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Auteur Sujet: Réflexion commune sur un Potager/Verger Sauvage  (Lu 21460 fois)

10 mars 2010 à 15:24:13
Lu 21460 fois

DriGar


J'ai hésité de poster ce sujet dans cette section (survie à long terme) ou dans la section vie sauvage, ou encore survie en milieu naturel voire techniques primitives ! Si un modérateur juge bon de le déplacer dans une autre catégorie (une citée ou non)... je ne saurai que lui être reconnaissant !

Pourquoi tant d'hésitation ?

Car je souhaitais ouvrir un topic parlant des "potagers sauvages"... et vous le verrez, ce dernier peur potentiellement correspondre, me semble t'il, à chacune de ces catégories.

Kézaco ?

On utilise beaucoup le terme de "Jardin sauvage".
Les principes du jardin sauvage visent à préférer la sociabilité des plantes, plutôt que l'harmonie de couleurs ou de fleurs qui n'a pas de réalité dans la nature. Favoriser un biotope destiné à mettre en harmonie végétaux et animaux est le principe fondateur. Pour favoriser cet environnement, il est exclu d'utiliser des produits chimiques : le respect de la flore sauvage favorise la pérennité des insectes.

Pour créer un jardin sauvage, il faut accepter la liberté de la nature. La végétation côtoie les constructions, murets, clôtures, il n'y a pas de rupture entre jardin et maison. Un tas de bois ou de feuilles, une souche, une rocaille sont autant d'abris pour la faune, même si cela donne une impression de laisser aller…
(lire la suite...)

J'ai donc imaginé le terme de "potager sauvage".
Ma vision de ce dernier est assez simple : planter à même le terrain (sans préparation réelle préalable) et laisser la nature faire son taf pour la pousse. Venir ensuite simplement cueillir le fruit de son travail sa cueillette.
En gros, le potager des glandouilles en pleine nature  ;D.
Je pense au potager mais aussi aux arbres fruitiers.


L'intérêt ?

Disposer de légumes et fruits définitivement très très bio sans réel et soutenu effort.
Évidemment, la productivité doit être extrêmement moindre qu'un potager standard où on bêche, où l'on met de l'engrais, etc.

Ça peut être utile dans le cas de survie autarcique en nature ; mais aussi dans la vie de tous les jours pour faire un complément de légumes et fruits pour ceux qui n'ont malheureusement pas assez de temps pour s'occuper d'un potager en bonne et due forme.


Les difficultés probables...

Sans aucun entretien, les plantes risquent de s'entre-exterminer ; le terrain d'être rapidement une jungle...
Les fruits et légumes n'auront pas le temps de grossir car directement bectés par les insectes et oiseaux... et rongeurs !

Mais toute difficulté peut être surmontée, soit par de l'huile de coude (pas trop d'actualité dans l'idée de potager sauvage), soit par des idées (certaines plantes protégeant d'autres plantes de certains insectes, etc)

L'idée...

Je suis actuellement à la recherche d'un bout de terrain non constructible de par chez moi.
Mon souhait étant d'y bivouaquer et d'y faire ce que j'ai envie en toute légalité (car sur propriété privée).

Je souhaiterai donc profiter de ce potentiel bout de terrain pour avoir un "potager sauvage" & "arbres fruitiers sauvages".

Mes questions :

1/ Est ce que je rêve complément ? Est-il impossible que les plants poussent et grandissent alors qu'on ne s'en occupe pas ?  ;#
2/ Dans le cas où l'idée n'est pas totalement déconnante, certains d'entre vous ont ils déjà expérimentés ?
3/ ... en a t'on déjà parlé sur ce forum ? J'ai fait des recherches, mais sans trouvailles.  :-[

Merci d'avance pour vos retours ! :)


EDIT : Le Poirea préfère les fraises est un livre allant dans ce sens.
« Modifié: 11 mars 2010 à 18:29:41 par DriGar »

10 mars 2010 à 15:34:31
Réponse #1

Fox


C'est intéressant.

Je te pose quelques question, mais n'y vois pas d'agression.

-Tu t'es déjà occupé seul d'un potager sur quelques saisons?

-Tu aimes le gout des fruits et légumes pas trop sophistiqués, genre cerises sauvages (non greffées), topinambours?

-Tu penses faire pousser quoi?
Quand on ne sait pas ce qu'on veut, a dit le portier, on finit par se retrouver avec des tas de trucs qu'on veut pas.

"if you dont know what you want", the doorman said, "you end up with a lot you don't".

10 mars 2010 à 15:39:24
Réponse #2

Pics (Vincent.D)


Intéressant… :)

De voir ce qui serait assez rustique pour croître sans aide.

