Histoire de pas attendre le printemps, j'ai fait un essai sur une tige de papyrus. Je ne connaissais pas, mais c'est une matière superbe! Le jardin botanique du coin n'a qu'à bien se tenir.
Pour la méthode, j'ai appris (en théorie) que pour avoir un max de solidité, il fallait faire sécher les tiges préparées (ou les lanières d'écorce) puis de les réhumidifier juste avant de travailler.
J'ai fendu la tige verte en 4, puis oté la moelle avec l'ongle, en réglant la tension pour que le brin se fende en deux. Les 8 brins ont séché à l'air, jusqu'à être bien secs (ça frise un peu).
Avant de travailler, j'ai réhydraté les brins dans de l'eau bouillante, et j'ai fait une ficelle classique, torsion à deux brins. Pour voir jusqu'où je pouvais aller, j'ai fabriqué un bout à 4 torons, puis l'ai laissé sécher à nouveau (24 heures). Pour une tige de 55cm, j'obtient une ficelle 2 brins de 140cm, qui m'a permit d'avoir un bout à 4 torons de 27cm.
Pour les essais de solidité, j'ai testé avec mon arrosoir de 5 litres (j'ai pas de haltères de 10kg chez moi). Le bout à 4 torons tient à 5.5kg, le max que je puisse atteindre.