Oui, le propos d'Ulysse est des plus pertinents, quelque soit le background du pratiquant, sa façon de s'entraîner, sa capacité à en découdre...quand les hostilités s'engagent, il faut bien avoir à l'esprit qu'à partir de l'instant où l'on décide d'accepter la confrontation, on met sa vie dans la balance !!
Ce qui me dérange un peu dans le faux sentiment de sécurité que peuvent procurer certains cours de self, on assiste de plus en plus à des discours théoriques, à des scénarios décortiqués, des modes (dans les deux sens du terme !) de désescalade ou de psychologie de comptoir...
Ce qu'il faut savoir, et qui n'est pas forcément plaisant à entendre, c'est qu'il n'y a pas de recette miraculeuse pour se préparer à répondre à l'agression, car chaque situation, chaque victime, chaque agresseur est différent. On exerce sa sensibilité d'action en fonction de ce que l'on est et de ce que l'on dégage et transmet sous tension.
La première chose à demander à ceux qui prônent des statégies et des analyses comparatives entre la self, et les arts martiaux (l'un tend inoxérablement vers l'autre, ce n'est pas un problème de discipline, mais de d'adepte...), c'est de savoir en combien de temps ils courrent le 100 mètres départ arrêté en étant vétu normalement, avec un sac et sur un parcours sinueux jonchés d'obstacles urbains
Une fois ce palier franchit, on peut commencer à parler de mise en situation et de désescalade, qui doit rester un choix statégique et non une issue...parfois fatale