@++
KISS

10 mars 2010 à 15:43:54
Réponse #3

Thanos


Pour les tubercules pourquoi pas mais pour les légumineuses...  :huh:

L'inavisé         
Croit qu'il vivra toujours        
S'il se garde de combattre,
Mais vieillesse ne lui
Laisse aucun répit,
Les lances lui en eussent-elles donné.

Hávámál

A vaincre sans péril, on gagne !             http://www.dailymotion.com/video/x61nne_frankland-vs-excalibur_webcam
Le courage, c'est pour les morts.           http://www.frankland.fr

TACTICAL GEAR: If I Hear One More Tactical Gear Manufacturer say “Our Gear is Used by Special Forces” I am Going to Kick a Kitten in the Head

10 mars 2010 à 15:50:18
Réponse #4

Fox


Intéressant… :)

De voir ce qui serait assez rustique pour croître sans aide.

@++


En préparant la terre, côte de bête et rutabaga.

Un jardin raisonne en concurrence. Il faut soit avoir une plus grosse graine (tubercule) ou être là avant (tôt dans la saison) ou avoir une terre très adaptée ou bien préparée (fumier, compost)
Quand on ne sait pas ce qu'on veut, a dit le portier, on finit par se retrouver avec des tas de trucs qu'on veut pas.

"if you dont know what you want", the doorman said, "you end up with a lot you don't".

10 mars 2010 à 15:55:44
Réponse #5

Fox


C'est vrai que le jardin est une bonne façon d'assurer sa survie à moyen terme.
Il y a même des Survival-Graines  ::) que tu peux t'acheter pour 40 $ sur internet..

http://suburbanprepper.wordpress.com/2010/01/30/survival-seeds-and-the-suburbs-yes/
http://www.hometownseeds.com/survival-seeds-c-213/survival-seeds-peace-of-mind-for-your-family-p-35

 ::)
Quand on ne sait pas ce qu'on veut, a dit le portier, on finit par se retrouver avec des tas de trucs qu'on veut pas.

"if you dont know what you want", the doorman said, "you end up with a lot you don't".

10 mars 2010 à 16:05:09
Réponse #6

LaMouette


Sujet fort intéressant pour une nulle en jardinage comme moi. La nature sauvage a toujours eu raison de mes tentatives de potager classique.
Perso, je commencerais par regarder ce qui pousse spontanément sur le terrain et qui est comestible : ortie, berce, consoude... Au moins il n'y a pas de difficultés de culture. J'adore pour cela le livre de François Couplan : Guide des plantes sauvages comestibles et toxiques. Attention de bien identifier les plantes avec une bonne flore ou l'aide d'une personne compétente en botanique.
D'après mes observations, noyer et noisetier se débrouillent bien tout seuls.
Pour les topinambours, le souci n'est pas de les faire pousser mais de s'en débarrasser ou du moins de les contenir pour qu'ils ne soient pas trop envahissants. Par contre la digestion, surtout cuits à l'eau, en est souvent... comment dirais-je?... odorante  :lol:

10 mars 2010 à 16:21:22
Réponse #7

Nathan-Brithless


fainéant par gout ET par nature,l'idée m'est plaisante
maiiiiiis..j'ai des souvenirs de mon paternel bossant sans fin dans le potager familial..(moi, le jardinage, j'y serais plutot allergique)
résultat, je me demande si tu n'es pas en plein plan "rève" sur le coup!Becter gratos le fruit(et le légume) du taf de mère-nature,j'ai comme qui dirait des doutes.Le mythe du "Bon Sauvage" qui sans sueur se baisse et ramasse son casse-croute,depuis JJ Rousseau,je suis septique comme une fosse
L'eau se referme derriere le poisson qui avance

10 mars 2010 à 16:21:37
Réponse #8

Fox


Pour les topinambours, le souci n'est pas de les faire pousser mais de s'en débarrasser ou du moins de les contenir pour qu'ils ne soient pas trop envahissants. Par contre la digestion, surtout cuits à l'eau, en est souvent... comment dirais-je?... odorante  :lol:

 ;# D'où ma question:

-Tu aimes le gout des fruits et légumes pas trop sophistiqués, genre cerises sauvages (non greffées), topinambours?

 :lol:
Quand on ne sait pas ce qu'on veut, a dit le portier, on finit par se retrouver avec des tas de trucs qu'on veut pas.

"if you dont know what you want", the doorman said, "you end up with a lot you don't".

