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Auteur Sujet: Plantes comestibles et/ou médicinales en Europe  (Lu 25521 fois)

01 juillet 2009 à 20:48:11
Lu 25521 fois

sebwauk


Bonjour à tous,


M'apprêtant à effectuer un périple de quelques mois à travers l'Europe, j'aimerais connaître précisément les plantes rencontrées dans la nature comestibles (reconnaissance, quels sont leurs apports nutritifs, comment les préparer, etc.), celles qui ne le sont pas (reconnaissance, que faire en cas d'ingestion, etc.), ainsi que les plantes médicinales (quelle plante pour quel problème, mode de préparation, etc.).

Quelqu'un pourrait-il m'éclairer à ce sujet? Existe-t-il un livre ou site Internet traitant de cela?

D'avance, merci pour vos conseils, idées et informations !

Sébastien


01 juillet 2009 à 20:56:43
Réponse #2

Houroukaii


Ce bouquin a l'aire pas mal mais j'ai un peu de mal avec les dessins plutôt que des photos (ou alors avoir les deux).

Citer
M'apprêtant à effectuer un périple de quelques mois à travers l'Europe, j'aimerais connaître précisément les plantes rencontrées dans la nature comestibles
Tu ne t'y prendrai pas un peu tard? Vu le nombre d'espèce tu va avoir du mal à les connaître précisément ou alors rabat toi sur les espèces les plus courantes et reconnaissables entre 1000.

Sinon j'ai ça en raccourci:
http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/HerbierMedicinal/Index.aspx
Si t'en reveux y'en rena!!

01 juillet 2009 à 21:01:42
Réponse #3

sebwauk


En réalité, je ne pars que dans 2-3 mois, et puis ce n'est pas nécessaire de connaître absolument toutes les plantes par coeur, puisque je compte bien prendre un livre avec moi :-)

01 juillet 2009 à 21:03:50
Réponse #4

dedenimes


Ca c'est dangereux... Mieux vaut se limiter à quelques plantes "par cœur" plutôt que de donner sa confiance à un livre... Il est facile de se tromper en lisant, même si le livre est très détaillé.


01 juillet 2009 à 21:11:37
Réponse #5

sebwauk


Oui c vrai, tu as sûrement raison

01 juillet 2009 à 21:22:10
Réponse #6

Aske


Mieux vaut être prudent !

Surtout ne te fie pas aux dessins, enfin pas qu'à eux. Certaine plante ont des odeurs, des goûts (mais faut pas les gouter ...) différents, etc ...

Également, tout dépend du terrain où tu vas (Méditerranée, cercle polaire, océan, etc ...), donc regarde déjà bien les plantes que tu es sûr de trouver ;).
Pour les médicinales, tu peux préparer des choses à l'avance ;). Faire sécher certaines plantes, pour des infusions futures (mais avec toujours autant de prudence, de méfiance même !)

01 juillet 2009 à 22:04:49
Réponse #7

fy


c'est clair qu'il faut être très prudent...
les photos et dessins ne relatent pas toujours fidèlement la réalité...

Les plantes(et autres)je ne les test jamais sur le terrain.
-Je les observe plusieurs fois à des endrois differents pour les identifier,je les compare avec leurs sosies toxique et trouve les differences caracteristiques
-Un jour je les sent,
-Un autre je les frotte sur une peau sensible du corp
-PUIS je les goûte sans avaler

Après tout ça,Le jour où je décide d'en manger,je le fait en début de journée,la première fois c'est toujours un petit peu,je m'assure que mon portable est fonctionnel
etc....
Enfin tout ça pour dire que c'est long d'apprendre les plantes et que les goûter rapidement sans "avoir fait longtemps connaissance"est à mon avis très dangereux...
il suffit d'une erreur et arg! couick!tout le monde pleure :'(

Même avec toutes ces précautions,je ressent quand même un certain danger....Et si je m'était trompé???

Il faudrait toute une vie pour connaître toutes les plantes....
Comme beaucoup d'entre nous je pense,choisis en quelques-unes par saison/milieu,les plus simples(pissenlit,plantin,orties,mourron des oiseau etc...);celles qu'on trouve le plus souvent dans l'année...
Ça te fera déja une bonne base que tu pourra élargir par la suite..

02 juillet 2009 à 12:18:19
Réponse #8

Aske


Sans parler des allergies possibles, parce que les plantes ont plein de substances différentes. Et puis aussi, deux individus peuvent réagir différement ..
Les pharmaciens font pas dix ans d'étude pour rien (c'est bien 10 ans ?)

