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Auteur Sujet: [Récit de voyage au long cours] Voyager avec des moutons  (Lu 63016 fois)

20 avril 2010 à 23:44:45
Lu 63016 fois

thorgaal


EDIT : Comme le Topic devient très long et que vous êtes sans doute très pressés, voici un petit index interne :
-Pour le récit du trajet Besançon-Valence de septembre à décembre 2010, ça commence ici.
-Pour Valence-Clermont-Ferrand (avril-mai 2011), c'est à partir de
.
-Et enfin pour Alès-Clermont-Ferrand (novembre 2011) c'est par ici.


Bon, ça fait un moment que je me demande si c'est une bonne chose de parler de ça ici et maintenant, cette fois je me lance, on verra bien.

Dans un peu plus d'un an, j'aurai mon BTS agricole, après, à terme j'aimerais bien reprendre une toute petite ferme dans la banlieue de Trou-en-Cambrousse pour y mener une petite vie tranquille. Mais en même temps, ça me ferait chier de me retrouver "coincé" là-dedans à 20ans et des poussières sans avoir jamais voyagé ou presque.

Donc le projet est simple, je veux partir découvrir le monde, à pied, pour une durée indéterminé, sans itinéraire prédéfini, sans argent ou presque, et surtout sans me presser.
En bref, la liberté totale au jour le jour.

J'ai pas encore choisi le matos, mais j'aimerais faire en sorte de ne pas dépasser 12kg + eau + nourriture, donc 18kg grand maximum.
Je pense emmener une ou deux brebis, pour avoir du lait le matin, et surtout pour faciliter les rencontres...
Pour la nourriture, je compte en majorité sur la cueillette, en achetant des féculents de base si nécessaire (farine, riz, patate).

Je n'exclus pas de demander l'hospitalité de temps en temps, mais seulement si je peux rendre service en échange (travaux agricoles en particulier).

Je précise que j'ai déjà pas mal de kilomètres au compteur, et que je n'ai nullement l'intention de me mettre bêtement et volontairement en situation de "survie".

Alors oui, c'est un rêve de gosse, oui j'ai lu trop de romans d'aventure quand j'étais ado (les Enfants de la Terre :love: pour n'en citer qu'un...), et alors?
Il y a un moment dans la vie, faut décider si on veut passer sa vie à bosser dans l'espoir d'une hypothétique retraite bien méritée, ou si on veut faire tout ce qu'on veut tant qu'on est jeune et aviser après... Eh ben, à bien y réfléchir, la deuxième solution est pas forcément la moins raisonnable!

Voilà pour la présentation rapide du projet, mais il n'y a pas vraiment besoin de plus : j'en ferai peut-être un roman un jour, mais pas tout de suite  ;).

Ce que je cherche, ce n'est pas des conseils : je peux trouver tout ce dont j'ai besoin en farfouillant sur le forum  :up:
En fait je suis plutôt à la recherche de quelqu'un d'un peu timbré - comme moi - et qui serait éventuellement partant pour m'accompagner, un coéquipier ou -mieux 8)- une coéquipière... et mon petit doigt me dit que, si on peut trouver ça sur internet, c'est forcément ici.  :]]

Bien sûr je finis quand même mon BTS avant, donc le grand départ est envisagé à l'automne 2011 ou au printemps 2012.
« Modifié: 05 février 2012 à 11:58:19 par thorgaal »
Tant dort le chat qu'à la fin il s'éveille.

21 avril 2010 à 11:07:35
Réponse #1

Leif


tu sais dans la vie il y a ceux qui se laissent porter par le système et les autres :)

il y a plein de façons de voir la vie et si cela se trouve tu auras une retraite magnifique car tu realises ton futur , personne ne le fais pour toi.

tu veux une retraite qui te corresponde et une vie que tu aimes fais la.

pourquoi ne pas fouiller du coté de celui qui a bien marche partout en europe , impossible de remettre le nom kenton je crois :-[ et pourtant j'ai tout lu même le coupe ongle que lui a offert se soeur :lol:

bon courage a toi et fais toi plaisir

pour moi par exemple cela fait pas mal d'année que je cherche a ne travailler que la ou il n'y a pas de porte.


ciao

jeff
« Modifié: 21 avril 2010 à 17:57:54 par leif »

21 avril 2010 à 11:11:53
Réponse #2

lambda


sur le forum, Chris Kenton et aussi Mrod qui a fait des trucs sympa un peu dans le genre.

Contactes les si tu veux, ca peut être intéressant pour toi.

a+,
Lambda
"I want to live in a society where people are intoxicated with the joy of making things." William S. Coperthwaite

21 avril 2010 à 11:23:17
Réponse #3

nemesys


Tout d'abord,  comme l'a dis lambda, Chris Kenton et Mrod ont fait des voyages similaires, et ont écris quelques post ...
Tu peux aussi les contacter !

