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Auteur Sujet: Plantes comestibles et/ou médicinales en Europe  (Lu 25518 fois)

08 juillet 2009 à 00:02:57
Réponse #25

fy


ils ont dit que " pour tester si une plantes est comestible, presser la plante, mettre un peu de jus sous les aisselles, si ça pique c'est toxique."

C'est un peu plus compliqué que ça à mon avis....C'est en quelque sorte une"généralité"qui fait partie d'un procéssus d'identification
qui intervient quand tu n'est sûr de rien à propos de cette plante...
Et on sait tous que quand il y a le moindre doute,il faut rejetter et se rabattre sur ce qu'on connaît avec CERTITUDE!

Si quelqu'un lit cela quelque part c'est qu'il a un moment donné eu un intéret sur la comestibilité de quelques plantes...
OK,alors pourquoi s'arrêtrer à cette phrase,qui seule,ne veux pas dire grand chose....Pourquoi ne pas étudier le bouquin ET les plantes(au moins quelques unes visibles toute l'année pour commencer? ;))pour ne pas avoir à user de ce test de la dernière chance???

En théorie c'est à mon humble avis valable dans une situation forcée sous une latitude inconnue où le monde végétale est complètement different ...

Cette phrase que tu cites fait partie du procéssus qui suit:
-D'abord sentir en écrasant une partie de la plante.Odeur d'amende amère ou de pêche:rejetter!
-Mettre le suc de cette plante en contact avec une partie du corp où la peau est fine et sensible(comme les aisseles par ex.)et si cela provoque une irritation même légère:rejetter!(Attention,là encore tout dépend de la plante et tout le monde ne réagit pas forcément de la même façon!...)
-Si ces 2tests n'ont pas donné d'alarme,goûter en mettant une petite partie de la plante sous/sur la langue et sur le coin des lèvres.Si le goût est désagréable(amande amère par ex.)ou que ça pique fortement comme l'arum par ex.Rejetter!
-Ensuite tu peux goûter une petite partie de la plante et la recracher en étant attentif aux critères cités ci-dessus...  
-L'ultime test est d'en manger(cuite c'est mieux évidement) une petite quantité ET SEULEMENT de cette plante et rien d'autre....Si rien de désagréable ne se passe durant les 24h.,La plante est PEUT-ÊTRE Comestible...En consommer petit peu par petit peu...

Je procède un peu comme ça...MAIS,
avant la première partie de ce procéssus,J'IDENTIFIE PLUSIEUR FOIS À DES ENDROITS DIFFERNTS la plante que la nature met sur mon chemin avec PLUSIEURS livres...
Ensuite,je cherche ses sosies toxique et trouve leurs differences caractéristiques.
Une fois que je suis sûr de moi,je fait ces test.
Quand je décide de goûter la plante et de l'avaler,je m'assure que s'il se passe quelque chose je soit en mesure de trouver rapidement des secours...Par exemple,je ne mange pas une plante le soir et je sais que mon portable est en état de fonctionner...

Si je devais un jour partir dans un pays étranger,sous des latitudes differentes,je commencerais chez moi à montrer à mon cerveau la faune et la flore du dit pays(on sait jamais...Naufrage,galère sur place etc...) de la même façon que ci-dessus et par tous les autres moyens possibles(marchés exotiques)...en gardant à l'esprit que se ne serais QUE de la théorie....

Étudier les plantes peux prendre toute une vie et on ne prend JAMAIS assez de précautions....Ici,les pharmacies peuvent aider mais garde à l'esprit que si le pharmacien n'en ramasse pas lui même,ce ne sera qu'un avis à peine plus éclairé que le tien....
Je m'en suis rendu compte avec les champignons ;)

En cas d'empoisonnement,il serais préconniser d'avaler du charbon de bois qui aurais l'effet d'absorber en partie les substances toxiques restées dans l'estomac.
Chercher IMMÉDIATEMENT du secour et tant que t'est conscient,je pense que noter les descriptoins de ce que tu as manger sur quoique ce soit pourrais faire gagner du temps  si on te trouve dans l'incapacité de communiquer...

Jespère que quelqu'un d'autre pourrais mieux te guider...
« Modifié: 08 juillet 2009 à 00:13:43 par fy »

30 juillet 2009 à 15:05:39
Réponse #26

Moniot van Moeren


J'ai pris ce fil en cours et vient de le lire en travers. Certaines chose se verront peut être redondante.

