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Auteur Sujet: Questions idiotes et autres hésitations - Ici, on peut tout demander  (Lu 386577 fois)

02 novembre 2014 à 00:14:54
Réponse #950

Ulf


Tu cherches ça pour quoi faire et qu'est ce qui t'intéresse dans ce concept ?

Il y a une discussion sur les capes en laine sur ce forum (cape de chasseur alpin, cape de facteur, cape de berger...)

Oui j'avais lu la discussion.

ça casse la forme
c'est silencieux
la nuance de vert n'a pas l'air d'être trop sombre
ça *devrait* tenir chaud de la tête aux mollets
ça *devrait* ne pas avoir d'odeur d'hydrocarbure

ça *devrait* être bien pour observer la faune en automne / hiver (en gardant les bras le long du corps quand il ne se passe rien pour conserver la chaleur dans les doigts...).

Accessoirement, ça *devrait* me permettre d'être élue "Miss Sortie Trappeur" (MST  ;D)  si il y en a une cette année.

Je ne compte pas l'utiliser en rando.
« Modifié: 02 novembre 2014 à 00:20:45 par Ulf »

02 novembre 2014 à 00:26:36
Réponse #951

azur


ça casse la forme
c'est silencieux
la nuance de vert n'a pas l'air d'être trop sombre
ça *devrait* tenir chaud de la tête aux mollets
ça *devrait* ne pas avoir d'odeur d'hydrocarbure

ça *devrait* être bien pour observer la faune en automne / hiver (en gardant les bras le long du corps quand il ne se passe rien pour conserver la chaleur dans les doigts...).
Pour tenir chaud aux mollets, faut pas se faire d'illusion si tu restes debout. Pour l'odeur en revanche, ça ne sent pas l'hydrocarbure, et je pense qu'après un passage en milieu humide (bruine, crachin, fougères humides), tu devrais être bien dans le paysage.
Si c'est pour observer dans un but camouflage et chaleur, je pense que c'est un bon choix, et il est envisageable d'avoir un petit tabouret pliant sur lequel tu pourras t'assoir... pour le coup, tu resteras au chaud!
Tout le monde savait que c'était impossible... est venu un idiot qui ne le savait pas, et qui l'a fait!
------------------------------------------
Boviner, c'est contourner par le centre...

02 novembre 2014 à 07:46:19
Réponse #952

guillaume


Faut pas chercher plus loin : GROS = volumineux ! ;#

Pas forcément : un gros tarp, ou plutôt un grand tarp en silnylon est très léger et très compressible.
Une grosse doudoune en duvet est elle aussi très compressible et légère.

J'imagine que notre ami voulait parler de la "théorie" du gros ou c'est un peu plus subtile que gros = volumineux ;).

a+

02 novembre 2014 à 09:48:40
Réponse #953

Merlin06


Merci de vos retours, j'élabore un peu plus sur les différents points soulevés.

Le couchage est effectivement le point le plus volumineux. J'ai oublié de noter un arkmat et un petit autogonflant, dans le sac.
Je ne suis pas particulièrement frileux, sauf la nuit(même en mangeant bien avant et en évitant les courants d'air). Je suis plutôt satisfait de mon SDC à part son volume, j'y dors en général en caleçon/t shirt.
Il est certainement possible de creuser de ce côté là, merci pour le lien Raphaël.
Au passage j'ai essayé le McKinley ultralight 1000 d'intersport dont on parle sur RL l'année dernière, il me convient l'été uniquement ou alors combiné avec la doudoune(mais ensuite zéro marge...). Il prend peu de place.

Concernant le choix de nourriture je suis clairement sur de la densité calorique avec des fruits secs, des biscuits et de la charcuterie. Sans emballages superflus. Le volume fait 3L-4L pour un WE, réchaud esbit et flasque de potion de Merlin compris.  :D

Les 5 couches de vêtements comprennent, poncho(helikon), doudoune synthé D4, polaire légère D4, deux ou trois paires de chaussettes et calecons dans le sac. Un Tshirt merinos ML et un anorak bergans, quasi toujours sur moi.
Une paire de gants en cuir fin de surplus BW, un buff léger, bonnet fin et un bob en accessoires vestimentaires.

