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Auteur Sujet: lieu pour bivouaquer  (Lu 17138 fois)

24 octobre 2009 à 17:34:31
Réponse #25

attila82


Ben oui, mais si tu as vu mon image et le titre, j'essaye que si... :]] mais bon... Non je rigole,  :D et blague à part, je ne me suis jamais fait refouler ou éjecter de nulle part... Pourtant je me suis arretté dans des endroits un peu "just", mais je crois que le fait de randonner en famille avec les enfants aide bien au niveau de la perception que les gens peuvent avoir quand on bivouaque qq part...
@+, Pat...

24 octobre 2009 à 17:56:26
Réponse #26

Corin


Pour apporter ma pierre ;) au débat (constructif :D):

La réglementation pour le parc national des Ecrins:
http://www.ecrins-parcnational.fr/le-parc-national/reglementation.html
Et celle du parc national des Pyrénées, encore plus explicite:
http://www.pyrenees-pireneus.com/ENVIR_PNP-Reglement.htm#h
Citer
Bivouac réglementé : autorisé à plus d'une heure de marche des limites du parc ou d'un accès routier. Tentes démontées entre 9h00 et 19h00.
[...]
Il s'agit de bivouac sous tente. Il reste toujours possible de bivouaquer à la belle étoile sous un caillou, sur une pelouse ou dans une paroi.
Dans le Parc National vous avez, en général, des zones possibles de bivouac à proximité des refuges.
Dans certaines réserves (donc hors Parc National) il peut y avoir des zones de bivouac obligatoires. C'est le cas dans la réserve du Néouvielle.. Dans ce cas, se renseigner ou lir les panneaux à l'entrée de la réserve.
Ce sera pareil pour le PN de la Réunion:
http://www.reunion-parcnational.fr/La-reglementation.html

Enfin, si certains veulent s'amuser à creuser la réglementation des parcs régionaux:
http://www.parcs-naturels-regionaux.tm.fr/fr/approfondir/les-parcs-et-la-loi.asp
A lire notamment l'argumentaire en 50 questions-réponses.

La différence entre parc national et parc régional, c'est que le parc national est inhabité quand le parc régional l'est. Du coup, le bivouac (avec tente) est très réglementé en PN (par le réglement du parc) quand il est laissé à chaque commune le soin de décider dans les PR.

A+

24 octobre 2009 à 18:51:49
Réponse #27

canardvécé


merci Corin! belle pierre que tu apportes là...
il reste le "probleme" des lieux de bivouac appartenants à des particuliers ,mais, non precisés comme tels...
c'est là que les problemes les plus recurents surviennent (même si perso ça ne m'est jamais arrivé.....je suis dans le ouie-dire.....)..plus difficiles à demêler ceux-là...
Amicalement

24 octobre 2009 à 19:08:28
Réponse #28

Corin


il reste le "probleme" des lieux de bivouac appartenants à des particuliers ,mais, non precisés comme tels...
c'est là que les problemes les plus recurents surviennent (même si perso ça ne m'est jamais arrivé.....je suis dans le ouie-dire.....)..plus difficiles à demêler ceux-là...

En ce qui concerne les lieux privés, c'est la règle du propriétaire qui s'applique. S'il n'est pas soumis à un règlement particulier, il fait ce qu'il veut chez lui. Donc, il peut autoriser ou non le camping ou le bivouac comme ça lui chante.

La seule réglementation qui, à ma connaissance, peut limiter la jouissance d'une propriété privée dans le domaine qui nous intéresse va concerner la possibilité de faire du feu. Ensuite, il peut y avoir des limitations communales comme celle dont on parle à l'Ile de Ré où les gens n'auraient plus le droit de rester avec une caravane pour leurs vacances (j'évoque ça vite fait de mémoire).

Mais, jusqu'à plus ample informé, je n'ai jamais entendu parler d'interdiction de camper ou bivouauer de droit public s'appliquant à une propriété privée.

A+

24 octobre 2009 à 19:16:45
Réponse #29

jilucorg


Dans une des (la ?) premières versions du "Guide du randonneur" — une publication de la fédé de rando pédestre —, dans les 70', je me souviens qu'il y avait une phrase en tête du chapitre sur le bivouac : en France, il faut être conscient qu'on est toujours chez quelqu'un.
Que ce soit chez un particulier inconnu ou dans le domaine public (ou ce qu'on imagine l'être), on n'est jamais en droit de se comporter comme si on était au milieu de nulle part, dans une nature livrée à elle-même.
Avoir cela en tête est déjà un premier pas vers le respect et la préservation des troupeaux, des herbages, des semis, des plantations, du maquis, des zones à respecter particulièrement etc.