Pour reconnaitre les plantes à consommer, il te faut les reconnaitre sur le terrain. Pour les manger, il faut les essayer. Pour le coté médicinale, tu peux connaitre 2-3 plantes, mais ça reste de l'ordre du phantasme, tellement ce monde est vaste et le besoin d'expérience : un plante peut avoir un effet inscrit dans un ouvrage qui n'aura aucun effet sur toi simplement parce que nos modes physiologiques sont différents ! Ne t'attardes donc pas la dessus et concentre ton énergie sur la boustiffaille.

Pour l'autonomie en mangeant des plantes, donc, tu dois connaitre le terrain dans lequel tu vas croiser. Si tu penses croiser au milieu des champs, au bord des routes, comptes sur tes provisions ! Je viens de me faire brûler en traversant un champ de céréales sans doute fraichement traité ; imagines donc les manger.

Pour commencer tes sorties, tu peux prendre l'ouvrage présenter ci-dessus. Il mérite de bien cibler les plantes. Pour ma part, ma révélation a été la rencontre avec celui de Detlev Henchel. Je cite un article que j'ai édité sur un autre forum pour le présenter :

Citer

Résumé de présentation :
Tout le monde sait à quoi ressemblent le pissenlit et la pâquerette, mais saviez-vous que ces plantes, surtout connues pour leurs jolies fleurs, sont aussi délicieuses en salade ? Ou que l'on peut fabriquer un vin savoureux avec de la sève du bouleau ? Ce guide de survie dans la nature permet de se familiariser avec les principales plantes comestibles poussant naturellement dans le nord et le centre de l'Europe.
Plus de 110 espèces sont décrites dans le détail : • Désignation dans six langues européennes • Habitat et critères d'identification • Risques de confusion avec d'autres plantes • Parties comestibles et conseils concernant la cueillette (avec tableau des meilleures périodes) • Constituants et propriétés médicinales • Mode d'utilisation et évaluation gustative • Mises en gardes (concernant par ex. les sosies toxiques) Des conseils utiles sur la cueillette et la façon d'accommoder les plantes sauvages à l'intention des amoureux de la nature et de la gastronomie alternative !


C'est un très bon livre qui entre bien dans les poches pendant un raid. Explicite et technique, très facile d'utilisation... presque nécessaire pour un crapahut en survie !
Detlev Henchel est, lui aussi, baroudeur. L'idée de l'ouvrage lui est venu après un tour de la Baltique en Kayak et survie.
Beaucoup de critiques ouvertes quant aux idées toutes faites !

Editions : Vigot.
Langue : Français.

Mais surtout essayes les ! D'abord, tu n'auras plus d'appréhension et tu pourras partager le fruit de tes expériences sur ce forum. Ensuite, ça t'ouvrira un nouvel univers qui t'allègera ton paquo et rassurera ! Tu n'auras plus peur de mourir de faim vieux ! Mais ça t'empêchera un fin à la "Into the Wild" !
"Avant notre venue, rien de manquait au monde ; après notre départ, rien ne lui manquera.", Omar Kheyyam
"N'ayons pas peur d'être en contradiction avec le monde !" mère Teresa.

30 juillet 2009 à 15:08:06
Réponse #27

Moniot van Moeren


Pour le test, je te cite LE CHEMIN à suivre... Mais apprends donc à connaitre les connues...

Citer
Dans l'Urgence, l'isolement en zone étrangère, la végétation connue comestible peut manquer. Il va falloir expérimenter d'autres types de nourriture, sans aucun doute d'autres types de plantes.
Pour cela, il faut voir à avancer en toute sécurité pour éviter toute possibilité d'empoisonnement, ce dû à un manque de méthode et de sagesse. Petit test...

Ce test se déroule en plusieurs étapes. Si un test ne montre aucun signe de désagrément, passer au suivant.
Dès qu'un infime trouble apparait : REJETER LA PLANTE !

Etape 1. Examiner la plante
S'assurer que la plante n'est pas recouverte de mucus ni mangée par les vers.

[Etape 2.Test olfactif
Blesser la planter et la sentir : elle ne doit sentir ni l'amande, ni la pêche.