02 juillet 2009 à 13:03:08
Réponse #9

Humain


Salut tous  :)

Il faut prendre garde au lieu de recolte.
D'abord l'évidence: éviter les bords de routes fréquentées, les abords des champs avant la récolte.
Ensuite il y a des plantes qui indiquent par leur présence que le sol peut être pollué, donc leurs adventices aussi.

La rhubarbe des moines (plutôt en montagne) indique un sol plein d'aluminium et de nitrite.

La datura indique des pollutions variées lors d'innondations.

La renouée du japon pousse spontanément plutôt dans des sols pollués aux métaux lourds (mais si on est sûr de sol sur lequel elle pousse, elle est comestible).

Le liseron des haies (c'est la variété qui fait de grandes fleurs blanches) et la menthe aquatique poussent sur les sols riches en nitrites.

Toutes les lampourdes aiment pousser sur une terre polluée par les pesticides.

Attention aussi à l'ortie dioïque qui est pourtant si bonne, car elle pousse sans problème sur les sols pollués.

il y en a d'autres mais je ne les connais pas suffisamment pour en parler.

  l'Humain

02 juillet 2009 à 16:33:18
Réponse #10

Aske


Pour autant, si les sols sont pollués cela signifie obligatoirement qu'on retrouve les mêmes éléments dans les plantes, parce qu'ils peuvent se transformer, non ?

02 juillet 2009 à 17:33:14
Réponse #11

Humain


Pour autant, si les sols sont pollués cela signifie obligatoirement qu'on retrouve les mêmes éléments dans les plantes, parce qu'ils peuvent se transformer, non ?

Je sais que, pour un même sol, certaines plantes concentrent les polluants, d'autres en auront à peine en elles. Mais là ça dépasse mes compètences.
En faite les plantes que je mentionne à mon messages précedents ne sont là que pour te donner une idée des polluants qui peuvent être prèsents (d'ailleurs la plupart sont toxiques, voir mortelles).  par précaution je ne récolte rien où elles poussent (sauf pour l'ortie s'il n'y a pas d'autres indication de pollution)

03 juillet 2009 à 12:17:51
Réponse #12

Aske


Je sais que, pour un même sol, certaines plantes concentrent les polluants, d'autres en auront à peine en elles. Mais là ça dépasse mes compètences.
En faite les plantes que je mentionne à mon messages précedents ne sont là que pour te donner une idée des polluants qui peuvent être prèsents (d'ailleurs la plupart sont toxiques, voir mortelles).  par précaution je ne récolte rien où elles poussent (sauf pour l'ortie s'il n'y a pas d'autres indication de pollution)

 :doubleup: Merci pour l'explication :).

Je crois que je vais jeter l'achilée millefeuille ramassé près d'une rigole pour irriguer les champs ... :closedeyes:
Ah, je cherche "activement" les lieux où je pourrais trouver de la camomille sauvage, vous savez où je pourrais en trouver ?

03 juillet 2009 à 12:46:36
Réponse #13

jilucorg


Ah, je cherche "activement" les lieux où je pourrais trouver de la camomille sauvage, vous savez où je pourrais en trouver ?

C'est une plante rudérale : friches, terrains vagues, décombres, chemins, bordures de champs... Attention aux pollutions en tout genre liées à ce type de lieux (et aux pesticides pour les bords de champs).


jiluc.

03 juillet 2009 à 13:04:40
Réponse #14

Aske


Merci beaucoup, bon bah je vais chercher cet été.

Mais bon c'est difficile de trouver des plantes sans pesticides, phospha-machin truc, etc ...
Déjà qu'on nous en fait bouffer tout les jours :/

03 juillet 2009 à 14:31:00
Réponse #15

jilucorg


Mais bon c'est difficile de trouver des plantes sans pesticides, phospha-machin truc, etc ...
Déjà qu'on nous en fait bouffer tout les jours :/

En Europe, à moins d'être totalement sans ressources, chacun peut faire ses choix dans ce domaine, "on" (?) n'a pas le pouvoir de faire bouffer des saloperies à des gens qui n'en veulent vraiment pas. Pour celui qui n'a pas la possibilité de cultiver bio lui-même, il peut faire les arbitrages nécessaires dans son budget global au profit d'une alimentation saine. Et à l'intérieur du poste alimentation lui-même, la suppression des conserves et plats cuisinés, ainsi que des produits carnés en quantités inutiles (voire toxiques) permet déjà de compenser en bonne partie le surcoût de l'achat bio — d'ailleurs à nuancer.