Le sac à dos est un Forclaz 70 de D4, donné pour 70L au total, il n'est pas trop compliqué. Il est un peu moins spacieux que le compartiment principal de mon berghaus atlas(cousin du vulcan) qui fait 80L. Je ne crois pas qu'il fasse beaucoup moins de 70 si jamais c'est le cas.

PS: le GROS théorique n'est pas forcément volumineux, effectivement. ;)
« Modifié: 02 novembre 2014 à 11:25:22 par merlin06 »
L'âme sûre ruse mal.
Le matin du grand soir il y aura de la confiture de bisounours au petit déjeuner.
Nous avons deux souverains, Dame Physique et Sire Temps.

04 novembre 2014 à 23:34:32
Réponse #954

Ulf


C'est parti pour la question débile du jour.

Il y avait un truc qui me chiffonnait avec mon poncho: je le trouvais bien imbibé et sa face interne bien humide. Cette humidité ne semblait pas venir de la transpiration car les *couches en dessous sont comparativement plus sèches.

J'ai fait un test de con. Direction salle de bains.

J'asperge simplement le poncho... bein, à vue d'oeil c'est étanche.

Je retire la pomme de douche: j'ai un tuyau...

Je forme une sorte de "poche" avec le poncho, j'y insère le tuyau et je met la poche sous pression.

Résultats:
- poncho solognac -> l'eau pisse au travers du tissus  :glare:
- poncho miltec -> l'eau perle
- poncho fjallraven -> RAS
- poncho BW -> RAS

Comme moi, vous en venez à l'évidence que les eux premiers ponchos ne sont pas étanches en conditions réelles ? On est bien d'accord ?
« Modifié: 04 novembre 2014 à 23:49:48 par Ulf »

05 novembre 2014 à 00:08:36
Réponse #955

Phil67


Je forme une sorte de "poche" avec le poncho, j'y insère le tuyau et je met la poche sous pression.

Résultats:
- poncho solognac -> l'eau pisse au travers du tissus  :glare:
- poncho miltec -> l'eau perle
- poncho fjallraven -> RAS
- poncho BW -> RAS

Comme moi, vous en venez à l'évidence que les eux premiers ponchos ne sont pas étanches en conditions réelles ? On est bien d'accord ?
Yep, c'est à peu près la même méthode qui est employée par les MUL pour comparer l'étanchéité de différents tissus utilisés pour le bricolage de tentes.

Les plus perfectionnistes vont jusqu'à utiliser un tuyau alimenté par un bidon en hauteur. La hauteur du bidon va déterminer la pression à la sortie du tuyau et donc la résistance en schmerbers (ou mm de colonne d'eau).

En dessous de 1500mm (1m50) on peut considérer que le tissu n'est pas vraiment imperméable.

Certains conçoivent leurs abris avec des tissus ayant moins de 1500mm qui ne prennent pourtant pas l'eau, mais il faut que les pans soient bien tendus et en pente (pas de formation de poches, gouttes qui tombent avec un angle et eau qui "glisse" rapidement sur la toile).

A noter qu'une pluie avec un bon vent aura tendance à transpercer un tissu plus rapidement. La goutte qui tombe du ciel atteint rapidement sa vitesse limite avec la résistance de l'air, mais le vent va rajouter quelques km/h (horizontaux) lors de l'impact. Inversement une pluie en forêt perce moins facilement : les gouttes sont d'abord arrêtées par les feuilles des arbres avant de retomber de moins de 20m de haut.

Ton poncho Solognac reste tout de même utilisable en bricolant un peu : il s'agit d'une enduction PU qui peut se renforcer en faisant son propre PU avec de la mousse polyuréthane + acétone (à ne pas confondre avec une enduction silicone au mastic + white-spirit).
=> http://www.randonner-leger.org/forum/viewtopic.php?pid=242983#p242983
=> http://velorizontal.bbfr.net/t12607-re-impermeabilisation-nylonpolyestercoton-avec-polyurethanepas-cher
Nous avons deux vies, la seconde commence lorsqu'on réalise qu'on en a qu'une.