Etape 3. Test cutané
Frotter du jus de la plante sur une partie délicate du corps (pli de coude, creux d'aisselle).
Il ne doit apparaitre de démangeaison ni boursoufflure.

Etape 4. Test buccal
Mettre en contact pendant 5s la plante avec :
 - le bord des lèvres
 - la commissure
 - la langue

Etape 5. Test de mastication
Avaler une petite quantité de la plante. Attendre 5 heures.
Si rien ne se passe, recommencer avec plus. Attendre 5 heures.

Si, après tous ces tests, rien ne se passe => la plante est comestible !
"Avant notre venue, rien de manquait au monde ; après notre départ, rien ne lui manquera.", Omar Kheyyam
"N'ayons pas peur d'être en contradiction avec le monde !" mère Teresa.

30 juillet 2009 à 15:42:07
Réponse #28

Moniot van Moeren


"Avant notre venue, rien de manquait au monde ; après notre départ, rien ne lui manquera.", Omar Kheyyam
"N'ayons pas peur d'être en contradiction avec le monde !" mère Teresa.

17 février 2010 à 21:55:08
Réponse #29

La Bête


un très bon livre sur les plantes sauvages comestibles d'Europe, très détaillé avec des tableaux de comparaisons pour ne pas se tromper!!

Guide des plantes sauvages comestibles et toxiques
http://www.couplan.com/images/boutique/console/vignettes/Guide_des_plantes_sauvages.jpg

lien: http://www.couplan.com/fr/boutique/livre.php?id=9

19 février 2010 à 15:50:02
Réponse #30

Moniot van Moeren


Après l'avoir acheté, je n'ai pas hésité à présenter ce livre ! C'est un outil fantastique... pour qui reconnait déjà les plantes...

Citer
LE REGAL VEGETAL

Encyclopédie des plantes sauvages comestibles et toxiques de l'Europe"



Les plantes sauvages comestibles reviennent en force dans nos assiettes. Ces végétaux, cadeaux de la nature, nous offrent de nouvelles saveurs et représentent une mine extraordinaire de nutriments : il s'agit de véritables "alicaments", nourrissants et gratuits !

Le Régal végétal, premier volume de cette encyclopédie, est consacré aux plantes sauvages comestibles. Ce livre se distingue par son exhaustivité : 650 genres et 1 600 espèces y sont présentés sur les plans botanique, sémantique, historique, géographique, chimique, alimentaire, médicinal et tinctorial.

Les utilisations culinaires des différentes parties de chaque plante y sont détaillées. L'ouvrage comporte des indications pratiques pour la cueillette, ainsi qu'une échelle de classement des genres permettant de voir immédiatement lesquelles sont les plus intéressantes. Le dictionnaire des plantes est suivi de nombreuses annexes pour cueillir sans danger tout en respectant la nature.

L'Encyclopédie des plantes sauvages comestibles et toxiques de l'Europe, ouvrage unique en son genre, donne toutes les informations disponibles aujourd'hui sur les plantes sauvages à récolter ou éviter sur l'ensemble du continent européen.
Au sommaire

  • Échelle de classement des plantes
  • Carte des principales zones de végétation naturelle de l'Europe
  • Carte des divisions géographiques mentionnées dans le texte
  • Liste des familles étudiées (dans l'ordre du texte)
  • Plantes sauvages comestibles de l'Europe
    • Lycopodes
    • Prêles
    • Fougères
    • Gymnospermes
    • Angiospermes
  • Annexes
    • Liste des espèces végétales protégées en France, en Belgique et en Suisse Romande
    • Lexique des termes botaniques et médicaux
[/color]

Auteur : François Couplan.
Editions : Sang de la Terre.
Langue : Français.

Si l'ancienne édition du "régal Végétal" avait été diffusé en 2 tomes, ici, il se trouve en un seul.
Il est tout simplement extraordinaire ! Pas de botanique ; les flores en sont chargées. Uniquement du pratique : chaque plante est décrite dans sa composition, sa toxicité, ses qualités médicinales et de la manière de les préparer ! C'est un énorme outil pour le bushman voulant accroitre ses possibilités gastronomiques sauvages, en sortant des espèces  déjà si souvent décrites.
Incontournable !
"Avant notre venue, rien de manquait au monde ; après notre départ, rien ne lui manquera.", Omar Kheyyam
"N'ayons pas peur d'être en contradiction avec le monde !" mère Teresa.