Quant à vouloir se nourrir et se soigner par la cueillette de plantes sauvages découvertes à travers des documents Internet ou papier, c'est au mieux une illusion. L'histoire de Christopher McCandless (Into the wild) est un exemple des conséquences potentiellement désatreuses de ce genre de construction intellectuelle. Garçon intelligent, plus conscient et plus expérimenté qu'il n'a été dit, il est pourtant mort, déjà en état de dénutrition complète, pour avoir consommé (comme des pois) les graines qu'il ignorait être toxiques (swainsonine) de pommes de terre sauvages comestibles et dont il avait mangé sans souci les tubercules en quantité. Cette toxicité des graines n'était pas mentionnée sur son bouquin d'ethnobotanique, La botanique des Tainaina, qui répertoriait et décrivait les plantes comestibles utilisées par les Indiens du centre-sud de l'Alaska où il avait décidé de passer quelques mois...


jiluc.

03 juillet 2009 à 15:21:53
Réponse #16

Aske


Les aliments dit "bios" sont pour moi une hérésie, en effet comment peut-on avoir des légumes bios ?
Les plantes bios consomment le même air pollué que les plantes normales, non ? La même pluie qui peut-être nocive (l'exemple des pluies acides), ou par exemple un nuage nucléaire qui "s'arrête" à nos frontières...


Cultiver bios c'est ne pas utiliser de chimiques ? Mais bon, les plantes aussi c'est chimique,  elles ont aussi des multitude de substances qu'on connaît pas nécessairement.

Dernier point, je n'ai lu/vu/entendu aucune recherche sur la toxicité possible des aliments biologiques.


Pour ce que tu as dit jilucorg, c'est vrai qu'on a un certain pouvoir, mais je rappelle que cette année le taux maximum de pesticides des pommes a gagné 40%, les autres fruits et légumes ont également reçu une augmentation, pourquoi ?


03 juillet 2009 à 15:41:15
Réponse #17

Humain


"Les cahiers des charges du Label AB ne portent pas sur la qualité des produits, mais sur le respect de l'environnement. "
Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Agriculture_biologique#Le_label
 
Donc théoriquement on peut avoir des produits AB plus pollués que des produits conventionnels.

  l'Humain

03 juillet 2009 à 18:28:21
Réponse #18

jilucorg


Les aliments dit "bios" sont pour moi une hérésie, en effet comment peut-on avoir des légumes bios ? [...]
Cultiver bios c'est ne pas utiliser de chimiques ? Mais bon, les plantes aussi c'est chimique,  elles ont aussi des multitude de substances qu'on connaît pas nécessairement.

Dernier point, je n'ai lu/vu/entendu aucune recherche sur la toxicité possible des aliments biologiques.

C'est toi qui vois, mais argumenter de cette manière sur les produits issus de l'agriculture biologique sans avoir la moindre idée de ce dont il s'agit en réalité — comme c'est le cas à l'évidence — ne me paraît pas très productif.

Citer
je rappelle que cette année le taux maximum de pesticides des pommes a gagné 40%, les autres fruits et légumes ont également reçu une augmentation, pourquoi ?

Pour augmenter les profits, évidemment. Quoi qu'il en soit ça m'est relativement indifférent (sauf au titre de ma compassion pour ceux qui ne peuvent vraiment pas faire autrement que d'en manger), on ne consomme pas ces saloperies-là chez nous.

Donc théoriquement on peut avoir des produits AB plus pollués que des produits conventionnels.

Je comprends difficilement cette façon de présenter les choses.

Le cahier des charges AB, ça comporte :
- non utilisation de produits chimiques de synthèse,
- principes de production, de préparation et d’importation,
- listes positives de produits utilisables (fertilisation, traitements, transformation…),
- définition des pratiques par type d’élevage,
- principes de contrôle, de certification, de sanction et d’étiquetage.

Examine les méthodes de production "standard" d'un produit courant style pomme (une vingtaine de traitements par an, avec entre autres joyeusetés :
Captane :    Cancérigène probable
Propargite :    Cancérigène probable
Phosalone :    Neurotoxique ( inhibiteur de l’acetycholinesterase)
Idem ou pire pour banane (un traitement/jour par avion sur les bananeraies), vigne, pomme de terre, courgette, blé, œufs, volaille, porc, saumon (alimentation à base de déchets d'abattoirs avec en plus antibiotiques et "antitout" vétérinaires en masse) etc. : ton « théoriquement » demande vraiment des exemples pour démontrer sa validité.

jiluc.