...
Je pense emmener une ou deux brebis, pour avoir du lait le matin, et surtout pour faciliter les rencontres...
...

Ne penses tu pas que cela risque aussi de t'empêcher de prendre certains types de transport ?
De plus il n'est pas dis que cela soit si bénéfique que ça: cela peut aussi excité la jalousie, t'empêcher de déguerpir en catastrophe...
A cela, il faut rajouter le transport de l'eau supplémentaire ( pour le fourrage, ça doit dépendre des coins ou tu iras, mais de toutes façons, je n'ai aucune connaissance en la matière ).

21 avril 2010 à 11:28:20
Réponse #4

lambda


Peut-être aussi une piste de dialogue et d'info intéressante pour toi Thorgaal...
Un jeune qui il y a quelque temps a parcouru les routes de France et de Navarre à pied avec sa vache.
Tu sembles vouloir aller "plus loin", mais l'idée est là aussi je trouve...

http://lci.tf1.fr/insolite/2008-07/vache-bachelier-4893709.html

a+,

Lambda
"I want to live in a society where people are intoxicated with the joy of making things." William S. Coperthwaite

21 avril 2010 à 12:27:27
Réponse #5

vik


Salut Thorgaal! ;)
J'envisage les choses un peu comme toi à vrai dire, à savoir voyager/vagabonder après des études courtes se déroulant en deux ans ou quatre, je verrais ça quand je serais sortie du lycée..

Perso, ton idée d'emmener deux animaux avec toi, est je pense beaucoup plus intelligente qu'elle en a l'air
Du coté pratique, tu auras du lait, voir de la viande, mais en hors de ça, le "public" du bord du chemin te verras plutôt d'un bon œil s'il voit tes deux brebis, je pense. De plus, cela fait une compagnie non négligeable quand même ;)

J'ai entendu dire qu'il n'y avait pas de problème de consanguinité chez les chèvres ou les brebis, je ne me rappel plus, si c'est vrai, pourquoi ne pas emmener un couple si tu n'es pas pressé et avoir ton troupeau qui s'agrandit peu à peu? c'est élégant comme idée je trouve :) (même si plus compliqué que ça à mon avis :D )

Je serais toi, je garderais quand même un peu d'argent sur mon compte (du type 500/1000€, je sais c'est pas non plus aussi simple que ça ;D ) au cas ou pour ce qui est vivre, transport etc, dans le cas ou ça merdoie un peu, à utiliser en dernier recours histoire de ne pas se retrouver à faire la manche si un imprévu arrive

En tout cas, j'espère que tu arriveras à réaliser ton projet! ya des moments ou je pense, il est bon de foncer tête baissée sans trop réfléchir à l'avenir pour se lancer dans ce type de mode de vie! :)

21 avril 2010 à 18:24:30
Réponse #6

Madudu


Salut Thorgaal  :)
 
Je suis moi aussi en première année de BTS agricole, PA  ;)

Comme toi j'envisage de partir en vadrouille après le BTS, pour une durée indeterminée et ensuite...bah... de m'installer dans un bled paumé au fin fond de du gros intestin du monde  ;#
J'ai déjà la baraque, et un tout petit peu de terrain. Sans doute de quoi me nourrir moi et un animal pas trop gourmand (brebis, chèvres, Jersiaise...).

Par contre mes connaissances sont très limitées en culture vivrière, et encore plus s'il s'agit de ne pas user de produits phytosanitaire. Du coup j'envisage de faire du woofing ; je me dis que des mecs assez tarrés pour ne pas utiliser de machines agricoles ne doivent pas êtres du genre à répandre du poison sur leurs plantes  ;D, et que c'est lors de ce voyage que je vais compléter ma formation.
j'avais jamais pensé à trouver un compagnon, et il faut dire que je n'ai jamais rencontré de prétendant ni, et c'est bien malheureux, de prétendante  ;D à une virée de ce type. De même, je n'avais jamais pensé à prendre un animal avec moi ; c'est beaucoup de contrainte, sans doute aussi une manière différente de voir le voyage, de communiquer, de partager. Maintenant que j'y pense ça me plait  :-[

Enfin bref, nous avons des aspirations similaires, et ça me plairait beaucoup qu'on en parle ensemble. Et si ce n'est pas forcément pour faire le voyage à deux, car c'est encore prématuré, mais ne serait-ce que pour partager nos découvertes, nos connaissances et tout le reste.


 :)

21 avril 2010 à 19:37:46
Réponse #7

Nävis


En parlant d'animal de compagnie, je me souviens d'une présentation d'un voyage: un couple qui avait traversé je ne sais plus quel continent avec un un mini-équidé, un shetland ou un truc du genre. Rustique et un peu original. Et cela leur avait ouvert bien des portes!

