Salut,
Je rentre juste de vacances. Des vacances comme je les aime. Avec beaucoup de nature. J’ai passé 6 jours notamment près d’Olargues dans le sud de la France à 1000 m d’altitude dans un petit hameau de 8 habitants, la moitié à l’année, en pleine forêt. A peine arrivé, cadeau de mon beau père, maître des lieus, de retour d’un voyage en Finlande. Un marttiini puukko condor :
Waou!!
Merci!
Au programme cours de merlin, chauffage au bois. Quel bonheur lorsque le seul son humain perceptible est l’écho du bois fendu se propageant à travers la vallée. L'eau provient directement d'une source situé plus haut. Pas de contrôle sanitaire, mais pas de problèmes non plus. Roots quoi.
Cours de cueillette de champignons,
Cueillette de baies, observation des traces d’animaux, chevreuils, lapins, sangliers.
A propos comment distinguez-vous avec certitude une trace de chevreuil et une trace de (petit) sanglier ?
Approche et observation de chevreuils (y compris directement de la maison
), de mouflons. Ici des mouflons dans la réserve naturelle de l'Espinouse.
Observations de serpents
Orvet
Couleuvre à collier ?
Et bien sur randonnées. Hors saison, en semaine, dans un endroit peu touristique. Tout ce que j’aime.
J’ai découvert au cours de ces six jours, à quel point les fixes scandinaves étaient agréables de port à la ceinture comparé aux autres fixes que j’ai. C’est le jour et la nuit. Moi qui n’est jamais de grande lame fixe sur moi en randonnée (j’ai sur moi un taberneck), eh bien là je le gardais tout le temps, en rando bien sûr mais aussi à l’intérieur si j’oubliais de l’enlever. Impensable pour moi avec un autre fixe. Ce système de fixation est tout bonnement génial.
Avec en bonus orientation en forêt par grand brouillard (visibilité 20 m). Que du bonheur car pratiqué en sécurité (GPS, carte, et surtout de quoi passer la nuit sans trop se peler et sans se mouiller). Mais ça aurait été flippant sans rien sur soi…
Et ici le but d’une de nos randonnées. Une vue imprenable jusqu’à la méditerranée.
Et surtout, et là je m’adresse en particulier à tous ceux qui partent en randonné avec leur compagne. Ma moitié, qui s’est vu offrir elle aussi un puukko condor, a commencé à s’intéresser à la survie. J’ai donc opéré quelques transferts d’informations dans son cerveau. Allumage d’un feu au firesteel, maniement du couteau, fabrication de hérissons, pelage d’écorce pour atteindre la partie sèche du bois… Le minimum de matériel à avoir sur elle sifflet, briquet, coton vaseliné, couteau…
Un grand merci à mon beau père qui m'a appris plein de choses pendant ces quelques jours, en particulier sur la pèche et les habitude des poissons, et qui m'a fait découvrir cette si belle région.
Bien à vous,
Jérémy.