05 novembre 2014 à 00:50:56
Réponse #956

Ulf


Je ne sais pas si ta solution est la bonne pour moi. Est ce que, après séchage, le mélange acétone / PU sent les hydrocarbures ?

Je n'utilise pas le poncho BW en raison de son odeur...


05 novembre 2014 à 08:20:30
Réponse #957

Phil67


Je ne sais pas si ta solution est la bonne pour moi. Est ce que, après séchage, le mélange acétone / PU sent les hydrocarbures ?

Je n'utilise pas le poncho BW en raison de son odeur...
En voila une question qu'elle est bonne (et pas idiote) ! ;)

Je n'ai pas encore eu l'occasion de tester le mélange PU + acétone. En revanche le mélange silicone + white-spirit pue pendant les premières heures, mais ne sent quasiment rien après plusieurs jours de séchage étendu à l'air libre (de préférence dans une cave ou à l'extérieur).

Le mélange silicone + white-spirit est utilisé par des adeptes de photo animalière. Il semble que c'est encore moins détectable que certaines graisses type Barbour : http://deontologic.org/deonto-famille/citoyens/debattre/index.php?topic=1766.0

Dans les 2 cas le white-spirit et l'acétone ne servent que de support pour "liquéfier" une matière solide qui va former un film lorsqu'ils s'évaporent ensuite. L'acétone est également très volatile et l'odeur devrait théoriquement disparaître.

Voir également en bas de la page n°2 : http://velorizontal.bbfr.net/t12607p15-re-impermeabilisation-nylonpolyestercoton-avec-polyurethanepas-cher
Citation de: el sombrero
- (1) Tes tentes ont-elles gardés l'odeur d'acétone ? Sur d'autres forums, certains utilisent des produits soit disant sans odeur, mais tout ce qui est inodore n'est pas forcement pas anodin.
non,l'acétone s'évapore extrêmement vite!
Au pire tu peux faire un test préalable sur un vieux chiffon en faisant attention à travailler à l'air libre avec des gants et à ne pas mettre de silicone sur une enduction PU ou inversement.


J'imagine que l'odeur du poncho BW ressemble plus à une odeur de "vulcanisation" (type gomme de pneus ou butyl de chambre à air) ? Je n'ai jamais eu de poncho BW mais je me souviens de vieux matériel militaire qui avait cette odeur de caoutchouc après stockage long dans des cartons.


EDIT :
Ajout de 2 liens sur ce sujet dans le forum :
   - (re)faire une enduction PU
   - Virer chimiquement un revêtement PU pour le refaire en silicone ?
« Modifié: 05 novembre 2014 à 08:56:00 par Phil67 »
Nous avons deux vies, la seconde commence lorsqu'on réalise qu'on en a qu'une.

05 novembre 2014 à 12:59:44
Réponse #958

Ulf


Bon, je ferai mes essais.

Merci !
 
Citer
J'imagine que l'odeur du poncho BW ressemble plus à une odeur de "vulcanisation" (type gomme de pneus ou butyl de chambre à air) ?

Oui ça sent "le pneu".

05 novembre 2014 à 19:25:24
Réponse #959

cassepied


je voudrais savoir si l'on peut s'alimenter uniquement de ration de l'armée sur une longue durée? du style 2 ou 3 mois
perso (durant mon service) j'en est mangé durant 3 semaines même si j'arrivais à améliorer l'ordinaire avec un peu de braconnage

05 novembre 2014 à 21:42:57
Réponse #960

azur


je voudrais savoir si l'on peut s'alimenter uniquement de ration de l'armée sur une longue durée? du style 2 ou 3 mois
perso (durant mon service) j'en est mangé durant 3 semaines même si j'arrivais à améliorer l'ordinaire avec un peu de braconnage
Dans la théorie, il ne faudrait pas se nourrir exclusivement de rations au delà de 15 jours (c'est pour ça que les rations françaises comptent 15 "menus"). Passés les 15 jours, il faudrait reprendre un mois d'alimentation normale pour rétablir l'équilibre rompu par les conserves. De plus, les carences peuvent commencer à apparaitre.

