Bjr.
Nonobstant leur intérêt, mal manipulée, entretenues, mises en œuvre ou renversée, ces lampes sont de vraies bombes.
Leur mise en service doit se faire en toute quiétude et sans précipitation.
À propos du carburant, il faut être certains qu'il ne contient pas de paraffine (elle fige par grand froid et bouche l'injecteur). De plus, il est interdit d'entreposer chez soi de grande quantité d'hydrocarbure, hormis pour le chauffage domestique dans une citerne appropriée et si possible à l'écart de l'habitation.
Il est important de se pourvoir d'un nombre important de manchons, une fois brûlés, ils deviennent très fragiles aux moindres contacts (bois de l'allumette entre autre) et aux mouvements un peu brusques de la lanterne (transport éteinte par exemple). Des verres et des pièces de rechange (joint, aiguille d'injecteur, etc.) sont indispensables. Si les second prennent peu de place, ce n'est pas le cas des autres et nécessitent un conditionnement sécurisé à cause de leur propension à se briser.
Les grosses lanternes fournissent une intensité lumineuse de plus de 500 W, oui cinq cent, à plein régime. La combustion du pétrole génère une odeur qui éloigne les insectes volants indésirables. Posées près du sol, elles remplacent avantageusement un radiateur en plus de leur lumière.
Accessoire dont l'utilité n'est plus à démontrer mais pas entre toutes les mains : la sécurité des utilisateurs est en cause.
La lampe à pétrole de nos grands-parents à l'inconvénient, de diffuser, même bien réglées, des fumées grasses encrassantes dans l'air ambiant, on mouche noir.
L'ounakrit décrit par Nirgoule est une des solutions des plus rationnelles pour le long et le très long terme. Pour la mèche, la mousse (végétale bien entendu) est excellente.
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