21 avril 2010 à 20:13:02
Réponse #8

Madudu


Il me semble évident qu'il n'est raisonnable de s'accompagner d'un animal que s'il porte une partie du matos. S'il peut produire du lait en plus, c'est encore mieux.
Je penserais plutôt à une vaches, dont le cahier des charges serait :
-pouvoir se déplacer tous les jours sur de longues distances --> de très bonnes pattes
-se contenter d'herbe et, à la limite, de bon foin --> une capacité d'ingestion maximum pour un gabarit minimum
-être docile --> choisir une race particulièrement réputée pour sa docilité
-Si ça peut faire du lait, c'est l'idéal.

En gros, il faut une rustique : Aubrac, Salers, Maraîchine...
Mais ce ne serait pas évident de se procurer une bonne bête jeune et vigoureuse. Les éleveurs gardent leurs bonnes bêtes, à moins qu'on achète une génisse...mais c'est pas ce qu'il y a de plus docile  ;#


Ce serait beaucoup plus simple de se procurer deux ou trois brebis, mais je ne pense pas qu'il puisse s'établir le même genre de lien entre des brebis et des hommes qu'entre une vache et un homme. Je dis ça je dis rien.
Une brebis ça ne peut rien porter, ou pas grand chose, donc c'est avant tout une contrainte. Même si ça donne du lait.

Si ça peut faire avancer le projet  :)

21 avril 2010 à 20:50:03
Réponse #9

jeantroovpa


le tours du monde (ou même eurasie) c'est des climats très disparates, du cagnard, du froid, du soleil, de la pluie. Autant protéger un bonhomme (ou une madame) sous un tarp, une casquette et un sac de couchage c'est faisable mais pour la bestiole ?
Je n'y connais rien en animaux d'élevage mais ca ne serait pas aussi quelque chose à prendre en compte ?

Je sais pas mais je vois mal une vache faire 20kms par jours par 40°, sans compter la quantité de flotte que ca boit...

21 avril 2010 à 20:57:00
Réponse #10

éclipse


Question c*nne, peut-être : une ânesse ?
'clips
… and all that is now, and all that is gone, and all that's to come… and everything under the sun is in tune. But the sun is eclipsed by the moon.

21 avril 2010 à 21:34:28
Réponse #11

Madudu


le tours du monde (ou même eurasie) c'est des climats très disparates, du cagnard, du froid, du soleil, de la pluie. Autant protéger un bonhomme (ou une madame) sous un tarp, une casquette et un sac de couchage c'est faisable mais pour la bestiole ?
Je n'y connais rien en animaux d'élevage mais ca ne serait pas aussi quelque chose à prendre en compte ?

Je sais pas mais je vois mal une vache faire 20kms par jours par 40°, sans compter la quantité de flotte que ca boit...

Si, c'est une chose qu'il faut prendre en compte. Les ruminants n'ont pas de problèmes avec le froid. Enfin, tant qu'il ne fait pas -30 ^^
Par contre il est vrai qu'une vache bois énormément d'eau en cas de grosses chaleurs.
Pour être honnête je n'y avais pas pensé  ;#
Mais ça ne remet pas en cause l'accompagnement par une vache. Par contre ça ajoute un bon lot de contraintes en cas de chaleur excéssive :
-Dans tous les cas, qu'il fasse chaud ou non, il faut prévoir de passer la nuit non loin d'un point d'eau. Pour la vache comme pour l'homme.
-En cas de grosses chaleurs il ne faut pas chercher les limites de la bête : passer les heures les plus chaudes à l'abri du soleil et, si possible, à proximité d'un point d'eau. Quit, d'ailleurs, à décamper très tôt le matin et à marcher jusque tard le soir si on veut couvrir de la distance. Mais il me semble que ce n'est pas du tout l'objectif, bien au contraire.

Concrêtement, une vache passe 8H par jour à dormir, 8 autres à manger et les 8 dernières à digérer tranquil. Ca veut dire que 20 bornes par jour, ça me semble énorme. La vache pourra se nourrir sur les bords de chemins à condition que le chemin borde des pâtures, faudrait pas l'empoisonner.  Ca fait beaucoup de contraintes, la première étant qu'il faut impérativement prévoir l'itinéraire à moyen voir long terme. Et prévoir des stocks de fourrages si une nourriture sûr ne peux pas être assurée (dans les grandes plaines céréalières par exemple). Je suppose que ça ne doit pas être trop difficile de s'en procurer si on s'y prend suffisemment à l'avance.
Donc, en gros, faut adapter le voyage à la compagnie animale et une région sans point d'eau, par exemple, ne pourra pas être traversée. Il faudra contourner ou faire demi-tour. Il faut donc éviter toutes les régions où la culture de vente domine et où les points d'eau de sont pas accessibles ou trop éloignés les uns des autres.
Après, je dis ça, mais je n'ai pas du tout évalué les besoins hydrique et calorique d'une vache qui marche une bonne partie de la journée.

Ces problèmes se retrouveront aussi avec les brebis, mais sans doute moins.

