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Auteur Sujet: ...........  (Lu 4859 fois)

27 mai 2009 à 15:56:43
Lu 4859 fois

Wapiti


.........
« Modifié: 05 septembre 2009 à 11:21:25 par Wapiti »

27 mai 2009 à 16:17:54
Réponse #1

Anke


Absolument !
Pourquoi se "cailler le lait" à faire un truc avec plein d'efforts, quand tu auras le même résultat sans te fatiguer ?
Un de mes proverbes préféré : " y'a pas pire qu'un feignant quand il se met au boulot !" Il réféchit juste avant d'agir. C'est pas con, un feignant !

27 mai 2009 à 16:56:30
Réponse #2

Bison


Bonjour,

Citation de: Wapiti
À la lecture de nombreux fils, on constate que certains se lancent dans de lourds travaux de castramétation — coupe de troncs de 20 cm de diamètre, réalisation d'assemblages à mi-bois avec leur couteau plus ou moins grand —, sans parler de terrassement. Ils gaspillent inutilement leurs forces pour une halte de 24 h.
Bien vu!
Sauf que ... ceux que tu vois sur les fils en question ne sont pas en vraie condition de survie!
Evidemment ... car en réalité, ils expérimentent, ils jouent !
Ils ne pensent pas à économiser leurs forces, ils jouent à tirer parti, à "exploiter" l'environnement, et à developper leur savoir faire en la matière.  Alors, cinq minutes d'exercice physique pour couper un tronc, ce n'est pas critique, dans cette optique là ...

Je sais bien, nous savons tous que ce n'est pas une optique "réaliste" ... mais c'est quand même "bien profiter de l'occasion" ...

Si on était en condition de survie "pour de bon", et s'il fallait "bouger" vite, et aller loin, quel serait en fait le facteur "limitatif"? Que faudrait-il donc "économiser" (gérer?) au plus juste?
Un enfant qu'a pas une paire de bottes, une canne à pêche et un lance-pierre, c'est pas un vrai. (A. Gavalda)

27 mai 2009 à 18:46:47
Réponse #3

Bison


Citer
Toutefois, quel est l'intérêt réel, même dans le cadre du loisir, d'attraper des ampoules aux mains et dans quel but ?
1. D'endurcir les dites mains :)
2. D'y réfléchir à deux fois ... :) :)
3. De mieux se servir de son outil, de frapper avec plus de précision, suivant le bon angle, plutôt que de tapper "à travers tout" ... bref d'avoir le geste économique (cqfd?)  ;)

Cela me rappelle un souvenir bien précis.
La première sortie "scoute" de mon vieux copain André.
16 ans, surprotégé par ses parents, au bord de l'étouffement, en retard de crise d'adolescence, juste sur le point d'éclater ... 16 ans, c'est tard pour commencer la crise d'adolescence, c'est tard aussi pour rejoindre une troupe de scouts ... André donc avait de l'énergie à revendre, mais aucune technique.

Mission classique :  récolter et couper du bois pour le feu.
Et André s'y met, plein de coeur à l'ouvrage.
Résultat : un bon tas de bois, et une main pleine d'ampoules ...

Six mois plus tard, il était mon SP, et il avait des mains d'ouvrier!
Un enfant qu'a pas une paire de bottes, une canne à pêche et un lance-pierre, c'est pas un vrai. (A. Gavalda)

27 mai 2009 à 18:57:21
Réponse #4

le petit suisse


Hello,
Tu parle de survie au sens reel ou tu es perdu, ou de vie sauvage volontaire???
Si c'est de la survie il faut pas oublier que le moral est extremement important et que l'inactivité est le pire ennemis du bon moral. A mon avis rester actif sans abuser est primordial.... De plus si tu te déplace pas, le fait de constamment améliorer ton camp va  t'ammener plus de confort et te garder dans l'esprit positif d'aller toujours de l'avant.
Pour la vie sauvage volontaire, moi je fais toujours le maximum que je peux (je suis un peu hyperactif et insommniaque,: belle combinaison pour ne pas s'arreter  ;D)
Voila
A+ tous le monde

27 mai 2009 à 19:29:10
Réponse #5

Karto


Les gens font bien ce qu'ils veulent pour s'amuser. Une fois dans le vrai caca, les choix s'imposent de toutes façons.

Je regarde autour de moi, je pense aux quelques personnes que je connais qui une fois ou l'autre se sont tirés avec succès d'un gros merdier bien profond dans la nature. Bin entre activité ou inactivité ils n'avaient même pas besoin d'y réfléchir. C'était tantôt l'un tantôt l'autre extrême. Mais dans tous les cas, je n'en vois aucun qui ait dû recourir à la notion de "camp". Ca me paraît être un fantasme commun qui ne correspond pas forcément à la plupart des réalités, sauf à être simplement perdu, mais ça c'est pas du tout ce que j'appelle alors un gros merdier bien profond.