03 juillet 2009 à 21:53:15
Réponse #19

Humain



Je comprends difficilement cette façon de présenter les choses.

Le cahier des charges AB, ça comporte :
- non utilisation de produits chimiques de synthèse,
- principes de production, de préparation et d’importation,
- listes positives de produits utilisables (fertilisation, traitements, transformation…),
- définition des pratiques par type d’élevage,
- principes de contrôle, de certification, de sanction et d’étiquetage.

Examine les méthodes de production "standard" d'un produit courant style pomme (une vingtaine de traitements par an, avec entre autres joyeusetés :
Captane :    Cancérigène probable
Propargite :    Cancérigène probable
Phosalone :    Neurotoxique ( inhibiteur de l’acetycholinesterase)
Idem ou pire pour banane (un traitement/jour par avion sur les bananeraies), vigne, pomme de terre, courgette, blé, œufs, volaille, porc, saumon (alimentation à base de déchets d'abattoirs avec en plus antibiotiques et "antitout" vétérinaires en masse) etc. : ton « théoriquement » demande vraiment des exemples pour démontrer sa validité.

jiluc.
Pas de problème jilucorg  :)

Le label AB garantie un mode de production,  de transformation, de manutention et de commercialisation.. D'ailleurs ta liste le montre bien. Le logo AB ne garantie pas un résultat. C'est à dire un produit dénué de pesticide et autres cochonneries. Donc, THÉORIQUEMENT, un produit bio peut être pollué. De fait cela c'est déjà presenté (notamment du fait de producteurs peu scrupuleux qui appliquent les règles de l'agriculture bio de façon on ne peut moins minimaliste; heureusement une petite minorité). MAIS, il est évident que GLOBALEMENT, un produit bio présente des concentrations bien moindre en pesticides et compagnie et est moins délétère pour l'environnement , voir bénéfique.

Maintenant à mon avis, produire bio est l'idéal pour la planète SI on ne tombe pas dans le piège des serres chauffées pour produire hors saison (les tomates  >:( ), de l'importation par avion (les fruits exotiques), du sur-emballage.
Manger bio est bon pour la santé SI on n'oublie pas les règles élémentaires de la diètétique (Je me souviens d'une dame qui faisait ces courses à la biocoop où je "travaillais". Elle consommait plus de 150 g de beurre par jour. "Mais si c'est bio, c'est bon" me disait-elle... :blink: ).
 

03 juillet 2009 à 22:01:35
Réponse #20

jilucorg


Le logo AB ne garantie pas un résultat. C'est à dire un produit dénué de pesticide et autres cochonneries.
Ben... si ! Ils viendraient d'où, les pesticides "et autres cochonneries" ?

Citer
Donc, THÉORIQUEMENT, un produit bio peut être pollué.
Par quoi ? un camion de fuel qui se déverse dans le champ, une usine Seveso 2 qui pète à côté du verger ?!

Citer
De fait cela c'est déjà presenté (notamment du fait de producteurs peu scrupuleux
Oui bon, la fraude est évidemment un tout autre sujet, on ne peut pas de bonne foi argumenter contre le bio à partir des pratiques frauduleuses.


jiluc.

03 juillet 2009 à 23:26:15
Réponse #21

Humain


Ben... si ! Ils viendraient d'où, les pesticides "et autres cochonneries" ?
Les polluants peuvent être très persistant dans la terre. Ils peuvent être présents dans l'eau d'irriguation. Les parcelles voisines peuvent être cultivées en conventionnelles (le vent peut porter très loin, ... à moins qu'un l'instar d'un certain nuage radioactif, il s'arrête aux frontières des champs bio).


Citer
Oui bon, la fraude est évidemment un tout autre sujet, on ne peut pas de bonne foi argumenter contre le bio à partir des pratiques frauduleuses.
Primo, je n'argumente pas contre la bio: remarquer les quelques limites d'un système n'est pas rejeter d'un seul bloc ce système.
Secondo, je ne parlais pas de pratiques frauduleuses mais de personnes peu scrupuleuses qui sont toujours à l'extrème limite de l'illégalité parce qu'elles font passer leurs profits avant l'éthique.

  l'Humain

Édit:
http://www.agriculture-environnement.fr/spip.php?article491
et l'article de la DGCCRF dont le document parle: http://www.dgccrf.bercy.gouv.fr/securite/produits_alimentaires/controles_alimentaires/2007/pesticides_vegetaux2007.htm

Que tout ne soit pas "plus blanc que blanc" au pays du bio ne veut pas dire qu'il faille jjetter le bébé avec l'eau du bain!! Voir et comprendre ce qui ne va pas permet de le corriger; alors que se mettre la tête dans le sable ne fait qu'aggraver les problèmes.
« Modifié: 03 juillet 2009 à 23:43:10 par Humain »

03 juillet 2009 à 23:44:30
Réponse #22

treant2


Attention aux plantes qui stockent pas mal.