Comment tu vois les choses Thorgaal ?

EDIT : je vais questionner mes profs  :closedeyes:

21 avril 2010 à 23:01:54
Réponse #12

thorgaal


Houlà, je m'attendais pas à avoir autant de succès, moi qui voulait faire un truc discret dans mon coin, je vais commencer à regretter  :-[...

J'ai entendu parler d'Adrien et de sa vache, c'est super ce qu'il a fait, mais contrairement à lui je ne cherche pas franchement à faire avancer la science, il est hors de question que je demande des bourses, et encore moins que je passe sur TF1  :bheurk:

Merci beaucoup pour toutes vos remarques. Pour ceux qui sont intéressés, je vais les contacter dans les prochains jours mais je manque un peu de temps, désolé si ça tarde.

Pourquoi avec 2 brebis?
D'abord parce que j'adore les moutons, c'est déjà une bonne raison en soi.
Ensuite parce que j'en ai justement 2 à la maison depuis la semaine dernière, une brebis Blanche du Massif Central de 5ans et sa petite agnelle croisée Noire du Velay qui a tout juste une semaine. J'étais en stage dans une coopérative agricole quand elle est née, je l'ai trouvée trop jolie alors j'ai acheté la paire  ::)

Ce sont deux races rustiques et très bonnes marcheuses, pas de souci de ce côté-là.

Bon c'est sûr que c'est pas elles qui vont porter toutes mes affaires, mais ce n'est pas impossible de leur attacher deux petites sacoches sur le dos.

Après l'intérêt au niveau contact social est évident, quand je randonne seul les gens que je croise me regarde de travers, et ne répondent pas toujours au "bonjour" rituel...
Alors qu'avec 2 bêtes aussi jolies je suis sûr d'engager la conversation avec tout le monde  8)

Et puis concrètement une brebis, ça mange pas grand chose et ça boit encore moins.

@ nemesys : je ne compte pas prendre de transport!

Le seul risque que je vois c'est les chiens.

Sinon je préfère éviter de me trainer un mâle, beaucoup moins docile et sympathique, si j'ai besoin de faire saillir mes brebis je trouverai facilement des béliers sur la route...

Personnellement j'ai rencontré, au hasard d'une transhumance dans les Cévennes, un vieux Maghrébin qui m'a dit avoir fait dans sa jeunesse un tour de France avec trois chèvres, il m'en a parlé pendant près d'une heure avec des yeux scintillants de nostalgie...

Autrement, pour ce qui est du climat, j'ai le temps de voir venir, je vais probablement commencer tranquillement par la France, l'Europe, et après on verra.



Voilà Éthiopie, une petite agnelle qui deviendra peut-être célèbre, allez savoir...



Et sa mère en cours de tonte, avec les moyens du bords... faut pas être pressé!
« Modifié: 21 avril 2010 à 23:59:17 par thorgaal »
Tant dort le chat qu'à la fin il s'éveille.

22 avril 2010 à 09:54:40
Réponse #13

vik


En parlant d'animal de compagnie, je me souviens d'une présentation d'un voyage: un couple qui avait traversé je ne sais plus quel continent avec un un mini-équidé, un shetland ou un truc du genre. Rustique et un peu original. Et cela leur avait ouvert bien des portes!
Le Shetland c'est bien ça! ;)
maintenant que tu le souligne, ça peut être quelque chose de vraiment utile et sympathique à emmener avec soi!
Il peut sans problème porter 40 kilos de matos (j'irais jusqu'à 50 maxi si marche toute la journée etc) dont des suppléments alimentaire pour lui s'il a besoin (granulées) même s'il peut ne se nourrir que d'herbe
Après c'est assez variable comme caractère, mais ça reste des chevaux, et à moins qu'il y ait eu des problèmes avec ce cheval, ils sont très sympathiques et feront une bonne compagnie! ;)

22 avril 2010 à 19:20:08
Réponse #14

thorgaal


C'est vrai c'est intéressant, les chevaux ça m'a jamais vraiment inspiré mais faudra que j'y réfléchisse.
Sinon un âne ou un lama ça peut-être sympa aussi...
Tant dort le chat qu'à la fin il s'éveille.

23 avril 2010 à 10:13:04
Réponse #15

Schnickschnack


Le Shet est assez rustique pour servir d'animal de bât... Générallement, ils ont des caractères .... disons bien trempés mais gentil  :D

Par contre, il faut que tu fasses attention au matériel additionnel qui pése assez vite mais qui peut être porté par l'animal : pharmacie avec vermifuge, granulés voire une ou deux ration d'avoine au cas où... Système d'attache : en prévoir plusieurs plus une longe longue 3m et de 8mm 1 cm de diamètre qui peut aussi servir de licol de fortune. Les dispositifs de portage coûtent  :ohmy: :ohmy: € donc n'hésite pas à "bricoler" un peu  :doubleup:

