bjr,
Vaste débat, tant pour la glane du bois mort ou l'élagage sur chemins que pour le bien fondé pour la vie des p'tites bêtes qui y vivent.
En fait et selon mon expérience perso, en dehors du cadre légal déja donné par Wapiti
, c'est aussi une question d'environnement et de moeurs locales.
Par exemple ici, nous avons enormement de chemins forestiers qui sont propriété communale et une règle: comme la commune n'a pas décemment les moyens de les entretenir, celui qui les défriche quelque soit son statut (proprio ou pas de parcelles desservies) et bien le bois il se le garde!!
Logique car il y a passé de son temps, de son argent (essence de tronçonneuse) et de plus il rend service à la collectivité.
Pour les reliquats d'abattage (houppe et autres petits bois) et sur terrain d'autrui, il vaut mieux demander l'accord au proprio, mais le plus souvent il est accordé le droit de les prendre (ça débarasse le terrain);
En ce moment avec un pote nous tombons des chênes, les houppes restent au sol, à terme nous allons même les bruler, un voisin veut du fagot, il y va, il prend ce qu'il veut et par surcroit il me rend service.
Dernier point, les arbres morts, déja évoqué dans un autre post, il y a en tant et tant et le plus souvent ils sont trop avancés pour faire du bon bois de chauffe, on les laisse donc, par contre un arbre mort de bon diamètre et encore valable, on le prend.
Voila les règles par chez moi et elles permettent a des gens sans grands moyens et sans terres de se chauffer gratos l'hiver, faut juste être courageux.
A+
Gérard
ps: un autre cas de figure rarement évoqué et qui est aussi valable pour le droit de l'eau, les chemins de servitude
ce sont des chemins qui appartiennent à un propriétaitre mais qui desservent d'autres fonds, l'usage veut qu'ils soient maintenus en usage par le proprio du fonds, souvent ce n'est pas fait, rien ne s'oppose donc a ce que le propriétaire du fonds desservi le rende praticable après avoir mis l'autre en demeure de le faire.
Idem pour l'eau, être propriétaire d'une berge engendre la possession du terrain jusqu'à la ligne médiane du cours d'eau mais implique ipso facto d'en assurer l'entretien, (dégagement des embacles entre autre) selon la vieille loi qui veut que nul ne puisse entraver la libre circulation de l'eau vers les fonds inférieurs.
C'est rarement fait........