10 mars 2010 à 16:27:33
Réponse #9

DriGar


Merci pour vos encouragements. Je craignais être totalement à côté de la plaque... il semble que non, ou alors que nous sommes plusieurs à l'être !  ;#

@ Fox : J'ai déjà eu l'occasion de m'occuper d'un potager mais il y a de cela quelques années... Depuis, plus le temps du fait de mon taf, d'où cette idée qui me trotte dans la tête.
Dans le cas présent, de toute façon, l'expérience passée ne sera qu'une base (utile mais tout de même éloignée) car la réflexion est différente. Il ne s'agit plus de bêcher pour faire pousser à tout prix les légumes que l'on souhaite mais plus de chercher le légume qui poussera tout seul.

Je ne me suis pas encore penché avec précision sur quoi faire pousser. C'est d'ailleurs l'un des buts de ce topic que d'avoir des retours d'expérience ou des idées auxquelles je n'avais pas pensé...
Néanmoins, au vu du climat de ma région, je pense tout de suite à des arbres fruitiers tels que les pommiers et les actinidiers. Pour les tubercules, il me faut me documenter plus spécifiquement... mais je dirai carottes et pomme de terre. Des cucurbitacées aussi sans doute (assez facile à pousser)... Maïs peut être ? Betteraves...


@ Pics : c'est l'idée en effet.
L'homme se nourrissait à la base de cueillette de plantes sauvages. Pourquoi ne donc "organiser" un lieu de cueillette ? :huh:

10 mars 2010 à 16:29:35
Réponse #10

DriGar


fainéant par gout ET par nature,l'idée m'est plaisante
maiiiiiis..j'ai des souvenirs de mon paternel bossant sans fin dans le potager familial..(moi, le jardinage, j'y serais plutot allergique)
résultat, je me demande si tu n'es pas en plein plan "rève" sur le coup!Becter gratos le fruit(et le légume) du taf de mère-nature,j'ai comme qui dirait des doutes.Le mythe du "Bon Sauvage" qui sans sueur se baisse et ramasse son casse-croute,depuis JJ Rousseau,je suis septique comme une fosse

Héhé, c'est pour cela que ma première question va dans ce sens !  ;D
Mais tout est aussi question de rendement je pense...

Je doute qu'on sorte des cageots à l'année d'un potager sauvage. Mais ce n'est pas le but !

10 mars 2010 à 16:36:59
Réponse #11

Fox


Tu ne m'as pas dis si tu étais délicat du palais ou pas...

Sinon, pour les espèces:

-Topinambours
-Rutabagas
-Cotes de bêtes

Les carottes seront vites étouffées par les mauvaises herbes, les cucurbitacées aussi.

Pour les fruitiers, prends des espèces non greffées ou replantes des plants légèrement dégénérées.

Commences petit.
Quand on ne sait pas ce qu'on veut, a dit le portier, on finit par se retrouver avec des tas de trucs qu'on veut pas.

"if you dont know what you want", the doorman said, "you end up with a lot you don't".

10 mars 2010 à 16:38:27
Réponse #12

Camaro


Les legumes par excellence pour le jardinier "paresseux" (mais qui a assez de terrain), ce sont les courges.
Il faut juste les semer (ou repiquer des plantules semees en pot) et les proteger des limaces au debut.
Apres, ca pousse tout seul (pas de binage, pas d'engrais, pas de paillage, pas de tuteurage, pas de traitement, etc).
Pour la recolte, la chasse est super facile : la bete ne court pas vite et a chaque coup de couteau on ramene plusieurs kilos de nourriture.
Le choix du type de courge est enorme (courgette, potiron, potimarron, courge-spaghetti, patisson, etc, etc).
Et certaines courges se conservent pendant pres de 6 mois simplement au frais a l'abri du gel.
Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort ... mais parfois ca fait vachement mal.

10 mars 2010 à 16:41:54
Réponse #13

Camaro


Les carottes seront vites étouffées par les mauvaises herbes, les cucurbitacées aussi.
Pour les cucurbitacees (courges), c'est correct si on les seme en place, mais si on repique des plantules a partir de semences demarrees en pot, pas de probleme.
De plus, cela permet de gagner du temps sur la saison car les cucurbitacees etant sensibles au gel, on ne peut les semer dans le nord qu'a partir du mois de mai. Mais si on les demarre en pot derriere la fenetre, on gagne au moins 1 mois.
Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort ... mais parfois ca fait vachement mal.

10 mars 2010 à 16:42:17
Réponse #14

raphael


il y a eu il n'y a pas longtemps un excellent reportage sur Arte sur ce concept et en montagne (en Suisse il me semble); les rendements n'étaient pas si mauvais que ça et il y avait aussi bien des fruitiers que des légumes
Se connaitre et s'accepter


10 mars 2010 à 16:45:20
Réponse #15

flocondavoine


Je ne sais pas si tu connais Geispe : http://monotarcie.blogspot.com/
Il vit avec sa compagne à la campagne en essayant de consommer le moins possible et donc en produisant le maximum par lui-même.

