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Auteur Sujet: Wikifaction : Comment déféquer, ch!*er, couler un bronze... dans les bois?  (Lu 27736 fois)

26 février 2009 à 19:46:45
Lu 27736 fois

Trashmallow


Comme j'ai pondu le texte cet aprèm' mais que je me sens pas de le mettre en ligne "là-tout-de-suite-maintenant" (à lire en un seul mot  :lol:), je poste ici le projet de wikifaction sur ce sujet pour le moins délicat.

Évidemment, si vous trouvez que j'ai mis quelquechose de faux, ou juste d'imprécis, ou que vous voulez rajoutez, je vous en prie, dites, et je modifierai l'article en conséquence.

*
**

Comment déféquer dans la nature ?


I La posture

1 D'un point de vue physiologique


La défécation est tout ce qu'il y a de plus naturel (et indispensable). Dans la nature (forêt, campagne...), il n'y a pas tout les équipements présents dans une maison. Évidemment, on peut prendre le temps de trouver ou de fabriquer un siège (branche basse horizontale...), mais dans le cadre d'une randonnée, c'est beaucoup de peine pour un seul moment de "méditation".

La position la plus courament adoptée est celle "accroupie", en prenant la précaution de tenir les vêtements bien en avant  (pour éviter de les "parfumer"). De plus cette position, accroupi, l'arrière des cuisses appuyant sur les mollets, est la meilleure d'un point de vue physiologique: le rectum est au plus bas, les abdominaux pré-contractés, permettant une expulsion propre et confortable.

2 D'un point de vue psychologique

Mais ce qui est le plus confortable de façon impartiale ne l'est pas forcément au vu des croyances/habitudes. Si la position accroupie est la plus confortable et pratique, elle est très fortement connotée négativement pour la plupart des occidentaux.

Elle est considérée comme une posture de sauvages/barbares n'ayant pas d'accès aux toilettes à chasse. Précisons que ces toilettes à chasse polluent 10 à 12 litres d'eau pour le moindre pipi, tout en habituant les gens à avoir un siège haut à disposition pour soulager leurs besoins naturels.

Cette position assise se justifie en cas de santé (problèmes musculaires, de dos, d'équilibre...) et il est tout à fait possible de trouver dans la nature une branche ou un assemblage de matériaux secourables pour poser son séant.

Il est amusant de remarquer que le passage d'une position accroupie (usuelle dans les pays ne disposant pas courament de toilettes à chasse) à celle assise se passe nettement mieux que celle dans le sens contraire. Une personne apprenant à utiliser des toilettes assises risque de vouloir s'accroupir sur les bords du siège... tout en acceptant ce changement comme symbole d'une "évolution" vers la "civilisation"... autant faire accroupir un occidental peut se révéler impossible.
La simple idée de "faire dans les bois" peut provoquer des rétentions de selles de plusieurs jours. Au delà de quelques jours, il existe un réel risque d'occlusion intestinale!! Je précise que cette pathologie grave peut mener aux urgences pour une opération.

B L'installation

Elle est différente selon qu'on est de passage (en randonnée), en bivouac, seul ou à plusieurs.

Dans tous les cas, on ne fait pas n'importe où n'importe comment!!
Avant :
  • On se place évidemment à l'écart de tout sentier ou passage humain ou animal, de préférence dans un taillis pour s'assurer un minimum d'intimité (on entend venir).
  • Si on est plusieurs, on ne va jamais seul : quelqu'un reste à une cinquantaine de mètres de distances, sur le sentier, afin de guetter et d'assurer ainsi une intimité plus parfaite.
  • On se met à 50-150m de tout camp (selon la fréquentation de la fosse), et à au moins 300m de tout cours d'eau.
Après :
  • On dissimule soigneusement toute trace de son passage, que ce soit par respect pour la nature et les gens qui viendront ensuite, ou pour ne pas exciter un animal (surtout s'il est de grosse taille!!).
    Pour celà, on peut brûler le PQ si celui-ci n'est pas biodégradable (càd s'il fait trop sec). Il faut faire très attention à ne pas provoquer d'incendie!! On surveille son papier qui brûle (de préférence sur un foyer improvisé ou une terre proprement dénudée, par exemple dans la fosse elle-même), et on l'enterre ensuite afin d'éviter toute reprise de feu.
    De même on ne part pas en laissant un trou à demi bouché avec un étron dedans... Une fois le besoin accompli, on met un peu de terre, on touille avec un baton, puis on finit de combler en tassant d'une semelle ferme. Par dessus on redispose des feuilles mortes (s'il y en a), et un signe distinctif tel qu'une pierre ou deux bâtons posés en X (comme sur une mine antipersonnel...). Celà évite au randonneur suivant la déconvenue de creuser dans votre "laissée".