Ceci étant dit, j'ai mangé des rations pendant 5 mois, et je n'en suis pas mort! Mais on avait quelques compléments à coté: légumes frais (surtout oignons qu'on trouve partout et qui contiennent de la vitamine C), pain... Et ce n'était pas par plaisir que je l'ai fait :glare:

Un exemple de maladie probable si on ne se nourri que de rations: le scorbut (carences en vitamines C)

bref, à éviter!
Tout le monde savait que c'était impossible... est venu un idiot qui ne le savait pas, et qui l'a fait!
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Boviner, c'est contourner par le centre...

06 novembre 2014 à 13:18:21
Réponse #961

cassepied


merci pour la réponse. en fait je pourrais compléter avec quelques plantes que je connais bien et des produits de la peche (en mer) et de la chasse   

07 novembre 2014 à 06:44:38
Réponse #962

François


Je ne suis pas sûr que les conserves en général manquent particulièrement de vitamine C. Historiquement, c'est pour éradiquer le scorbut dans les voyages au long cours que les conserves ont été mises au point, et ça a marché. De plus dans les conserves modernes, l'acide citrique est souvent utilisé comme conservateur.
Le point faible des rations achetées en surplus, c'est qu'elles risquent d'être vieilles et d'avoir perdu une grande partie des vitamines les plus fragiles.
Le poisson (cuit) est une bonne source de vitamines, les crustacés et les coquillages encore plus.
Espérer le meilleur, prévoir le pire.

07 novembre 2014 à 11:03:02
Réponse #963

Pouçot


Je ne suis pas sûr que les conserves en général manquent particulièrement de vitamine C. Historiquement, c'est pour éradiquer le scorbut dans les voyages au long cours que les conserves ont été mises au point, et ça a marché.

J'imagine que cela doit dépendre du type d'aliments contenu dans la conserve.  :)
On sait que c'est principalement la choucroute qui a permis d'enrayer le scorbut qui faisait des ravages chez les marins :

Citer
Maladie très répandue chez les marins du xve au xviie siècle, le scorbut fut combattu grâce à l'introduction dans leur régime d'aliments très riches en vitamine C, tels la choucroute, les oranges ou le citron

http://fr.wikipedia.org/wiki/Scorbut

07 novembre 2014 à 11:10:08
Réponse #964

Kilbith


Bonjour,

Les conserves modernes contiennent toujours de la vitamine C (mais de façon moindre car c'est une vitamine thermosensible). Cela dépend en fait du procédé, du produit et des conditions de stockage.

On peut se reporter à ce document : http://www.legumes-infos.com/images/stories/mediacenter/documentation/etude_de_gand.pdf

Citer
Vitamines
L'appertisation est le mode de transformation des légumes le plus destructeur en raison de la durée prolongée de chauffage nécessitée par le procédé. Des pertes en vitamine C allant jusqu'à 90% peuvent survenir dans les légumes au
cours de la transformation, selon la vitamine concernée et
le légume transformé.
A titre d'exemple, la teneur en vitamine C des tomates subit une déperdition de 26% pendant l'appertisation. On constate par ailleurs, une diminution de 70% à 75% des teneurs en vitamine C dans les épinards, les carottes et les betteraves , de 50-70% dans les petits pois (13 min à 121°C) (51) et de 84% dans le brocoli (30 min à 121°C) (5).
Les études ont également porté sur les haricots verts (45% de perte après 19 min à 122,8°C) (41), les champignons (54% de perte après 45 min à 116°C) (11) et l'asperge (45-55% de perte après 25 min à 116°C) (11 et 46). Les courgettes en conserve conservent 40% de leur vitamine C dans la fraction liquide et seulement 49% dans la fraction solide (25 min à 116°C) (38).
La conservation de légumes en boîte (épinards, maïs, asperges et petits pois) produit une perte supplémentaire en vitamine C de 10% après 20 mois de stockage à 20°C (44). Ce résultat concorde avec l'étude (43) qui note une perte moyenne en vitamine C de 6 ou 12% pendant une durée de conservation en
boîte de 1 ou 2 ans (haricots verts, petits pois, asperges) (43).
Une étude comparative des conditions de stockage met en évidence l'importance de la température : une durée supplémentaire de stockage de 4 mois à 25°C et à 38°C majore la perte en vitamine C dans des haricots verts en conserve de 15% et de 21% respectivement (41). Toutefois, les mêmes conditions de stockage appliquées aux petits pois n'entraînent pas de pertes supplémentaires en vitamine C (51).

