quelques éléments rapidement
Le protocole va évoluer en fonction du message d'alerte et du service destinataire.
S'il s'agit d'un message de disparition, il y a lieu de mettre en évidence la présomption d'accident ou non.
- soit il y a témoin de l'accident
- soit on a une disparition suite à un projet de sortie
- soit on a une disparition d'un individu pratiquant régulièrement
- soit on a une disparition simple
Dans ta question je comprend le cas n°2. Donc un message type "machin est parti dans le massif bidule, il devait rentrer hier soir, et il n'est pas la"
Le message sera transféré au service en charge du secours en fonction de la zone de disparition.
La chaîne de secours en montagne est un plan spécial (issu des anciens ORSEC) élaborés par le préfet. En fonction des sites, le plan est géré par les communes ou le département, les moyens engagés peuvent être communaux (Pistes...), départementaux (SDIS) ou relèvent de l'état (CRS/PGHM/SAMU).
Les organisations sont donc différentes selon les secteurs.
En gros, si la gendarmerie reçoit un message de nature à présager d'un risque sur la sauvegarde de l'individu, elle se saisi de l'affaire puisqu'elle a le devoir d'assistance et de secours aux personne. L'unité va prendre en compte l'alerte et remonter le message à sa hiérarchie.
Le commandement va ensuite engager les moyens en fonction des circonstances pour lancer une reconnaissance. Il peut s'agir d'une ronde en 4x4 des unités de secours, une reconnaissance des parkings par les unités territoriales, une reconnaissance helico ou même un départ d'une caravane.
Ce sont alors les premiers à marcher ( groupe de permanence) qui seront engagés.
Selon les résultats, le compte rendu des opérations va grimper les échelons jusqu'au préfet (dont la sécurité des biens et des personnes fait partie du fondement de son rôle), qui va pouvoir intervenir sur la mobilisation des moyens selon les outils disponibles, par exercice du plan départemental voire au delà.
En cas d'échec du premier round donc, le dispositif va monter en puissance. Les seconds à marcher ( groupe d'astreinte) seront ensuite engagés, puis il sera éventuellement fait appel à des renforts. On pourra engager des unités des secteurs voisins, les sociétés bénévoles de secours en montagne, et même aller jusqu'à l'engagement de l'armée de terre au besoin.
Enfin, parallèlement aux opérations de recherche, une mission d'enquête pourra être conduite de façon à relever les indices pouvant orienter les secours (recherches internet, marques dans un topo, échanges avec l'entourage...)
Et puis selon les issues, le procureur pourra également être informé.
infos ici
http://www.anena.org/jurisque/syntheses/secmont.htmVoila ce que j'ai en magasin, c'est pas grand chose mais on peut fouiller au besoin.