15 juillet 2010 à 17:24:32
Réponse #31

Gofannon


Bonjour à tous,

En ce moment, par chez moi tous les champs sont remplis de blé.
Hier en me promettant, j'ai gouter les grains de blé. Ils n'étaient pas secs, n'avaient pas un gout trop farineux, c'était presque bon.  :)
Par mesure de sécurité et dans le doute, je n'en ai mangé que quelques graines.


Je me demandais si il était possible d'en consommer en grande quantité? Si ça avait un intérêt quelconque? (énergétique...)
En salade ça ne devrait pas être mauvais.



PS: Je ne sait pas ou mettre ma question, il me semble qu'elle a sa place ici. Si je me trompe, virer la.  ;)
''Ce n'est pas la façon dont la lame est aiguisée qui fait le talent du sabreur.'' Yvan Andouart
''Le couteau a beau être tranchant, il ne peut tailler son manche.'' Mahmud de Kachgar

15 juillet 2010 à 18:05:39
Réponse #32

raphaelh


Ce bouquin a l'aire pas mal mais j'ai un peu de mal avec les dessins plutôt que des photos (ou alors avoir les deux).

les livres parlant de plantes sauvages ont souvent une photo ou un dessin pour montrer à quoi ressemble chaque plante, mais ce n'est pas suffisant pour identifier une plante avec certitude

les plantes dans la nature ne sont jamais exactement comme sur la photo, la lumière n'est pas pareille, les couleurs un peu différentes, la photo n'a pas été prise à la même saison,...

pour l'identification il faut en plus se procurer une flore, et la plupart du temps c'est le texte qui permet d'identifier la plante, mais l'inconvénient c'est que le vocabulaire est un peu technique...


15 juillet 2010 à 18:09:24
Réponse #33

raphaelh


Sans parler des allergies possibles, parce que les plantes ont plein de substances différentes. Et puis aussi, deux individus peuvent réagir différement ..
Les pharmaciens font pas dix ans d'étude pour rien (c'est bien 10 ans ?)

6 à 9 ans (selon les filières)

mais les pharmaciens ont plus l'habitude des substances chimiques... pour les plantes c'est plutôt la botanique, ou alors l'herboristerie :)

16 juillet 2010 à 18:12:16
Réponse #34

Gofannon


Personne n'a d'info sur la consommation du blé frais? Personne n'a jamais essayé?
 :(
''Ce n'est pas la façon dont la lame est aiguisée qui fait le talent du sabreur.'' Yvan Andouart
''Le couteau a beau être tranchant, il ne peut tailler son manche.'' Mahmud de Kachgar

16 juillet 2010 à 20:17:37
Réponse #35

jilucorg


Quand on mange une céréale entière, on consomme par définition toute l'enveloppe du grain (le "son") : si c'est une céréale de culture non-bio, on a alors droit à une dose sévère de pesticides-fongicides-herbicides, d'autant qu'on ignore quand a eu lieu le dernier traitement — avec délai obligatoire avant récolte ! — :bheurk:
Personnellement, sauf cas que je n'imagine pas — on peut facilement acheter à manger des produits moins "chargés" dans une région où il y a de l'agriculture — je ne consommerais aucun végétal avec son enveloppe qui soit produit en culture chimique intensive comme on la pratique en Europe ou régions analogues (céréales, légumes-feuilles/fruits, fruits, raisin...). Au minimum, si on ne peut pas éplucher, un lavage prolongé s'impose. 

  
jiluc.

17 juillet 2010 à 13:12:30
Réponse #36

Gofannon


Je n'avais pas pensé à l'aspect contamination des céréales par les pesticides et autres produits.  :-[
Le son c'est bien juste l'enveloppe qui maintiens l'intérieur? C'est pas la fine pellicule qui s'enlève à la main?