La vitamine B1 (carence qui entraine le béri béri) est aussi concernée :
Citer
Il a été démontré que la vitamine B1 est particulièrement sensible à l'appertisation, ce qui en fait un indicateur adapté à l'étude des pertes en vitamines dues au traitement thermique.
La sensibilité de la B1 est fonction de la température de service, du temps de contact et du pH du milieu. En milieu acide, cette vitamine est assez résistante à la température et à l'oxygène, alors qu'elle y est plus sensible en milieu basique ou neutre.
La teneur en vitamine B1 est préservée à des taux de rétention variant de 51% pour les champignons à 60-74% pour les asperges blanches. Après 12 mois de stockage, ce taux descend à 45% pour l'asperge (11 et 46). Un taux de rétention de la vitamine B1 de 71,4% a été observé dans les haricots verts. Une durée de stockage prolongée de 4 mois à 25°C et à 38°C n'entraîne qu'une perte
complémentaire de 2% et 7% respectivement (41)



De toute façon il serait facile de joindre aux rations des miloufs de compléments polyvitamines. En revanche, je ne suis pas sûr que ce soit pour le moral de manger des rations à longueur de temps.


Sinon, avant les conserves (et donc l'Appertisation) les vaisseaux embarquaient effectivement de la choucroute qui se conservait dans la saumure ainsi que des oignons. C'était plus simple pour des européens que du citron ou des oranges. Parfois on trouvait aussi des "cressonnières" sur les navires.

Le problème c'est que l'on n'avait pas établi le lien exact entre le scorbut et la carence vitaminique. Cela viendra bien plus tard.
On avait juste remarqué un lien entre l'absence de maladie et un menu particulier. Mais à cette époque, en l'absence de relation de causalité claire, la diffusion de l'information était délicate. C'est un peu comme si on disait de nos jours "il parait que nourrir le soldat de noisettes lui fait du bien" : une simple négligence ou une mesure d'économie suffirait à ne pas assurer l'approvisionnement.
« Modifié: 07 novembre 2014 à 11:35:54 par Kilbith »
"Vim vi repellere omnia jura legesque permittunt"

07 novembre 2014 à 12:23:19
Réponse #965

François


Certes, l'appertisation détruit partiellement les vitamines, mais guère plus que les modes de cuisson habituels, et beaucoup moins que les modes de conservation traditionnels : séchage, salage, fermentation.
Les navires hauturiers du 19ème siècle embarquaient couramment plus d'un an de vivres pour plusieurs centaines d'hommes, et jusqu'à l'invention des boîtes de conserve, c'était quasiment impossible d'y avoir une nourriture saine et équilibrée en l’absence de produits frais. Le scorbut était encore une maladie fréquente, non seulement à bord des bateaux, mais aussi dans les postes militaires isolés et les expéditions lointaines en zones polaires ou désertiques.
Espérer le meilleur, prévoir le pire.

07 novembre 2014 à 13:19:56
Réponse #966

Arnaud


C'est la vitamine C qui est vraiment problématique.

En mer, une cuillère de plancton le matin:

http://books.google.fr/books?id=XysgzOdmDS0C&pg=PA119#v=onepage&q&f=false

(Lire de la fin de la page 119 au début de la page 121.)

Dans les bois par chez nous: Cynorrhodon, Argouse, Cassis, Oseille, Cresson, Cerfeuil, ... tous en contiennent plus que l'orange à poids égal mais également Chénopodes, Mâche et Cerises ;)
« Modifié: 07 novembre 2014 à 13:50:01 par Arnaud »
« When the last tree is cut, the last fish is caught, and the last river is polluted; when to breathe the air is sickening, you will realize, too late, that wealth is not in bank accounts and that you can’t eat money. »

07 novembre 2014 à 14:14:29
Réponse #967

François


C'est la vitamine C qui est vraiment problématique.


Quand on ne mange que du poisson.

Citer

En mer, une cuillère de plancton le matin:

http://books.google.fr/books?id=XysgzOdmDS0C&pg=PA119#v=onepage&q&f=false

(Lire de la fin de la page 119 au début de la page 121.)