Pour moi le plus important, c'est un animal qui va marcher donc il faut faire attention à ses pieds. Donc, si tu retiens la solution shet pense aussi à faire un stage chez un bon maréchal qui pourra t'expliquer comment faire un parage en complément du naturel.
Et crois moi cela ne s'apprends pas en 15 jours  ::)

23 avril 2010 à 11:11:43
Réponse #16

Schnickschnack


Pour compléter le propos, j'ai fait quatre mois l'année dernière en itinèrant avec un super shet... Pas de souci pour négocier le paturage avec les agriculteurs... Par contre le ravito posait problème : je faisais mes courses à l'extérieur des épiceries : à cause des odeurs chevalines prononcées... En fait on ne se rends pas compte  :D
Autre point de vigilance est la gestion des points d'eau pour abreuver la bête : j'ai pas eu trop de difficulté grâce à la bienveillance d'agriculteurs et de retraités bien sympas... Mais je pense que dans certaines régions il faut faire super attention. Bref, on ne pense plus son itinéraire de la même façon.

Sinon il faut éviter de croiser des groupes d'enfants car c'est oh il est trop mignon... heu c'est une dame etc.. etc... Donc ça fait vite chuter la moyenne kilomètrique, mais côté rencontre c'est trop génial  :doubleup: Moralité je pensais me faire un trip solo avec une chouette compagne, je n'ai jamais autant rencontrer de monde  :D

Par contre les bivouacs au clair de lune allongé contre elle...  :love:

 Personnellement je ne recommande pas trop l'âne : je connais quatre personnes qui se sont fait hospitalisée pour bottage intempestifs... Dont un coma avec perte de vue presque complète sur l'oeil gauche.... Mais bon les goûts et les couleurs  :glare:



23 avril 2010 à 18:38:40
Réponse #17

Madudu


Ton expérience m'intéresse beaucoup !

Comme l'a judiciseusement recommandé Jpdelx, as-tu pris le temps de faire connaissance avec l'animal avant de partir ?
Que la réponse soit oui ou non, si tu pouvais commenter...  :)

Tu dis que dans certaines régions il faut faire très attention pour l'eau et la nourriture destinée à la bête, quelle genre de région ? Et quelles solutions ?

Combien d'heure, et combien de kilomètre, en moyenne, faisais-tu par jour ? Dans quelles conditions (chaleur, froid, pluie...) ?

l'animal as-tu maigris ou souffert ? Si oui, dans quelles conditions (région, climat...) ?

A quels moment de la journée l'animal faisait-il ses repas ? Quelle influence cela a dans le quotidien d'un tel voyage ?

C'est tout pour l'instant  ;D, au plaisir de te lire longuement  ;)


23 avril 2010 à 19:02:14
Réponse #18

Criss Kenton


Salut Thorgaal :)


Je ne peux t’encourager dans la réalisation de ton projet (dans le cas contraire, je serai le dernier des faux culs  ;#)


Compte tenu de ton orientation professionnelle, la période allant de l’obtention de ton BTS à ton entrée dans la vie active est à AMHA la plus indiquée pour te lancer dans ce type d’aventure (le métier d’agriculteur est souvent synonyme d’abnégation…)


Ton projet, bien qu’un poil utopique, est franchement sympa. Si bien que j’y ai un peu réfléchi aujourd’hui au boulot :


L’idée émise de faire le périple en compagnie d’un animal de bât (poney, âne, mule, lama, etc.) en plus des deux brebis est pertinente.

Perso, comme Jpdelx je verrai plutôt un âne ou mieux une mule ou un mulet : animaux rustiques, relativement sobres, intelligents et puis l’activité de bât est un peu leur raison d’être :)
De plus ils s’entendent normalement bien avec les ovins, d’ailleurs dans le monde de nombreux bergers conduisent leurs troupeau juchés sur des mules ou mulets (vu  en Bulgarie et au Kirghizistan par exple).

L’avantage est indéniablement au niveau de la capacité de portage :

-   Moins de matos dans le sac = plus de liberté de mouvement et moins de fatigue
-   Au niveau du matos (tente, duvet, popotte, réchaud, etc.) : plus de problème de poids et d’encombrement => tu peux te permettre de choisir du matos plus rustique et d’un rapport qualité/performance/poids moindre, d’où pas mal des économies !
-   Idem pour la quantité de nourriture : possibilité d’acheter en plus grosse quantité (format éco, familial, promos) = économie ; A la campagne on voudra surement te filer des légumes frais ou autre (d’autant plus vrai si tu donnes des coups de main dans des fermes et exploitations), difficile avec un sac sur le dos, pas avec un animal de bât ;)
-   Possibilité de transporter de la nourriture, de l’eau et de quoi soigner les bêtes
-   T’es pas obligé de tirer à courte paille pour savoir quel bouquin emporter !
-   Etc.