1 Une mini-fosse


Si on est juste de passage, seul ou à 2-3... on creuse un simple trou dans le sol. La profondeur peut aller de 20 cm (vraiment peu profond) à 60cm ou plus (l'idéal pour dissimuler son odeur à un potentiel animal de grande taille!).

Il suffit, une fois le/les besoins soulagés, de reboucher, et voilà.

2 Une vraie feuillée

Si on est assez nombreux, ou qu'on compte rester pour utiliser la fosse plus d'une fois, il faut creuser une fosse de plus grande taille.

Une fois la zone de bivouac délimitée, il faut définir l'emplacement des latrines :
  • Sous le vent dominant par rapport au camp, pour une raison évidente d'odeurs...
  • À quelque distance du camp (toujours pour éviter odeur/bruit/mouches gênants): d'une cinquantaine de mètres (fosse peu utilisée) à 150 bons mètres (en cas d'usage intensif).
  • Au bout d'un chemin praticable quel que soit le temps, de jour comme de nuit, et clairement balisé (la technique de la sangle jaune vif de l'armée française me semble assez bien trouvée).

On y creuse une tranchée de 60 bons cm de profondeur, 40 de largeur et autant de longueur. Pour chaque personne on rajoute 15cm environ. Pas la peine de faire une fosse de 3km! (3m semble bien assez long) La longueur dépend aussi de la durée estimée du bivouac.

Si la feuillée doit être utilisée pendant longtemps (lisez "trop longtemps"), il est préférable de reboucher proprement la première, et de creuser à peu de distance une seconde sur le même modèle, plutôt que d'en faire déborder une...

Une fois les toilettes creusées, on peut installer des parois et un toit pour assurer un peu d'intimité et offrir un accès "agréable" (autant que possible) même en cas de grain.

On laisse à disposition :
  • le PQ (biodégradable), ou les feuilles adéquates,
  • un sceau de chaux, de feuilles mortes broyées, de cendre...
  • une pelle, pour le cas où on ai à manipuler de la chaux, aussi pratique si la fosse est grande pour répartir les caquounets au fond (et ne pas faire de dômes)

C Le matériel nécessaire


Il dépend évidemment de l'expédition prévue.

Pour une petite rando seul ou peu nombreux, il suffit d'avoir :
  • son PQ biodégradable, si on n'est pas sûr de trouver des feuilles "confortables" (genre marronnier)... ou tout simplement parce qu'on préfère. N'oubliez pas de mettre ledit rouleau dans une pochette waterproof dans votre sanc à dos.
  • un outil pour creuser. Celà peut être, très simplement, ses mains, ses chaussures, un bout de branche trouvé sur le lieu... Personnellement je ne pense pas qu'une pelle s'impose (dans ce but) dans les régions tempérées et froides, où il y a généralement des arbres à proximité.
Pour un vrai bivouc, par contre :
  • la pelle devient indispensable,
  • un moyen pour isoler les latrines est nécessaire. Il peut s'agir de branches de conifères formant une tente/hutte, ou de bache à tendre sur une armature.
  • un "guide" devient nécessaire pour retrouver la fosse en toute condition (et sans tomber dedans!) : la sangle jaune fluo militaire est pas mal, mais celà peut aussi être une simple corde accrochée à la sortie du camp à un point connu de tous.
  • un contenant quelconque met les feuilles mortes, la cendre ou la chaux, à disposition de chacun afin de couvrir sa laissée.

Conclusion

Quel que soit le cas dans lequel vous vous trouvez, pensez toujours aux autres. Vous aimez que la nature soit propre, alors ne la salissez pas, que ce soit bactériologiquement, en souillant les eaux, ou visuellement, en laissant des traces (étron, PQ).


*
**

Bon, j'ai sûrement laissé des fautes d'ortographes, des imprécisions... mais ça fait un moment que je suis dessus et j'en ai marre.  :-[ ::) Je vous en prie, donnez vos avis pour rendre l'article plus précis.
« Modifié: 27 février 2009 à 10:37:16 par Trashmallow »

26 février 2009 à 20:21:39
Réponse #1

magiccerbere


Hello,

Merci pour ce travail :)

Par contre, j'aurais bien aimé avoir un peu plus a lire sur les differents façon de s'essuyer : feuilles... les différentes feuilles qui peuvent aller, sans probleme après  :down: ; le PQ biodégradable? Quel modele, marque... ; etc...