A condition de ne pêcher et manger que du zooplancton, constitué principalement d'œufs de poisson et de petits crustacés.
Ca tombe bien, ce sont les plus gros planctons, les plus faciles à attraper avec un filet improvisé.
Le phytoplancton (plus petit) est assez indigeste, voire toxique.
Espérer le meilleur, prévoir le pire.

08 novembre 2014 à 16:31:47
Réponse #968

Copper Jack


Salut.
Je me rappelle avoir vu ici : http://www.davidmanise.com/forum/index.php?topic=2770.0
des alpinistes ayant en couche thermique des vestes taillées de la sorte :
Ça m'a toujours sidéré : la large ouverture n'est-elle pas un MONSTRUEUX pont thermique ?
Et plus largement : des vêtements taillés ainsi peuvent-ils raisonnablement être utilisés comme couche thermique ?

08 novembre 2014 à 18:08:50
Réponse #969

Hegemonie


Salut,

Je lis souvent qu'en hiver, boire une eau trop froide était déconseillé, car il fallait réchauffer avant de pouvoir l'assimiler.

Quelle est donc la température d'assimilation d'un aliment afin de minimiser les dépenses énergétiques?


08 novembre 2014 à 19:44:12
Réponse #970

Claude Ponthieu


Nous avons eu une culture riche en expérience et pauvre en information.
Aujourd’hui, nous sommes riches en information, mais au seuil de pauvreté de l’expérience réelle.

08 novembre 2014 à 20:25:30
Réponse #971

raphael


Se connaitre et s'accepter


08 novembre 2014 à 21:52:43
Réponse #972

Mac Casimir


Besoin d’un avis éclairé sur le filtre Sawyer

Merci d’avance  ;)

Quelque photos du filtre en action (sujet sur les frontiers, mais j'avais adapté un kit précédemment présenté avec une frontier) : 
http://www.davidmanise.com/forum/index.php/topic,15118.20.html

j'utilise aussi ce filtre acheté parce qu'il n'y avait plus de frontier pro dispo. Dans l'utilisation c'est identique au frontier pro, ça fait le taf et rien a redire là dessus. Niveau ergonomie, j'ai tendance a préférer le frontier mais c'est franchement de l'enc**** de mouche. Après niveau prix, la différence (le Sawyer étant souvent plus cher) ce justifie par les accessoires fourni (Piston de nettoyage, poche a eau, ... ). Si c'est ton premier filtre, pourquoi pas, c'est direct prés a être utilisé. Si tu cherche juste un filtre a intégré dans un kit de filtration déjà réfléchit, la différence ne se justifie pas.

Perso je n'utilise aucun des accessoires fourni car il ne correspondent pas a mon besoin, mais sur le coup j'avais besoin d'un nouveau filtre.

Voili voilou, j’espère que ça t'aideras.

Mac

08 novembre 2014 à 22:02:32
Réponse #973

azur


Salut,

Je lis souvent qu'en hiver, boire une eau trop froide était déconseillé, car il fallait réchauffer avant de pouvoir l'assimiler.

Quelle est donc la température d'assimilation d'un aliment afin de minimiser les dépenses énergétiques?
vu qu'en milieu froid, le corps consomme beaucoup de calories pour maintenir sa température, mieux vaut voir le plus chaud possible (il semblerait que ça soit sans danger jusqu'à 45℃). C'est pour ça que tu verras souvent les gens boire du thé en montagne.
à l'inverse, une eau trop froide va refroidir le corps (donc dépense d'énergie supplémentaire) et surtout peut provoquer des brûlures (ou gelure) internes...
Tout le monde savait que c'était impossible... est venu un idiot qui ne le savait pas, et qui l'a fait!
------------------------------------------
Boviner, c'est contourner par le centre...

09 novembre 2014 à 12:30:18
Réponse #974

Claude Ponthieu


Merci à tous 2, je possède déjà un nombre certain de filtre, c’est manière de tester autre chose de plus léger. 8)
Nous avons eu une culture riche en expérience et pauvre en information.
Aujourd’hui, nous sommes riches en information, mais au seuil de pauvreté de l’expérience réelle.

 


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