Dans le cas d’une rando longue durée, l’itinéraire s’articule forcément sur les possibilités de ravitaillement en nourriture, voire en eau pour les régions où les points se font rares.

Dans ton cas, comme dit par Schnickschnack, tu dépendras en plus obligatoirement du ravitaillement des bêtes. C’est un facteur à prendre en compte sérieusement avant de planifier sa route !

En outre, le fait de voyager à pied avec des bêtes va te limiter pas mal au niveau du type d’axes à emprunter. Les grands axes sont à proscrire, certaines départementales aussi. Il vaut mieux privilégier les routes communales, de campagne, petits sentiers, pistes et chemins agricoles. Question de sécurité et de plaisir.


En gros l’idéal serait de rester dans les campagnes : rencontres plus sensibles à la démarche, confort et plaisir lors de la « transhumance », paysages plus sympas, calme, possibilité de ravitaillement pour les bêtes voire pour le bonhomme aussi, compétences en agriculture et coups de mains appréciés et parfois bienvenus, etc.
En France il y a de moins en moins de petites épiceries dans les villages du coup en se cantonnant aux petits patelins il est difficile de faire ses courses et il faut parfois faire un détour dans une petite ville. Dans ton cas il serait AMHA possible de laisser une paire d’heure tes bêtes chez un agriculteur en périphérie le temps de faire le plein.


Pour ce qui est de l’eau, outre la possibilité de voir avec des particuliers, il n’y a pas trop de problème en France et en Europe occidentale : sources, fontaines, cimetières, etc. Si tu prends un animal de bât, un seau ou une bassine pliante pour faire boire les bêtes, voire en plus un bout de tuyau avec embout fileté et tu es le roi du pétrole ;)




Sinon, j’ai eu cette idée concernant ton voyage. Je suis peut être aux fraises et elle vaut ce qu’elle vaut mais bon :


Vu que la compagnie des bêtes va irrémédiablement de pousser à sillonner les campagnes et que tu te destines à être berger ou du moins à vivre de l’agriculture, pourquoi ne pas en profiter pour forger un objectif à cette aventure ?

Tu me sembles passionné par ce que tu fais, sensible aux valeurs et au savoir faire des métiers de la terre et des bêtes, tu vas avoir la chance de rencontrer tes pairs, des jeunes et des moins jeunes, des gars et des nanas pleins d’expérience, riches de savoirs faires et savoirs êtres dont certains se perdent faute de transmission… pourquoi ne pas en profiter pour donner encore plus de sens à ton périple en recueillant des témoignages, des savoirs faires, en questionnant l’évolution de ton futur métier, en interrogeant et en observant ses acteurs ?


Je sais que tu souhaite voyager sans itinéraire prédéfini au fil des rencontres, sans objectif précis, mais ça pourrais être enrichissant dans tous les domaines en l’inscrivant dans une démarche et une orientation précise, en luis donnant un but quoi !

Pour toi ce serai enrichissant d’un point de vu personnel et professionnel. En tant que « relève » et nouvelle génération tu es d’autant mieux placé pour recueillir la parole des anciens !


Pour être un peu plus concret, plutôt que de partir à l’aveuglette, tu pourrais planifier ton périple de façon générale avec pour fil conducteur le pastoralisme : «  à la rencontre des bergers de France et de Navarre » en gros. Tu peux déjà dégrossir un itinéraire en sélectionnant les régions où le pastoralisme a encore cour, les dates et lieux de transhumance, tu définis un peu les coins ou tu aimerais aller, tu regarde un peu la faisabilité de la chose à pied avec des bêtes, tu prends deux où trois contacts pour articuler un peu l’itinéraire et le reste se fera sur le terrain avec les rencontres, le bouche à oreille, etc.


Sérieux quand on voyage à pied, c’est mieux d’avoir un objectif ou un fil directeur, même vague ;) On ne peut pas faire des sauts de puces ou décider de changer de région du jour au lendemain. Un objectif permet de garder la motivation et de savoir où on va.

De plus dans ton cas (peux d’argent, hospitalité contre aide), inscrire ton projet dans une démarche qui a un sens, une démarche cohérente et intelligible pour les autres est un gros plus pour les rencontres. Cela t’évitera d’être perçu pour un jeune branleur, parasite ou pire jeune branleur parasite et illuminé ;D
Par contre si tu dis que tu es un jeune berger (la « relève ») qui prend une année pour rencontrer ses pairs, faire un état des lieux de la profession et engranger de l’expérience en hésitant pas à retrousser les manches, une sorte de compagnonnage à l’ancienne en gros, ben là je peux te garantir que les portes vont s’ouvrir, les regards vont changer et les mains se tendre :)



Attention, après je ne parle pas d’objectif dans le but de retenir l’attention des médias, d’avoir des subventions ou de se faire mousser mais vraiment de donner un sens au périple et surtout de profiter de l’occasion offerte.