Pour l'instant, c'est les seules choses qui me viennent, si il y en as d'autres, je te le dirais  ;)
"J'ai la nostalgie d'une de ces vieilles routes sinueuses et inhabitées qui mènent hors des villes... une route qui conduise aux confins de la terre... où l'esprit est libre..." H.D Thoreau

26 février 2009 à 20:32:18
Réponse #2

mad


Pas mal, mais des choses à revoir  ;) ...

Pour le fun, une de nos anciennes ministres de l'Environnement (ou de l'Ecologie - ça dépend des modes - mais en tous cas une des moins nulles - ce n'était donc pas Voynet  :lol: ), en visite dans un site de recherche en milieu tropical (non, je ne vous préciserai pas que c'était en Guyane), a - dûment brieffée - allumé son PQ après avoir défèqué sur un inselberg (zone fort sèche en général) et a fichu le feu à la végétation. N'écoutant que son courage, un chercheur qui l'accompagnait (pas moi  ;D ) a utilisé son T-shirt pour arrêter le sinistre. Et la dite ministre, redescendant de l'inselberg, lui a dit qu'il puait  :blink: :lol: :down:

26 février 2009 à 20:41:31
Réponse #3

botchchikii


Citer
On se met à au moins 150m de tout camp, et à au moins 300m de tout cours d'eau.
Ca me parait beaucoup par rapport à ce que j'ai déjà lu. Tu as des sources ? parce que dans certains coins, se retrouver à - de 300m d'un cours d'eau (genre là ou je suis), ca devient difficile  :blink:

Sans trace canada indique dans son programme :
Citer
Déposez les excréments humains dans des trous profonds de 15 à 20 cm creusés à plus de 70 mètres de tout campement, sentier ou source d'eau.

Pour le brulement du PQ, suis plutot d'accord pour éviter de brûler, perso, je les enterre avec l'étron.

26 février 2009 à 22:17:59
Réponse #4

Criss Kenton


Ca me parait beaucoup par rapport à ce que j'ai déjà lu. Tu as des sources ? parce que dans certains coins, se retrouver à - de 300m d'un cours d'eau (genre là ou je suis), ca devient difficile  :blink:

Sans trace canada indique dans son programme :
Citer
Déposez les excréments humains dans des trous profonds de 15 à 20 cm creusés à plus de 70 mètres de tout campement, sentier ou source d'eau.

Yep ça correspond à ce que j'avais lu ici ou là, dans le "Allen & Mike's backpacking book" notamment (faut que je vérifie, mais ma soeur me le sequestre).
D'ailleurs dans ce fabuleux bouquin il y a tout un paragraphe sur le "Pooping" abondamment illustré de positions et de ass-rags naturels  :love: Que du bonheur pour casser la routine  ;D

Lors de mon périple j'ai essayé au maximum d'éviter d'utiliser du papier hygiènique dans la nature. Il me semble même ne pas en avoir utilisé de toute ma traversée de la Bulgarie...

Ma méthode: Ass-rag naturel (feuilles vertes, feuilles mortes, mousse, pommes de pin, neige, baton) et finition au bandana (spécialement dédié bien sûr) pour oter tout doute  :)

Il est à noter que lorsque l'on a pris le pli, se soulager dans la nature est beaucoup plus "propre" et efficace que sur des sanitaires => phase d'essuyage réduite voir parfois inutile.

C'est un sujet interessant car il embarasse beaucoup de monde lors d'une rando alors qu'il n'y a rien de plus naturel, jusqu'à preuve du contraire on est tous concernés... (sauf tintin, corto maltese, batman, indiana jones, etc. il est scientifiquement prouvé que les héros ne font jamais caca  :closedeyes:)

C'est bien de démystifier la chose  :up:


Criss Kenton, moitié homme, moitié héros depuis 1983

26 février 2009 à 22:25:15
Réponse #5

Karl



26 février 2009 à 22:36:51
Réponse #6

Trashmallow


Que personne me regarde, j'écris, j'illustre pas...  :lol: :lol: :lol:
Allez les garçons, un volontaire!  :]]
Dans le pire des cas (pire?? vraiment??) je peux toujours dessiner des fils-de-fer. Comme ça on traumatisera personne...

Bon sans rire, je vais rechercher dans ma grande expérience natural-poopesque (si si) quelles plantes sont les plus confortables, et où on les trouve. (Et oui, depuis toute petite j'ai eu le temps de trouver...)  :-[ ;D
Je vais voir aussi pour ce qui est du papier... Je suis convainque que ça se trouve, peut-être pas en France. En fai j'ai jamais cherché et je vais m'y mettre.