L'accueil serait sûrement meilleur parfois si les propriétaires ou responsables locaux n'avaient à subir trop souvent le sans-gêne, l'inconscience et la stupidité de "randonneurs" qui se croient seuls au monde dans un milieu inoxydable... 
  
 
jiluc.

24 octobre 2009 à 19:18:05
Réponse #30

canardvécé


En ce qui concerne les lieux privés, c'est la règle du propriétaire qui s'applique. S'il n'est pas soumis à un règlement particulier, il fait ce qu'il veut chez lui. Donc, il peut autoriser ou non le camping ou le bivouac comme ça lui chante.

 


le terme "camping" est soumis à reglementation...
http://www.alsaeco.com/publicmedia/pdf/CAMPING.pdf
et, effectivement, en ce qui concerne le bivouac pur et dur (celui qui nous interesse...) il jouit de sa propriété comme il l'entend et est en droit d'interdire ledit bivouac, ou non ,je le repete CELA NE M'EST JAMAIS ARRIVE......mais , malheureusement, cela arrive.....
@+

24 octobre 2009 à 19:24:26
Réponse #31

canardvécé




L'accueil serait sûrement meilleur parfois si les propriétaires ou responsables locaux n'avaient à subir trop souvent le sans-gêne, l'inconscience et la stupidité de "randonneurs" qui se croient seuls au monde dans un milieu inoxydable... 
  
 
jiluc.
vrai dans beaucoup de cas........
mais il y a aussi les "à priori" de certains proprietaires......à ne pas negliger
@+

24 octobre 2009 à 19:57:51
Réponse #32

Corin


le terme "camping" est soumis à reglementation...
S'il s'agit d'une activité rémunérée.
J'utilise le mot par commodité pour évoquer l'usage d'une tente.
Mais tous les propriétaires de France peuvent, a priori (cf. ci-dessus), autoriser quelqu'un à camper chez eux.

en France, il faut être conscient qu'on est toujours chez quelqu'un.
Que ce soit chez un particulier inconnu ou dans le domaine public (ou ce qu'on imagine l'être), on n'est jamais en droit de se comporter comme si on était au milieu de nulle part, dans une nature livrée à elle-même.
Avoir cela en tête est déjà un premier pas vers le respect et la préservation des troupeaux, des herbages, des semis, des plantations, du maquis, des zones à respecter particulièrement etc.

+1 ;) A voir, ce que dit le code civil sur la question et ce qu'il prévoit en l'absence de propriétaire (même les choses qui n'appartiennent à personne sont prévues).

Il existe même des communes qui n'exitent plus (plus de bâtiments, plus d'habitants) du côté de Verdun qui ont toujours un maire, désigné par le préfet pour faire valoir au besoin leurs droits. Donc, partout, il y a un propriétaire ou son représentant.

Et si le propriétaire n'est pas là, un tiers (son voisin, son cousin,...) peut agir en son nom en cas de nécessité. Là encore, le code civil l'évoque.

A+
« Modifié: 24 octobre 2009 à 20:07:23 par Corin »

24 octobre 2009 à 21:17:52
Réponse #33

tbird


Tiens voila un fil qui semblait bien mal barré et qui s'avère tout a fait instructif, comme quoi il faut présumer de rien  :D

...Mieux vaut avertir les forces de l'ordre que tu suivras tel itinéraire et que tu penses dormir à tel endroit...

Pour une rando très engagé seul ou un bivouac en montagne, d'accord.
Mais qui fait ça pour les bivouacs a l'arrache, a dix ou vingt bornes de la maison, juste pour prendre l'air ?

c'est un peu un sondage, juste pour voir.  ;)

A+ Tbi...

25 octobre 2009 à 08:46:04
Réponse #34

Corin


Pour être toujours plus précis, voici ce qui figure à date sur le site du parc national de la Vanoise (je vous ai mis en gras ce qui est à retenir):
http://www.vanoise.com/fr/nav_generale/conn_territoire.html
(le site est mal organisé vos irez chercher "camping" dans la partie "réglementation" que l'on trouve dans le plan du site ;))
Citer
Les sites sont particulièrement vulnérables. Une tente écrase la végétation et nuit à la qualité du paysage. Les campeurs, en l'absence d'installations sanitaires, peuvent être à l'origine de pollutions. Le Parc national a donc été conduit à interdire camping et bivouac dans le coeur, sauf dans certaines conditions précisément définies.

Aux abords de certains refuges, le bivouac est autorisé : 
- entre le 1er juillet et le 31 août,
- pour les tentes de petite taille,
- implantées après 19 h et démontées avant 7 h.
Les campeurs peuvent utiliser les installations sanitaires du refuge. Ce camping s'effectue sous le contrôle des gardiens qui perçoivent une redevance.