Les témoignages recueillis pourraient surtout avoir un avantage pratique : recueil ou expos pour/dans les lycées, présentation dans des classes, articles ou correspondances pour des journaux type « la France agricole » ou autres publications régionales.

Si tu a pour ambition d’écrire un livre à terme sur cette aventure, il y aurait vraiment matière à exploiter, ne serait-ce que pour étoffer ou enrichir le périple.

Et même si tu souhaite faire un périple libre, sans cadre, au feeling, un petit dictaphone, un APN et des notions d’écriture journalistique (exple : Le guide de l'écriture journalistique peuvent être utiles


Il y a quelques années j’étais tombé sur le descriptif d’un voyage en vélo sur les traces du pastoralisme en Europe. Faudrait que je retrouve ça, le mec a du écrire un bouquin depuis… par contre de mémoire il n’était pas dans le métier donc le point de vue était surement celui d’un néophyte ou du moins extérieur…


P*tain, j’ai encore écris un pavé ! Ca vous fera les pieds tiens !


Criss Kenton, prolixe depuis 1983

23 avril 2010 à 19:18:40
Réponse #19

Madudu


Heureusement que la Manitou a poussé une gueulante, sinon qu'est-ce que ce serait  ;D

23 avril 2010 à 19:29:51
Réponse #20

Criss Kenton


J'ai retrouvé la référence du périple dont je parle plus haut, pour ceux que cela intéresse:

Transhumance: 14000 km à vélo à la rencontre des bergers d'Europe - Lecacheur Marc

Présentation de l'auteur ICI

 ;)

23 avril 2010 à 20:27:28
Réponse #21

force999


Bonsoir, jeune homme, pour tout dire j’y connais pas grand-chose à l’ élevage , à l’ agriculture , et tout le reste ( remarque des ânes j’en connais pas mal , mais ceux là je te conseil pas de partir avec  ) mais je voudrais te dire combien je t’encourage à poursuivre tes rêves, à monter ton projet et je souhaite qu’il devienne réalité . Les rêves de gosses il ne faut pas les rejeter bien au contraire, continue à lire des romans d’aventure, laisse aller ton imagination mais n’oublie pas que nous vivons dans un monde pas toujours facile et qu’il faut savoir affronter les contraintes que la vie place sur notre chemin. En conséquence, fais-toi plaisir, mais avec un minimum d’organisation, de prudence, ne compte pas trop sur les autres, assure tes arrières et écoute bien les conseils de ….. tes parents.
Bon courage
Bien à toi
l' espèce humaine est la seule à se croire libre parce qu'elle parle et que l' abstraction permise par le langage lui a fait croire à la réalité de ses conceptions abstraite .

23 avril 2010 à 22:03:00
Réponse #22

Schnickschnack


Je vais essayer de répondre aux questions posées du mieux que je peux
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Comme l'a judiciseusement recommandé Jpdelx, as-tu pris le temps de faire connaissance avec l'animal avant de partir ? Que la réponse soit oui ou non, si tu pouvais commenter...


En effet, j’ai oublié de préciser qu’un travail préalable est indispensable avant de partir. J’avais commencé celui-ci  à la fin de l’hiver. Dans un premier temps, travail « d’approche » la jument n’avait connu que des femmes et les seuls hommes qu’elle avait vue était des vétos ou des maréchal… Bref, c’était pas gagné… J’en ai profiter pour se familiariser avec les soins pour l’animal. Au bout de deux mois, j’ai commencé un travail de désensibilisation avec mon matériel. Les bâches ou les ponchos qui claquent au vent créent une réaction de fuite… Mais ce qui m’a surpris c’est qu’au début elle refusait de s’approcher de moi parceque j’avais mon sac à dos … par contre le poncho… pas de problème…

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Tu dis que dans certaines régions il faut faire très attention pour l'eau et la nourriture destinée à la bête, quelle genre de région ? Et quelles solutions ?

Mon principal problème était les axes routiers  et les zones fortement urbanisées… Car elles sont par natures hostiles pour l’animal. Il faut prévoir son trajet en amont : donc si vous pensez partir sans un minimum (maximum !) de préparation et sans vous prendre la tête… Oubliez cette option !
Pour l’eau j’avais préalablement reconnu les points d’eaux public : rivières, lavoirs… Par contre j’utilisais fréquemment ma longe pour « pêche » de l’eau donc peut être prévoir 10 m de paracorde moins lourde à cet effet ?  Par contre le plus dur c’est de trouver un coin pour héberger l’animal le temps d’aller faire quelque courses…
Mais heureusement j’ai croisés des propriétaires de chevaux. Par contre, il faut prévoir une heure non pas pour négocier un bout de champs avec un autre cheval mais pour papoter… Ce sont des passionnés ;)
Faire attention au problème d’odeur : on vous prend pour un SDF !! Un jour j’ai même dû agiter une liasse de billet de 20 euros sous les yeux d’un vigile pour qu’il me laisse entrer >:(
La nourriture n’était pas un problème, puisqu’à la saison où j’ai entrepris mon petit voyage l’herbe était grasse et abondante. Bien sûr, je complémentais à la fin de la journée. Par contre, c’est sûr que pour un voyage a une autre saison il doit falloir prévoir le ravito en foin…

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Combien d'heure, et combien de kilomètre, en moyenne, faisais-tu par jour ? Dans quelles conditions (chaleur, froid, pluie...) ?