Merci jiluc  :up:
''Ce n'est pas la façon dont la lame est aiguisée qui fait le talent du sabreur.'' Yvan Andouart
''Le couteau a beau être tranchant, il ne peut tailler son manche.'' Mahmud de Kachgar

18 juillet 2010 à 19:11:47
Réponse #37

Humain


Quand j'étais môme, j'adorais décortiquer consciencieusement les blés encore verts pour me régaler de ces petits trésors  ::) . Je ne le ferai plus aujourd'hui pour les raisons invoquées par Jiluc.
Je rajouterai que les céréales crues contiennent de l'acide phytique qui empêche l'assimilation de certain minéraux. Je doute que quelques grains mangés crus lors d'un glanage puissent avoir la moindre influence, mais pour une consommation plus élevée il vaut mieux faire germer les graines, les faire fermenter ou cuire car ces processus détruisent une grande partie de cet acide phytique.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Acide_phytique

Le son c'est bien juste l'enveloppe qui maintiens l'intérieur? C'est pas la fine pellicule qui s'enlève à la main?
Oui c'est ça.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Grain_de_bl%C3%A9#Les_enveloppes

  l'Humain

19 juillet 2010 à 17:19:43
Réponse #38

raphaelh


un très bon livre sur les plantes sauvages comestibles d'Europe, très détaillé avec des tableaux de comparaisons pour ne pas se tromper!!

Guide des plantes sauvages comestibles et toxiques
http://www.couplan.com/images/boutique/console/vignettes/Guide_des_plantes_sauvages.jpg

lien: http://www.couplan.com/fr/boutique/livre.php?id=9

c'est effectivement un excellent bouquin, mais pour l'identification des plantes avec certitudes les photos ne suffisent pas, il faut une vraie flore

19 juillet 2010 à 17:47:25
Réponse #39

raphaelh


L'histoire de Christopher McCandless (Into the wild) est un exemple des conséquences potentiellement désatreuses de ce genre de construction intellectuelle. Garçon intelligent, plus conscient et plus expérimenté qu'il n'a été dit, il est pourtant mort, déjà en état de dénutrition complète, pour avoir consommé (comme des pois) les graines qu'il ignorait être toxiques (swainsonine) de pommes de terre sauvages comestibles et dont il avait mangé sans souci les tubercules en quantité. Cette toxicité des graines n'était pas mentionnée sur son bouquin d'ethnobotanique, La botanique des Tainaina, qui répertoriait et décrivait les plantes comestibles utilisées par les Indiens du centre-sud de l'Alaska où il avait décidé de passer quelques mois...

en fait on ne sait pas vraiment pourquoi il est mort, on n'a que des hypothèses

mais ce qui est sûr, c'est que le corps qu'on a retrouvé pesait environ 30 kg...

pour ceux qui lisent l'anglais :
Citer
Krakauer hypothesized that McCandless had been eating the roots of Hedysarum  alpinum, a historically edible plant commonly known as wild potato (also "Eskimo potato"), which are sweet and nourishing in the spring but later become too tough to eat. When this happened, McCandless may have attempted to eat the seeds instead. Krakauer suggests that the seeds contained a poisonous alkaloid, possibly swainsonine  (the toxic chemical in locoweed) or something similar. In addition to neurological symptoms such as weakness and loss of coordination, the poison causes starvation by blocking nutrient metabolism in the body. In the film adaptation by Sean Penn in 2007 it shows Chris confusing two different plants, and he chooses the wrong one.

According to Krakauer, a well-nourished person might consume the seeds and survive because the body can use its stores of glucose and amino acids to rid itself of the poison. Since McCandless lived on a diet of rice, lean meat, and wild plants and had less than 10% body fat when he died, Krakauer theorized he was likely unable to fend off the toxins. However, when the Eskimo potatoes from the area around the bus were later tested in a laboratory of the University of Alaska Fairbanks  by Dr. Thomas Clausen, toxins were not found. Krakauer later modified his hypothesis, suggesting that mold of the variety Rhizoctonia leguminicola may have caused McCandless's death. Rhizoctonia leguminicola is known to cause digestion problems in livestock, and may have aided McCandless's impending starvation. The exact cause of the young man's death remains open to question but it appears that he most likely simply starved to death, a theory backed by the fact that McCandless's body weighed an estimated 67 pounds (30 kg) at the time he was found.