Hors Parc, on ne peut camper qu'avec l'accord du propriétaire du terrain si aucun texte ne l'interdit. Plusieurs communes limitent le camping à certaines zones précises par arrêté du maire (dont Bonneval-sur-Arc, Peisey-Nancroix...).

Refuges auprès desquels le camping dans le coeur du Parc national est toléré : le Fond d'Aussois, la Dent Parrachée, la Glière, l'Arpont, la Femma, la Leisse, le Col du Palet, la Valette, le Fond des Fours.

Vous souhaitez camper en montagne, en dehors des sites aménagés à cet effet ? Vous avez deux solutions :
- Dans le coeur du Parc, camper près d'un refuge, aux conditions ci-dessus
- Hors Parc, en zone autorisée avec l'accord du propriétaire.

Conclusions partielles:
- Le droit d'abord: les conditions de bivouac varient d'une commune à l'autre. Il vous revient de vous informer sur les règles qui s'appliquent localement au cas par cas, idéalement auprès de la mairie. Ensuite, il vous faut l'autorisation formelle du propriétaire.
- Il y a une ambiguïté sur l'appellation bivouac: la plupart des autorités l'envisagent comme l'usage d'une tente en-dehors d'une installation réglementée (camping).
- En définitive: si l'on veut utiliser un matos important ou rester plusieurs jours, demander l'autorisation est indispensable.
En revanche, en l'absence de toute autorisation (nuit qui tombe, éloignement,...), si l'on s'installe discrètement, sans faire de dégâts, ce comportement correspond à la tolérance que l'on devine derrière la réglementation. Il n'appartient qu'à nous de ne pas laisser de traces (herbes écrasées, branches cassées, foyer,...) et de remporter tout ce que nous avons apporté. En privilégiant les zones publiques sur les lieux privés.

A+
« Modifié: 25 octobre 2009 à 08:54:26 par Corin »

25 octobre 2009 à 11:42:16
Réponse #35

attila82


@ tbird : moi je bivouaque un certain nombre de fois dans l'année à 20 bornes de la maison avec ma petite famille. En toutes saisons en fait, et tu sais pourquoi ? Juste pour le plaisir de dormir dehors...
En fait, on bivouaque tout le temps, même en randonnée... Les seules fois où non, c'est quand on va au camping, pour la douche et les jeux pour les gamins... Mais juste une nuit...
@+, Pat...

25 octobre 2009 à 12:03:58
Réponse #36

tbird


@ tbird : moi je bivouaque un certain nombre de fois dans l'année à 20 bornes de la maison avec ma petite famille. En toutes saisons en fait, et tu sais pourquoi ? Juste pour le plaisir de dormir dehors...

Très bien ça, Attila  :up: mais ma question portait sur le faite de se signaler au autorité.  ;) (En faite je met trop de virgule, ça rend mes phrases bizarre des fois  :glare:)

A+ Tbi...

25 octobre 2009 à 12:25:12
Réponse #37

attila82


ok. Je n'avais pas suivi... :-[ ben pour ce qui est du domaine public, je ne me signale à personne, je m'arette, je mange, je dors et je repars... Pour ce qui en est des terrains privés, bien sur je demande l'autorisation du propriétaire, mais de toute façon, j'évite les terrains privés en général...
@+, Pat...

25 octobre 2009 à 12:57:13
Réponse #38

TRTL


Un petit truc que je ne suis pas, comment faites-vous pour définir un terrain privé ou non?

25 octobre 2009 à 13:28:17
Réponse #39

canardvécé


Un petit truc que je ne suis pas, comment faites-vous pour définir un terrain privé ou non?
c'est l'un des aspects  dont je parle plus haut......

25 octobre 2009 à 13:48:42
Réponse #40

jilucorg


De toute façon, ça change quoi, qu'il appartienne à Monsieur Bidule, à EDF, à la commune, au département, à la Région ou à l'État ? Soit on est le plus discret et le plus respectueux possible avant, pendant et après (no trace) sans rien demander à personne — et on ne va pas aller pleurnicher si on a des soucis en étant pris sur le fait par qui de droit et obligé de décamper illico —, soit on s'informe auprès de n'importe quel être humain doué de parole rencontré dans les parages, afin de savoir ce qu'il en est — à qui c'est, à qui est-ce qu'il faut aller demander pour passer la nuit, ou bien c'est sûr qu'on ne peut pas, ou bien « Vous voulez quand même pas dormir là ?! Venez plutôt chez moi boire un coup et prendre une douche, après ça j'ai un terrain bien mieux pour votre tente, et demain matin ma femme vous fera un petit-déjeuner dont vous me direz des nouvelles, mettez votre barda dans le coffre ! » (vécu !) etc.
Je ne vois vraiment pas l'intérêt de ces supputations sans fin... :huh: 
  
 
jiluc.