Disons entre deux heures et trois heures le matin puis généralement deux heures l’après midi et on devait faire quelque chose entre 15 et 25 km dépendant des rencontres.
Je n’avais pas de thermomètre mais rien de bien extrême je dirais entre 15 et 20°c la journée. Plein soleil et une fois une brume de chaleur et une petite ondée matinale… Rien de bien méchant.

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l'animal as-tu maigris ou souffert ? Si oui, dans quelles conditions (région, climat...) ?

J’avais contacté plusieurs véto équin de la région pour me faire connaître au cas où… Par acquis de conscience (le poney ne m’appartenant pas je voulais pas faire de bêtises) j’avais prévu un rendez-vous avec le véto à mi parcours et un contrôle une semaine après que la petite soit retourné dans sa pâture… Faut-il préciser qu’il faut prévoir le budget de ce côté-là ? Selon le véto elle tenait une forme olympique… 


Citer
A quels moment de la journée l'animal faisait-il ses repas ? Quelle influence cela a dans le quotidien d'un tel voyage ?
En fait je pensais faire un voyage pour me retrouver seul avec mes pensées, c’est plutôt la jument qui a profité :lol: En fait l’animal conditionne TOUT... Je ne regrette rien mais je ne le referai pas. Le matin lever à l’aube pour granulé, départ deux trois heures après pour profiter de la fraicheur. On avançait un peu puis pause de deux heures le midi. On se remettait en route tranquillement et pause broutage le soir ;) Il faut aussi une équipe de soutien pour le ravito en granulé et en bétadine ;)

Désolé d’avoir mis autant de temps à répondre mais je tape le clavier avec deux doigts  :-[
« Modifié: 23 avril 2010 à 22:59:33 par Schnickschnack »

24 avril 2010 à 13:10:23
Réponse #23

Madudu


Tu vas quand même pas t'excuser ! Ton post répond clairement à toutes mes questions, et ne s'est pas fait attendre  :up:

Merci beaucoup à toi  :)

24 avril 2010 à 22:47:20
Réponse #24

Madudu


Voilà le premier jet de la liste du matos qu'on compte emporter, hors vêtements. Oui, "on"  :) Thorgaal et moi, qui en avons longuement discuté hier soir. On ne sait pas encore si on partira ensemble, mais on fait comme si. De toute façon c'est un bon exercice pour un néophyte en matière de matos comme moi.

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Animaux :
- une jersiaise
- 2 brebis

Couchage :
- 2 duvets 15
- 2 duvets 0
- 2 sursacs imperméables
- 2 draps sacs en coton

toilette :
- 2 savons d'Alep
- 2 serviettes
- rasoirs

cuisine :
- 1 petite marmitte en inox
- 1 petite casserole en inox
- couteaux pas cher
- 2 assiette creuse (ou bols) en bois
- 2 mugs
- louche + cuillères à soupe
- cuillères à café
- 2 torchons

feu :
- boite d'allumette
- briquet
- firesteel
- bloc magnésium
- un réchaud à bois

pharmacie :
- bouteille d'alcool fort bétadine  ;#
- pince à épiler
- coupe-ongle
- 1 brosse à dents
- anti-histaminique
- 2 couvertures de survie
- micropur
- sparadra
- ciseaux

divers :
- sacs poubelles
- sacs en toile
- ficelle
- fils, aiguilles
- fil de pêche - hameçon
- licols


accessoires :
- boussole
- carte
- frontales
- machette
- pelle
- brosse


livres :
- guide des plantes sauvages comestibles, Couplan
- guide des champignons
- Ainsi parlait Zarathoustra  ;D
- l'ancien testament  ;D


Cette liste a plus ou moins pour objectif de dégrossir le domaine de ce dont nous aurons besoin. Il reste encore beaucoup d'inconnus, et beaucoup de lacunes. Si vous avez des remarques, n'hesitez pas, c'est fait pour. Même si c'est une liste si grossière qu'il n'y a peut-être pas grand chose à en dire.

Voilà voilà  :)

 


Keep in mind

Bienveillance, n.f. : disposition affective d'une volonté qui vise le bien et le bonheur d'autrui. (Wikipedia).

« [...] ce qui devrait toujours nous éveiller quant à l'obligation de s'adresser à l'autre comme l'on voudrait que l'on s'adresse à nous :
avec bienveillance, curiosité et un appétit pour le dialogue et la réflexion que l'interlocuteur peut susciter. »


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