01 juillet 2009 à 18:50:00
Réponse #6

vagabond


Bonjour,

Avec le temps, je suis devenu une flemme de première.

Evidemment, c'est une philosophie de vie, mais avec l'expérience que la "chance" m'a enseigné, j'en suis heureux.

Dans la verte, je peux vous dire que je suis la même flemme, je marche avec la même philosophie, un pas devant l'autre.

Les gens font bien ce qu'ils veulent pour s'amuser. Une fois dans le vrai caca, les choix s'imposent de toutes façons.


Je crois fermement que cette phrase donne un aperçu assez juste quand les choix conditionnent la seconde d'après. Sinon on écrit plus jamais sur le web et ailleurs.

Pour moi, ce ne fut pas qu'un jeu mais j'ai toujours réussi à sauver ma carcasse, alors, effectivement, quand les feignants s'y mettent, c'est d'abord avec ce qu'il y a entre leurs oreilles.

Un point de "vie"

Vagabond

02 juillet 2009 à 09:26:56
Réponse #7

aurochs


Je pense que tout est modération et surtout réflexion.

Certes, pour un bivouac d'une nuit, il n'est pas utile de faire des constructions gigantesques.

Dans un bivouac et vraie situation de survie, c'est autre chose... Il vaut parfois mieux construire pour un confort (relatif) pltot que de laisser vagabonder son esprit et se ronger les sangs. Tout dépend de l'individu... Connais-toi toi même disait Socrate.

Ca me rappelle une vidéo de Ray Mears qui, sans se faire un fantastique abri pour une nuit s'installe quand même très confortablement car il sait que le lendemain il devra encore marcher et en chier...

Tout est question d'appréciation et d'homme en situation.

Aurochs

02 juillet 2009 à 10:57:25
Réponse #8

vagabond


Bonjour,


Je pense que tout est modération et surtout réflexion.

Aurochs

Aurochs, si je peux me permettre, je suis d'accord avec toi.


Ca me rappelle une vidéo de Ray Mears qui, sans se faire un fantastique abri pour une nuit s'installe quand même très confortablement car il sait que le lendemain il devra encore marcher et en chier...

Aurochs

Par contre, pour la vidéo, je te rappele que c'est de la télévision grand spectacle et qu'il est à des années lumières de la vraie vie.

Car, après quelques expériences plus ou moins heureuses, je crois bien que s'habriter dans des constructions lourdes avec grosse dépense d'énergie est le dernier des soucis quand on a rien dans le ventre.

Une petite bougie pour éclairer la nuit, ça ne permet pas de voir bien loin mais c'est un début.

Vagabond

04 juillet 2009 à 10:15:58
Réponse #9

aurochs


Oui Vagabond, Mears c'est de la télé... de la BBC même !!!  Cela étant cette vidéo est intéressante car elle montre qu'il faut surtout réfléchir.

Autant que je me souvienne, Ray monte d'abord son hamac pour s'isoler du sol, donc de l'humidité. Ensuite, il bâche son hamac avec me semble-t-il un petit double toit bien équipé de passants. enfin, il se talc les pieds ... Rien de bien télévisuel là dedans, nous le faisons tous. Car une mauvaise nuit sans sommeil et humide !!!

Seul point d'ombre, il parle de noeuds russe pour les défaire facilement après une nuit humide... Et j'avoue ne pas savoir ce qu'est un noeud russe (il a peut être un autre nom) Si quelqu'un pouvvait éclairer ma lanterne.

Bref, ce que j'ai voulu dire, c'est que Ray a réfléchi aux circonstances que l'on peut rencontrer et qu'il s'est entraîné pour acquérir une certaine pratique.

Aurochs

04 juillet 2009 à 10:28:31
Réponse #10

vagabond


Attention, je n'ai rien contre la télé (rien pour non plus) et comme toutes sources d'information, c'est obligatoirement intéressant.

Pour moi, un seul bémol : je ne suis pas polyglotte !!!  :honte:

Pour les noeuds, je pars du principe que plus c'est simple, moins ça me prend le chou. Je n'ai pas de hamac, mais pour fixer un tarp, j'utilise souvent deux demi clef autour d'un arbre (j'évite les tilleuls tricentenaires, et je n'ai pas besoin de 500 m de cordelette)pour un coté et de l'autre une espèce de noeud prussik (permet de règler la tension) que je fini par une boucle qui simplifie le démontage.

Je ne sais pas si c'est clair, j'espère.

Vagabond

07 juillet 2009 à 07:48:16
Réponse #11

aurochs


Ah... je n'avais pas pensé au prussik pour régler la tension... merci

Aurochs

 


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Bienveillance, n.f. : disposition affective d'une volonté qui vise le bien et le bonheur d'autrui. (Wikipedia).

« [...] ce qui devrait toujours nous éveiller quant à l'obligation de s'adresser à l'autre comme l'on voudrait que l'on s'adresse à nous :
avec bienveillance, curiosité et un appétit pour le dialogue et la réflexion que l'interlocuteur peut susciter. »


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