Ce n'est pas un hasard si certaines plantes sont utilisées pour la bio-remédiation. Par contre, trouver une liste est difficile, il y a pas mal de brevets là dessus...

04 juillet 2009 à 08:03:27
Réponse #23

jilucorg


Les polluants peuvent être très persistant dans la terre. Ils peuvent être présents dans l'eau d'irriguation. Les parcelles voisines peuvent être cultivées en conventionnelles

C'est bien évidemment des points qui ont été pris en compte depuis très longtemps. Renseigne-toi sur les conditions requises dans ces domaines exactement pour pouvoir revendiquer le label bio.

Citer
(le vent peut porter très loin, ... à moins qu'un l'instar d'un certain nuage radioactif, il s'arrête aux frontières des champs bio).

Oui, et bien sûr dans ce cas, c'est ce qui te permet d'affirmer que les produits bio seraient plus pollués que les non bio...

Pardonne-moi de ne plus répondre davantage, mais discuter de cette manière ne m'intéresse pas.


jiluc.

04 juillet 2009 à 11:54:18
Réponse #24

Humain


C'est bien évidemment des points qui ont été pris en compte depuis très longtemps. Renseigne-toi sur les conditions requises dans ces domaines exactement pour pouvoir revendiquer le label bio.
La période de reconversion d'une terre non bio à une terre bio est de deux ans pour les cultures annuelles et de trois pour les autres. Sachant que les pollutions aux métaux notamment peuvent perdurer sur une centaine d'années selon les conditions de chaleur, d'humidité (qui influencent le ph des sols, ce qui relarguent plus ou moins des polluants qui s'étaient stabilisés), il est évident que cette courte période de reconversion n'est pas suffisante pour garantir un sol qui soit à cent pour cent sain.
Deux exemples:
Métaux lourds: Dans un sol basique ils sont stable et non dangeureux (donc perdurent des  dizaines années). Mais si le sol s'acidifie (changement de tempèrature, d'humidité, etc), le mecure se libère est devient extremement toxique pour l'environnement, donc pour l'homme.
Cuivre: Utilisé déraisonnablement il se retrouve en trop grande quantité dans le sol où il se lie aux matières organiques et aux minéraux. Il peutl rester sur place très longtemps, et contamine les plantes et les animaux qui les mangent.


Citer
Oui, et bien sûr dans ce cas, c'est ce qui te permet d'affirmer que les produits bio seraient plus pollués que les non bio...
:blink: Je n'ai pas dis que les produits bio étaient plus pollués que les non bio  >:( !! J'ai dit qu'ill pouvait éventuellement, et ponctuellement, se trouver un produit conventionnel moins pollué qu'un produit bio. En clair bio ne signifie pas que le produit est de façon certaine et absolu, exampt de traces ou rédidus de pesticide. Alors que si presque tous les produits conventionnels ont des traces de pesticide, seul la moitié d'entre eux possedent des résidus de pesticides. DONC Si on compare un produit conventionnel avec trace de pesticide avec un produit bio avec résidu de pesticide, si je me souviens bien de mes cours de math de l'école élementaire, je peux dire que le produit bio sera plus pollué que le non bio DANS CE CAS DE FIGURE.

Si tu examines les documents que j'ai mis en lien à mon précedent message du decouvrira que 20pour cent des produits bio étudiés contenaient des traces de pesticide et 3pour cent carremment des résidus. Donc mon affirmation n'a rien de farfelu.

Citer
Pardonne-moi de ne plus répondre davantage, mais discuter de cette manière ne m'intéresse pas.

Je ne suis pas à l'abri de l'erreur et je ne sais pas tout. C'est pourquoi si tu as des documents qui fassent avancer cette discussion je serai très heureuse de les lire.
Cependant je te serai infiniment reconnaissante de lire plus attentivement ce que j'ai écrit dans mes posts précedant. Ça nous évitera de tourner en rond.

  l'Humain

 


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