Voili voilou !
Etape 1: saucissonner le coton-vaseline (CV) -ici, du coton simple- dans une épaisseur de papier journal:
J'ai fait l'emballage selon différentes techniques:
- en cigare: de forme cylindrique allongée, torsadé aux 2 bouts
- en bombe: de forme de bourse sphérique, torsadé sur la seule ouverture
- en pavé: papier journal simplement plié, non torsadé
- en nature: sans papier journal, pour voir ce que ça donne
Etape 2: faire fondre la cire. Ici, mon "réchaud" fait avec une canette dont j'ai ouvert le font et la gueule, posée sur une bougie chauffe plat. La cire est contenue dans une coupelle en alu, posée sur le tout.
Trempez brièvement les bidules dans la cire.
ATTENTION: j'ai bien dit "brièvement" !! le but est de créer une couche superficielle de cire, sans imbiber le coton ! sinon, c'est chiant à allumer. Seul le papier journal doit s'imbiber. répéter l'opération pour épaissir la couche de cire.
Etape 3: La fabrication est finie, place au test. Ci dessous, les produits finis, après avoir barboté une nuit complète dans un bol d'eau:
Ça flotte toujours !
Etape 4: Vérification. J'ouvre les emballages en déchirant:
Résultats:
- en cigare: Parfait le coton est sec et exempt de cire
- en bombe: idem
- en pavé: le coton est imbibé de cire
- en nature: idem
CONCLUSION- Inutile d'espérer faire ce genre d'enrobage sans le papier journal, le coton va boire la cire.
- Le pliage sans soin ne protège pas plus le coton. Il vaut mieux torsader les ouvertures pour être sûr.
- Trop d'emballage tue l'emballage: 2 épaisseurs de papier journal suffisent à protéger le coton ! plus, et c'est galère à déchirer.
- L'option d'imbiber le papier avant d'y mettre le coton n'a pas été testée , à voir donc
- L'option d'utiliser du papier glacé ou paraffiné n'a pas été testée non plus.
Veulâ !