Il suggérait de planter des arbres fruitiers (demandant peu d'attention) : noyers (100g = environ 600 calories), pommiers (à faire sécher au moment de la récolte pour les conserver) etc.

[edit] Vous pouvez admirer sa laine de golden page 2 :)

10 mars 2010 à 16:59:41
Réponse #16

DriGar


@ Flocondavoine : Merci pour le lien, je ne connaissais pas.
Je vais fouiller ça.

@ Raphael : Tu te souviens du nom de l'émission ? Peut être moyen de retrouver ça...

@ Fox : Mon palais apprécie les bonnes choses mais sait aussi se satisfaire de moins.
Mes préférences gustatives vont néanmoins plus vers les fruits, courges (spaghetti, miam) et tubercules. Niveau légume, c'est plus anecdotique... et il semblerait que ce soit tant mieux car ces derniers demandent plus d'attention.

Concernant les trois espèces que tu cites... Je ne les connais aujourd'hui plus que de nom  :-[. J'en ai déjà consommé mais il y a de cela une paye et je n'ai plus idée des saveurs... mais il semblerait que ça ne m'ait pas laissé un souvenir mémorable.

@ Camaro : Merci pour ton retour ! J'ai moi aussi cette expérience des courges si faciles à faire pousser...  ;#

10 mars 2010 à 22:10:17
Réponse #17

raphael


du coup je ne suis plus sur que ce soit sur Arte mais plutôt sur youtube
et c'est un lien que j'avais trouvé chez le forum d'en face (ou exactement ?)

mais si tu fouilles la dedans et autour tu dois pouvoir trouver ton bonheur

http://le-projet-olduvai.kanak.fr/cueillette-et-agriculture-f5/agri-l-agriculture-naturelle-dite-du-laisser-faire-t1343.htm

Se connaitre et s'accepter


11 mars 2010 à 06:51:11
Réponse #18

gmaz87


du coup je ne suis plus sur que ce soit sur Arte mais plutôt sur youtube
et c'est un lien que j'avais trouvé chez le forum d'en face (ou exactement ?)

mais si tu fouilles la dedans et autour tu dois pouvoir trouver ton bonheur

http://le-projet-olduvai.kanak.fr/cueillette-et-agriculture-f5/agri-l-agriculture-naturelle-dite-du-laisser-faire-t1343.htm
Salut Raphael,
Il doit s'agir de Sepp Holzer, un autrichien qui "cultive" la nature, les films sont sur youtube.
En fait si il n'intervient pas après les semis, ou peu, il aménage quand même le terrain avant, et les rendements n'étant pas exceptionnels suite à la concurrence des plantes, il faut disposer d'un terrain pas mal grand.
Ceci dit l'idée est sympa et testable a peu de frais ( semer à tout vent  :D) en se promenant et revenir qq mois après récolter l'éventuel résultat.

ps: sans doute plus probant avec des fruitiers, mais la il faut être patient

A+
Gérard



Quand le débutant est conscient de ses besoins, il finit par être plus intelligent que le sage distrait.»
(Lao Tseu)

L'ennui naquit un jour de l'uniformité

11 mars 2010 à 10:02:50
Réponse #19

DriGar


lien

Merci ! Lien très intéressant.

Ils disent sur ce sujet qu'il faut donc utiliser d'autres plantes type "mauvaises herbes" (ou généralement considéré comme tel) pour "préparer" le sol.
Ils parlent par exemple de trèfle blanc pour les "vergers sauvages".

La vidéo en question est à regarder ici

Citer
C'est un ancien microbiologistes de sols de l'INRA, démissionnaire de cet organisme à la suite de ses recherches sur la qualité des sols, qui
d'après lui sont à l'agonie (manque de matière vivante). Le thème de la conférence est: Vers de nouvelles techniques d'assolement et de semis directs.
En gros comment garder un sol vivant, avec de la matière organique, qui favorise les rendements, tout en évitant les pesticides et en réduisant l'utilisation des machines agricoles. J'ai trouvé les explications compréhensibles et logiques, cela donne à réfléchir même pour son petit potager.

Un PDF sur le système de culture en semi direct à lire ici... et un autre lien intéressant.

------------

Néanmoins, s'il est intéressant de s'inspirer de tout ça, mon idée n'est pas précisément celle-ci.
Elle porte plus sur le concept de "(re)créer une zone riche en végétaux produisant du comestible où l'on peut venir cueillir ce que l'on souhaite".

