Bonjour a vous,
j ai pu discuter recemment de ce probleme de chute a travers la glace avec mon pote finnois.
il semblerait qu en fait une personne adulte en bonne condition physique tombant au travers de la glace d un lac a un repis de l ordre de la demi heure avant de veritablement tomber en hypothermie profonde.
Mais ca reste possible en arrivant a s ancrer sur la glace du bord du trou en posant les bras allonges sur la glace afin qu ils se scellent sur ladite surface. ce premier point assures, on a de plus grande chance de rester a la surface sans avoir a "surnager".
une fois cela fait, il semblerait que "l ideal" au niveau comportement, toujours dans l idee qu on ne peut pas sortir seul du trou, est de remuer le moins possible afin d eviter de brasser la couche d eau "chaude" qui se cree autour de soi, par rapport a l eau froide environnante. autrement dit, en restant immobile dans l eau, l eau au contact du corps et imbibant les differentes couches de vetements se "rechauffe" et cree un gangue un peu moins froide que dans l eau environnante, et le fait de battre des jambes, par exemple, semble tout simplement detruire cette gangue et remplacer en permanence l eau rechauffee par une nouvelle quantite d eau froide. en gros un equivalent liquide de l effet "winchill"...
dans ces conditions: ancrage + immobilisme, la demi heure citee plus haut est envisageable, d apres lui.... ca reste un ordre de grandeur, mais c est l idee...
si on peut sortir de l eau par soi meme, ce meme ami me conseillait, a moins d etre vraiment rode et en automatisme total, ou que ce soit si profondement pratique que ca en est instinctif dans ces conditions, de ne pas chercher a faire du feu... ca m a choque lorsqu il l a dit, mais en y reflechissant, a moins de s y etre entrainer un grand nombre de fois en condition, il semblerait que cela soit plus une facon de perdre de l energie avec un echec final qu autre chose.... il me conseillait plutot de essorer au mieux mes vetements, et de bouger bouger bouger, marcher , bref en fait de "debourrer" la mecanique de facon a produire la max de calories le plus vite possible... encore une fois, ca reste dans le cas ou on est pas habitue a allumer un feu rapidement dans des conditions similaires.... en cela, l oeuf de manise peut changer la donne...
je reste malgre tout convaincu de l utilite du feu bien sur, mais il est vrai que si on arrive pas a l allumer... que faire? peut etre la une solution?...
au passage, dans le cas ou on est capable d allumer un feu et de le gerer dans ces conditions extremes, une pratique consiste a faire en fait 2 feux de camps et de s installer ou d installer la personne victime de la chute allongee entre les 2 feux.
ce que je viens d ecrire dans ce post, n est pas une recette infaillible, ce n est pas a pratiquer comme ca, ca ne reste qu un termoignage venant d une perasonne au fait de ce probleme de par son milieu de vie...
je n ai pas d elements biblio, ca reste le temoignage, comme je le disais de cet ami, fonde sur ses acquis recus qu cours du service militaire finlandais et de pas mal de temps passe dans des regions riches en lacs dans le lapland, ainsi que la pratique reguliere de la baignade dans les trous de glace en sortie de sauna...
juste un peu de signal a commenter, corriger faire evoluer, ou supprimer par vous mes collegues modos si vous l estimez inutile.
a+,
Lambda