23 août 2015 à 19:53:02
Réponse #40

ndoshta


[Message supprimé par la modération par précaution pour les lecteurs non-avertis des dangers de cette plante...  Merci de faire attention à ce genre de recommandation qui doivent être, a minima, contextualisées, quantifiées, et amenées AVEC LES MISES EN GARDE NECESSAIRES]
« Modifié: 24 août 2015 à 09:19:11 par guillaume »

10 décembre 2015 à 19:57:43
Réponse #41

NAICHE


Oî!!!

 Un auteur intéressant avec une oeuvre intéressante au sujet de plantes médicinales.
Il s'agit de Maurice Mességué.
     Pour commencer et comprendre d'où vient le bonhomme (un herboriste réputé) lire "Des hommes et des plantes" une autobiographie qui donne une belle approche sur les plantes médicinales(Robert Laffont-Opéra Mundi. 1970) pour approfondir d'avantage lire "mon herbier de santé" (Robert Laffont/ Tchou-Opéra Mundi. 1975) dans lequel vous trouverez de superbes planches de description de 100 plantes avec des fiches complètes et comment ont peut s'en servir, Vous expliquant en première partie les dangers de récolter... :((déjà dans les années 70... alors aujourd'hui ... :blink: loll)
Bref vous pourrez apprendre les dosages (une pincée, une poignée)les préparations (infusion, décoction, macération...) et autres soins (cataplasme,lotion,compresse,pansement, collyre gargarisme et j'en passe).
Le conseil à retenir: Ne récolter que le matin après évaporation de la rosée, loin (700 m minimum d'une route ou d'une culture)et faire sécher à l'ombre dans un endroits sec et ventilé.
Les herboristes ont vu disparaître avec la loi de 1941 leur diplôme laissant la place aux pharmaciens (et surtout aux laboratoires) Il est donc interdit de vendre et ou de diffuser des plantes médicinale sans encourir le risque d'être poursuivi pour médecine illégale ( Aujourd’hui plus souple puisque on revoit des boutiques de plantes resurgir de ci de là.) 

D'autre livres glanés sur le net.

   "Les plantes médicinales" (guide dictionnaire) de C. Touchais & M. Cheré. édité et imprimé par Mme C. Touchais 22, quai de Lorraine CHATEAU GONTIER (MAYENNE). (1937)

   "Les plantes médicinales" (original ce titre hein  ;)) LA TERRE encyclopédie paysanne dirigée par J. LE ROY LADURIE. De Y. TROUARD RIOLLE - FLAMMARION- 1942

   "Les secrets de l'ortie" (recette, beauté, santé, cuisine et jardin. paul FERRIS -MARABOUT. 2014

Bonne lecture à tous et à bientôt. ;)

Tchoussss!!! ;#


"L'homme n'a pas tissé la toile de la vie, il n'est qu'un fil de tissu. Tout ce qu'il fait à la toile, il le fait à lui-même."

"Toutes les choses sont reliées entre elles. Vous devez apprendre à vos enfants que la terre sous leurs pieds n’est autre que la cendre de nos ancêtres. Ainsi, ils respecteront la terre. Dites-leur aussi que la terre est riche de la vie de nos proches. Apprenez à vos enfants ce que nous avons appris aux nôtres : que la terre est notre mère et que tout ce qui arrive à la terre arrive aux enfants de la terre. Si les hommes crachent sur la terre, c’est sur eux-mêmes qu’ils crachent."

"Cette destinée est mystérieuse pour nous. Nous ne comprenons pas pourquoi les bisons sont tous massacrés, pourquoi les chevaux sauvages sont domestiqués, ni pourquoi les lieux les plus secrets des forêts sont lourds de l’odeur des hommes, ni pourquoi encore la vue des belles collines est gardée par les fils qui parlent. Que sont devenus les fourrés profonds ? Ils ont disparu. Qu’est devenu le grand aigle ? Il a disparu aussi.
C’est la fin de la vie et le commencement de la survivance."

-3 citations extraites du discours du Chef Seattle en 1854 au gouvernement américain.

09 octobre 2017 à 11:15:14
Réponse #42

Troll


Hello,

En furetant sur le net, j'ai trouvé ces fiches (il y a des doublons de l'une à l'autre), sur les plantes sauvages comestibles (ou pas)
fiches 1
fiches 2
fiches 3
fiches 4
fiches 5
fiches 6
fiches 7

Bien à vous,

Troll
Semper potest proficio

14 octobre 2017 à 23:43:22
Réponse #43

Troll


Hello,

S'agissant des plantes médicinales et de la phytothérapie. Le site lui-même est ici.