*repart chercher*

27 février 2009 à 07:50:24
Réponse #7

restonica


Pas mal, mais des choses à revoir  ;) ...

Pour le fun, une de nos anciennes ministres de l'Environnement (ou de l'Ecologie - ça dépend des modes - mais en tous cas une des moins nulles - ce n'était donc pas Voynet  :lol: ), en visite dans un site de recherche en milieu tropical (non, je ne vous préciserai pas que c'était en Guyane), a - dûment brieffée - allumé son PQ après avoir défèqué sur un inselberg (zone fort sèche en général) et a fichu le feu à la végétation. N'écoutant que son courage, un chercheur qui l'accompagnait (pas moi  ;D ) a utilisé son T-shirt pour arrêter le sinistre. Et la dite ministre, redescendant de l'inselberg, lui a dit qu'il puait  :blink: :lol: :down:

 :lol: :lol: :lol:   Pas N****e K*****o-M***t quand même,

plutot  C***e   L****e ?

on a dit "les moins nulles" on écarte donc d'office  ;D   :o  S*****e  R****e   et   H*****e B********u !

27 février 2009 à 08:12:02
Réponse #8

Corin


Attention à la notion de distance, effectivement. De 100 à 300 mètres d'un cours d'eau, c'est basique. C'est aussi utile pour ne pas se faire surprendre par la montée des eaux.

En revanche, l'éloignement des feuillées dépend du nombre. A 50 mètres quand on est trois et que l'on reste une journée, ça doit suffire.
A 100 mètres quand on est plus, cela peut être insuffisant.

Il y a aussi une notion à prendre en compte, c'est le nombre de jours passés sur place.

Sans trace canada indique dans son programme :
Pour le brulement du PQ, suis plutot d'accord pour éviter de brûler, perso, je les enterre avec l'étron.
Plusieurs arguments en faveur de la destruction du papier. Le papier met longtemps à se dégrader. Si un animal vient à fouiller la zone, il ressortira. Dans certaines zones sèches, il ne va pas se dégrader. C'est notamment le cas du Sahara où le fait de le brûler est une absolue nécessité.

A+

27 février 2009 à 09:42:35
Réponse #9

alexr


  • On dissimule soigneusement toute trace de son passage, que ce soit par respect pour la nature et les gens qui viendront ensuite, ou pour ne pas exciter un animal (surtout s'il est de grosse taille!!).

    (...)
    Si on est juste de passage, seul ou à 2-3... on creuse un simple trou dans le sol. La profondeur peut aller de 20 cm (vraiment peu profond) à 60cm ou plus (l'idéal pour dissimuler son odeur à un potentiel animal de grande taille!).
A quel animal de grande taille penses-tu ? A part les ours, plutôt dans le contexte nord-américain, je ne vois pas quel problème les animaux peuvent poser, en tout cas dans la zone tempérée.

Il faudrait peut-être développer ou préciser ce passage ?

27 février 2009 à 10:34:18
Réponse #10

Trashmallow


Pour les feuilles les plus confortables pour nos petits derrières délicats :
  • les feuilles de marronnier/chataignier
  • les feuilles de "doche" (euh je connais pas le vrai nom, je cherche... c'est la petite plante dont les feuilles font une couronne, vertes, avec tiges et taches rouges/brunes, et qui soignent les piqures d'orties entre autres)
  • de l'herbe "douce" (pas de l'"herbe à sifflet", qui elle, COUPE)
Enfin il faut préciser aussi que je connais les plantes des zones tempérées... donc il faut être un peu dégourdi, toucher les grandes feuilles, et voir lesquelles seraient adaptées.  ;)

Mickael, Criss > j'ai fait avec les sources venant principalement de ce forum. L'expérience semble le confirmer. Je chercherai des livres un peu plus tard.
Je vais modifier l'article afin de préciser que si la distance à l'eau doit être aussi grande que possible, on peut par contre rapprocher la fosse du campement si celle-ci ne sera pas trop utilisée (ni trop longtemps).

Alexr > le fait de se dissimuler à un animal concerne évidemment les canadiens (et autrs personnes d'ailleurs) chez qui il y a des GROSSES bêtes... genre ours. Perso j'en n'ai jamais vu qu'à la télé et en fourrure (portée sur des piquets) et ben je voudrais pas qu'un jour, dans la nature, il croit que j'empiète ouvertement sur son territoire!!!!!  :o :lol:

27 février 2009 à 11:16:36
Réponse #11

mad


:lol: :lol: :lol:   Pas N****e K*****o-M***t quand même,
plutot  C***e   L****e ?
on a dit "les moins nulles" on écarte donc d'office  ;D   :o  S*****e  R****e   et   H*****e B********u !

