferré

18 octobre 2010 à 15:09:24
Réponse #12

Baptiste


Très bien.

L'Arva c'est bien, il y a aussi je crois des RFID passifs cousus dans les vêtements.
Mais amha le top en préventif, c'est la bonne vieille cordelette d'avalanche rouge (20m) que l'on laisse traîner derrière soi quand il y a un doute (donc pas de doute) Valable bien sûr pour les groupes dont on fait partie.




Système RECCO, pour ceux que cela intéresse. Il semble être beaucoup plus utilisé en Amérique du Nord qu'en Europe. À tord ou à raison, je ne sais pas... J'ai un livre sur le système qui était livré avec mon dernier manteau de ski, je vais voir si je le retrouve pour vous donner plus d'information...
La vie est étrange parfois, on ne veut pas partir loin de ceux que l'on aime mais on ne veux pas non plus revenir en laissant ceux que l'on a appris à aimer...   Moi

18 octobre 2010 à 15:25:44
Réponse #13

Outdoorsman


Le site RECCO : http://www.recco.com/fr/info.asp

Citation : "Bien que la méthode de recherche soit similaire à celle des A.R.V.A, le système RECCO ne remplace pas l'ARVA et ne permet pas aux skieurs de procéder eux-mêmes à une recherche autonome loin des domaines skiables. Complémentaire à l'ARVA, le système RECCO est un outil additionnel qui n'interfère pas avec les autres méthodes de secours comme les chiens d'avalanche, les recherches ARVA et le sondage en ligne."

De ce que j'ai pu lire, le système est efficace mais seules les stations sont équipées de récepteurs. C'est donc bien pour du ski à proximité des stations mais pas vraiment pour le reste de la montagne.
"On a beau donner à manger au loup, toujours il regarde du coté de la forêt. " Ivan Tourgueniev
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"Dégaine toi du rêve anxieux des bien-assis" Léo Ferré

18 octobre 2010 à 15:27:47
Réponse #14

Lynx


Le RECCO est un système utilisant un détecteur captant des réflecteurs d'ondes.
Seuls les services des pistes et les organismes de secours en possèdent.
C'est donc pleinement efficace si 1/ on en est équipé
                                             2/ les secours sont très rapidement alerté  
                                             3/ les secours sont très rapidement sur place
                                             4/ le service intervenant est équipé du détecteur
liste des stations et infos ici http://recco.com/resorts/europe.asp

Grillé par outdoorsman ;D
Poussière aux pieds vaut mieux que poussière aux fesses. Proverbe Peul

18 octobre 2010 à 18:14:43
Réponse #15

Baptiste


Je n'ai pas dit que c'était LA réponse... Mais c'est un complément qui est compris dans ton vêtement, donc pourquoi s'en passer ?
Et puis, pour le secours en avalanche, combien de personnes ne prennent qu'un ARVA ? Combien ne savent même pas s'en servir ?
La trilogie pelle + sonde + ARVA est le minimum, mais bien peu de gens savent les utiliser correctement...
La vie est étrange parfois, on ne veut pas partir loin de ceux que l'on aime mais on ne veux pas non plus revenir en laissant ceux que l'on a appris à aimer...   Moi

18 octobre 2010 à 18:44:20
Réponse #16

VieuxMora


D'où l'intérêt des stages...

Je serai volontiers venu le 11 décembre dans les Vosges mais pas possible... :(

05 juillet 2011 à 10:56:35
Réponse #17

Brice


Bonjour j'ajoute un message pour soulever un truc : On "éteint" pas les arva de tout le monde pendant la phase de recherche ! On les passe en réception ! C'est pas pareil. Parce que si il y a une deuxième avalanche on est mal.

Ça a déja été dit mais c'est tellement important :on ne part pas en montagne (pente) dans la neige (hors piste sécurisé) sans savoir utiliser correctement arva pelle sonde. => s'entrainer.
A+

PS: maintenant on dit DVA (détecteur de victime d'avalanche). ARVA est une marque déposée.
I vo mé savé k'davé

06 décembre 2011 à 13:19:01
Réponse #18

Outdoorsman


Les premiers flocons sont tombés sur les Alpes, les vacances arrivent.

Un petit rappel s'impose, je remonte donc ce fil.

En ce début de saison, pensez à refaire un exercice de recherche ARVA, à vérifier votre matos.

Bonne neige et bonne saison à tous

"On a beau donner à manger au loup, toujours il regarde du coté de la forêt. " Ivan Tourgueniev
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"Dégaine toi du rêve anxieux des bien-assis" Léo Ferré

06 décembre 2011 à 15:34:52
Réponse #19

Lynx


Déjà prévu.
Ptit conseil :par mesure de précaution, nouvelles saison, nouvelles piles dans le DVA ... aussi systématique que les pneu hiver sur la chariote. (lesquelles piles encore en forme finiront leurs dernier jours dans la frontale par ex.)

A propos,  une journée de formation est organisée à Chambéry ce week end.
http://www.ski-alpinisme.com/journee-avalanche2011chambery.php.

Poussière aux pieds vaut mieux que poussière aux fesses. Proverbe Peul

06 décembre 2011 à 15:36:03
Réponse #20

Bison


Et à Clermond Ferrand le 29 décembre ...
Un enfant qu'a pas une paire de bottes, une canne à pêche et un lance-pierre, c'est pas un vrai. (A. Gavalda)

06 décembre 2015 à 15:01:14
Réponse #21

caillou



Pour ne pas ouvrir un nouveau sujet je poste ici,
en cadeau de Noel pour ceux qui s’intéresse aux avalanches,

http://boutique.anena.org/pr28957/dvd-neige-et-avalanches

08 décembre 2019 à 11:50:06
Réponse #22

Patapon


Yo,

Une émission France Inter sur le sujet:

Citer
Un snowboardeur s'engage pour une montagne plus sûre. Accompagné d'autres mordus de glisse, Victor Daviet, 29 ans, veut permettre à un maximum de pratiquants de se former aux secours en montagne le temps d'un week-end.

https://www.franceinter.fr/emissions/esprit-sport/esprit-sport-29-novembre-2019?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR2PZzchPFAo79sJD8Fd4DwePy4l4gj6ryMmsccgyzl-2qjjhkZj0PDBGMc#Echobox=1575473263

Tcho
"Prenez soin de la méthode avec laquelle vous vous mettez des choses dans le crâne."

 


Keep in mind

Bienveillance, n.f. : disposition affective d'une volonté qui vise le bien et le bonheur d'autrui. (Wikipedia).

« [...] ce qui devrait toujours nous éveiller quant à l'obligation de s'adresser à l'autre comme l'on voudrait que l'on s'adresse à nous :
avec bienveillance, curiosité et un appétit pour le dialogue et la réflexion que l'interlocuteur peut susciter. »


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