25 octobre 2009 à 14:52:42
Réponse #41

Corin


Un petit truc que je ne suis pas, comment faites-vous pour définir un terrain privé ou non?
On ne peut pas toujours distinguer un terrain privé d'un terrain public. Il y a notamment de nombreux bois qui sont en copropriété et rien ne permet d'identifier leur statut.

Hors indication sur la carte, pour choisir un terrain, je me laisse guider par:
1. les panneaux (réserve de chasse, forêt communale,...)
2. les clôtures et barrières (si quelqu'un s'est donné la peine d'en mettre, c'est souvent parce qu'il n'est pas loin et qu'il s'investit dans son terrain).
3. l'état des chemins et bordures qui témoignent de passages fréquents ou pas.
4. l'éloignement des cultures, patûrages, habitations et autres routes.
5. l'adaptation du site et de la végétation à ce que je veux faire, en fonction de la saison. En particulier, j'évite d'écraser les herbes hautes. Je préfère un sous-bois où je peux accrocher mon hamac.
6. l'orientation et la configuration des lieux.

En pratique, je n'ai eu que très rarement l'occasion de rencontrer quelqu'un avant de m'installer (ni après d'ailleurs). Mais, comme le dit Jiluc., rien n'interdit d'essayer de se renseigner avant et ça évite bien des conneries.

A+
« Modifié: 25 octobre 2009 à 15:46:00 par Corin »

25 octobre 2009 à 17:25:10
Réponse #42

TRTL


Jilucorg : Tafdak. Par contre en Suisse il me semble que les bois sont plus publics (à l'état) qu'en France, me corriger si je me trompe.
Corin : Idem

Après on parle bien évidemment de bivouac, parce que établir un campement n'est pas du tout la même chose, et il faut faire, pour un campement, d'autant plus attention à la propriété.

25 octobre 2009 à 17:33:13
Réponse #43

attila82


tafdak avec jilucorg, en général on ne demande rien, mais comme de toute façon quand on repars il ne reste rien... :), mais rien de rien...puisque pas de feu, pas de dechets bien sûr, nada quoi... Après ça, comme je disais, nous évitons les privés, et puis si ça dérange qqun, on a tous une langue, et un peu de bon sens et de respect arrangent bien les choses... :yeah:
@+, Pat...

27 octobre 2009 à 13:10:35
Réponse #44

lachose


Merci pour toute ces réponce  sa mévitera de faire des bétise et je penceré a avertir les force de l'odre de mon trajet et de mon retour prévu
 ;#
A+

04 novembre 2009 à 11:06:00
Réponse #45

tof


Salut,
A mon sens si je ne me trompe pas il y a trois types de forêts (si on exclue les exceptions):
La forêt privée
La forêt communale (soumise à la gestion de l'ONF)
La forêt Domaniale (propriété état soumise à la gestion ONF)
Elles sont soumises à différentes règles et les interlocuteurs ne sont pas les mêmes.
@+
Tof

04 octobre 2014 à 19:36:38
Réponse #46

Balrog


Petit déterrage (exhumation?) de sujet:

Je devais partir en bivouac le WE prochain avec des amis dans le 13  mais on s'est rendu compte que le lieu où on comptait aller  se trouve sur une ancienne méga décharge (Entressens je ne connaissais pas... ça m'a refroidi!)

Du coup on cherche en urgence un plan B, vu que je ne connais pas spécialement le coin, on cherche à proximité de l'eau, en favorisant les lacs si possible. est ce que quelqu'un a un petit tuyau à me redonner (en MP éventuellement) ?

Merci d'avance pour la célérité de vos réponses! :)
« Modifié: 05 octobre 2014 à 01:29:00 par Balrog »
« Le bon sens, tout le monde en a besoin, peu l'ont, et chacun croit l'avoir. »
Benjamin Franklin

04 octobre 2014 à 20:12:49
Réponse #47

scalouk


Il y a aussi des coins sur les bords de la Durance entre Senas Mallemort jusqu'à Cadenet
Par exemple.
« Modifié: 05 octobre 2014 à 21:52:52 par scalouk »
Je suis mon histoire, mais mon histoire n'est pas moi.

05 octobre 2014 à 21:48:50
Réponse #48

Balrog


Merci pour vos réponses, je check tout ça sur Maps, et je vais envoyer du monde en reco!  :)
« Le bon sens, tout le monde en a besoin, peu l'ont, et chacun croit l'avoir. »
Benjamin Franklin

 


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Bienveillance, n.f. : disposition affective d'une volonté qui vise le bien et le bonheur d'autrui. (Wikipedia).

« [...] ce qui devrait toujours nous éveiller quant à l'obligation de s'adresser à l'autre comme l'on voudrait que l'on s'adresse à nous :
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