La majorité des plants, arbres fruitiers, légumes, etc, poussent à la base naturellement (sans l'aide de la main de l'Homme). On peut d'ailleurs trouver de l'oignon sauvage, des fraises sauvages, des mûres, des pommes, etc., à l'état sauvage !

Mon idée est donc juste de sélectionner un certain nombre de plants capables de se suffire à eux même et de les implanter sur une zone précise (mon futur terrain).

Néanmoins, je reste persuadé que si je souhaite favoriser au maximum l'implantation et la bonne santé de ces végétaux, il faut réfléchir sur :
- Le type de terrain (boisé, pleine, forêt, prêt d'une rivière, vallée, mont, plat, en pente...)
- Le type de végétaux (idéalement natifs de la zone géographique ou parfaitement adaptés ; résistants ; complémentaires entre eux).

Aussi, il faudrait à mon avis faire deux sélections de végétaux, à savoir :
- Les végétaux productifs (produisant du comestible : légumes, courges, tubercules, fruits...)
- Les végétaux improductifs (mais ayant un intérêt d'un point de vu : anti-insecte, anti mauvaises herbes dits agressives, ombre, bon pour le sol, etc.)


Qu'en dites vous ?

11 mars 2010 à 10:47:46
Réponse #20

ulysse


J'aime bien cet etat d'esprit pour un jardin.
Je pense que le zéro effort est pas possible. De plus meme si je suis pas jardinier en ce moment (appart...) je pense qu'un minimum de reflexion, de travail et d'entretient apporte une satisfaction dont je voudrais pas me priver si j'avais un tel jardin. Par contre l'idée "bordel un peu organisé" me plait. Ajuster un peu en fonction de la lumiere qui arrive, trouver les endroits ou les especes sont bien, tout ça quoi...

11 mars 2010 à 10:58:01
Réponse #21

DriGar


Je suis moi aussi en appart', rez de jardin.
Je n'ai pas de place pour "cultiver/jardiner" quoi que ce soit sur la parcelle qui fait face à la terrasse (et de toute façon pas le droit)...

C'est pour cette raison que je pense acheter un terrain type loisir en état brousse (non constructible, non agricole) pour laisser aller mon imagination "verte"! ;) (note : sur ce type de terrain, on est bien en dessous des 1€ au m² ; voir en dessous des 0.50€ du m²).

Le zéro effort est impossible : à voir.
Effort intellectuel pour sélectionner le terrain et les plants, forcement il y a.
Effort physique : à voér lorsque c'est aboutit (pas au début, où 'va obligatoirement y avoir galère ! ;#)


L'intérêt complémentaire de ce "potager / verger sauvage" est le fait qu'il est censé ne pas attirer l'oeil (et donc les potentiels charognards... et je ne pense pas aux rongeurs en disant ça !)

11 mars 2010 à 11:18:29
Réponse #22

ulysse


J'ai compris l'idée d'enrichir un milieu naturel sauvage avec des especes comestibles. effectivement il faut se pencher sur les plantes comestibles sauvages et essayer de reproduire leur milieu naturel. Cette demarche pourrait se rapprocher de la composition d'un aquarium non?

11 mars 2010 à 11:52:33
Réponse #23

DriGar


Oui, exact.

Dans l'aquariophilie, il y a l'étude des différentes espèces animales et végétales afin de créer le meilleur bio-système possible. On pense aussi à la place de l'aquarium en lui même afin qu'il n'ait pas trop de soleil mais aussi pas trop d'ombre (afin de limiter les mauvaises herbes algues).

11 mars 2010 à 12:37:35
Réponse #24

gmaz87


Bonjour,
Mon opinion:
Dans un environnement libre (nature) et sans intervention humaine, rapidement certaines espèces prennent le pas (dans un  potager aussi, d'ailleurs).
Donc je pense que pour obtenir un résultat visible et utile , il faudra intervenir pour pricilégier certaines espèces , en gros le désherbage dans le potager.
En fait, il y a un stade ou le légume peut prendre le pas, mais c'est quand il est déja assez gros/haut ET sans intervention humaine, je crois qu'il ne pourra que rarement y parvenir.
Mais je me trompe peut être, je vais tester ce printemps et semer un peu dans la nature pour voir si reéllement ça marche.
A+
Gérard

ps: par exemple un semis de salades, si on n'enlève pas une certaine proportion de plantes, la totalité va rester trop petite et monter en graine assez vite
Quand le débutant est conscient de ses besoins, il finit par être plus intelligent que le sage distrait.»
(Lao Tseu)

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