Les croquis sont moyens, mais à minima, les noms des plantes et leur utilisation.

Bien à vous,

Troll
Semper potest proficio

16 octobre 2017 à 11:57:02
Réponse #44

Nirgoule


Salut

Le cueilleur prends ses responsabilités en prélevant les plantes en pleine nature. C'est différent lorsque l'on achète des légumes chez un producteur ou un distributeur qui s'engagent sur un produit.
C'est pourquoi on ne se lance pas tête baissée dans une cueillette avec un bouquin.
J'ai bien une dizaine de bouquins sur le sujet, il n'y en a pas un qui présente suffisamment d'infos notamment de photo nette de la plante entière.
Certaines plantes sont assez faciles à reconnaître. Par contre certaines plantes dites comestibles sont trop proches de plantes dangereuses. C'est comme les champignons.

C'est pourquoi je me cantonne aux:
Glands,  châtaignes, noisettes, pissenlit, plantain, trèfle, cynorhodons, nèfles, pommes et poires sauvages, merises, pourpier, figues, fruits des hêtres.

"Vous les français vous ne doutez jamais de rien."
"Je doute toujours mais je ne désespère jamais." Maigret

16 octobre 2017 à 12:04:19
Réponse #45

Kilbith


Salut

Le cueilleur prends ses responsabilités en prélevant les plantes en pleine nature. C'est différent lorsque l'on achète des légumes chez un producteur ou un distributeur qui s'engagent sur un produit.
C'est pourquoi on ne se lance pas tête baissée dans une cueillette avec un bouquin.
J'ai bien une dizaine de bouquins sur le sujet, il n'y en a pas un qui présente suffisamment d'infos notamment de photo nette de la plante entière.
Certaines plantes sont assez faciles à reconnaître. Par contre certaines plantes dites comestibles sont trop proches de plantes dangereuses. C'est comme les champignons.

C'est pourquoi je me cantonne aux:
Glands,  châtaignes, noisettes, pissenlit, plantain, trèfle, cynorhodons, nèfles, pommes et poires sauvages, merises, pourpier, figues, fruits des hêtres.

TAFDAK.

C'est le genre de chose qu'il faut apprendre au contact d'une personne experte dans un biotope donné (parce que les plantes peuvent varier d'aspect). Perso, je n'en ai jamais rencontré.

Même si j'ai fait quelques stages et que j'ai fait de la botanique : je me contente des trucs basiques. Trop peu de sciences peut nuire.

Les bouquins sont de bon aide mémoires et peuvent donner une idée....comme pour la boxe, ce n'est pas suffisant pour assurer en pratique.  ;#
"Vim vi repellere omnia jura legesque permittunt"

16 octobre 2017 à 15:07:09
Réponse #46

Troll


Hello,

Je plussoie aussi ! Pour ma part, je me suis fait ma petite liste de "trucs sans erreurs" et je m'y tiens.

J'aime bien avoir des bouquins comme aide mémoire mais pas plus. Je me souviens d'une vidéo de Vol West qui disait qu'en règle générale, il valait mieux réellement connaitre seulement quelques plantes / méthodes et ne pas chercher à apprendre tout un livre...sous peine d'erreur !

Bien cordialement,

Troll
Semper potest proficio

20 mars 2018 à 20:47:03
Réponse #47

gahús


Je ne sais pas si ce site a déjà été cité :

Description
Répandre la connaissance des plantes sauvages comestibles et médicinales et la naturopathie est notre mission. Nous verrons comment reconnaître mais aussi utiliser les plantes sauvages en cuisine et dans la préparation de remèdes.


https://www.youtube.com/channel/UCDRv_dbkaa6b1kXxsokstpg/videos

 


Keep in mind

Bienveillance, n.f. : disposition affective d'une volonté qui vise le bien et le bonheur d'autrui. (Wikipedia).

« [...] ce qui devrait toujours nous éveiller quant à l'obligation de s'adresser à l'autre comme l'on voudrait que l'on s'adresse à nous :
avec bienveillance, curiosité et un appétit pour le dialogue et la réflexion que l'interlocuteur peut susciter. »


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