 :up: #2 correct  ;D ...

27 février 2009 à 11:21:27
Réponse #12

georges


Oui heu en parlant de grosse bête faut pas aller si loin hein me souvien d'un temps ou j'étais scout et me suis retrouvé pantalon bas la cr*** au cu** nez a nez avec un beau gros cochon qui sortait d'une étendus de brousaille et qui s'est dirigé vers moi ben j'avais pas l'air fier aprés dans l'arbre sans mon flutalle oqp a siflet pour rameuter le reste de la bande pour que ce bazar poilus décampe. :lol:

27 février 2009 à 18:20:53
Réponse #13

Trashmallow


Ah ah  :lol: ça devait être joli! Ben oui, si on aime les taillis pour y faire nos "comissions", les porcs et sangliers les aiment aussi.  ::) Oups...

10 mars 2009 à 12:09:05
Réponse #14

chtiAR


juste, je me permets une précision concernant la position accroupi ne concerne pas que les population n'ayant pas un accès aux toilettes à chasse d'eau.
ici au Japon, les toilettes "traditionels" japonais s'utilisent accroupi et possèdent une chasse d'eau.

ce ne sont pas les wc avec douche et bidet intégrés , là c'est position assise .

10 mars 2009 à 13:07:43
Réponse #15

mad



on est tous concernés... (sauf tintin, corto maltese, batman, indiana jones, etc. il est scientifiquement prouvé que les héros ne font jamais caca  :closedeyes:)

Criss Kenton, moitié homme, moitié héros depuis 1983

Donc toi, tu fais seulement "CA", pas "CACA"  :lol: :lol: :lol:

10 mars 2009 à 14:26:15
Réponse #16

douyazen


Hello,

Merci pour ce travail :)

Par contre, j'aurais bien aimé avoir un peu plus a lire sur les differents façon de s'essuyer : feuilles... les différentes feuilles qui peuvent aller, sans probleme après  :down: ; le PQ biodégradable? Quel modele, marque... ; etc...

Pour l'instant, c'est les seules choses qui me viennent, si il y en as d'autres, je te le dirais  ;)

Ah l'autre hé !!   il sait pas se servir des trois coquillages ^^    :D
Le terrain donne le ton .
Un monde meilleur
Un jour tôt ou tard on est que des os ...

10 mars 2009 à 14:47:26
Réponse #17

Pierr


au sujet des "ass-rags" naturels: ma femme a eu un prof qui s'est choppé une septicémie en s'essuyant avec des feuilles lors d'une rando. Il a sans doute juste été très malchanceux ...

10 mars 2009 à 16:44:08
Réponse #18

DavidManise


Une septicémie ! :o

Normalement, ça se fait seulement à partir d'une plaie infectée ça...  style il a dû se péter une hémorroïde parce qu'il était trop déshydraté et donc constipé, et ensuite il s'est mal essuyé et s'est retrouvé avec une jolie plaie sur un vaisseau sanguin là où il fallait pas...  :(

Pas de pot, mais aussi mauvaise gestion de son capital santé en randonnée ;D

David
"Ici, on n'est pas (que) sur Internet."

Stages survie CEETS - Page de liens a moi que j'aimeu

13 mars 2009 à 11:28:18
Réponse #19

mad



perso, pas question de brûler du PQ. Je creuse avec le talon de ma chaussure de rando avant de faire mon office ; ensuite je recouvre l'étron et le PQ de plusieurs centimètre de terre et de feuilles.

Sur ces sujets, une lecture est un "must-read" : how to shit in the wood. Jamais retrouvé un tel mélange de pragmatisme, d'humour et d'infos frappées aux coins du bon sens et de la science à la fois. Un bonheur.

Personnellement, je brûle le PQ chaque fois que c'est possible (et en forêt tropicale humide, ça l'est, de même qu'en hiver en pays tempéré); il est évident que dans la pinède en été, je m'abstiens.

Quant au bouquin, je le trouve nul à ch..., tout juste bon pour ces crétins d'américains. Mais c'est juste mon avis :D !

21 mars 2009 à 10:34:49
Réponse #20

guillaume


pommes de pin

Outch :blink:. Je veux des détails là ;D.

Il est amusant de remarquer que le passage d'une position accroupie (usuelle dans les pays ne disposant pas courament de toilettes à chasse) à celle assise se passe nettement mieux que celle dans le sens contraire. Une personne apprenant à utiliser des toilettes assises risque de vouloir s'accroupir sur les bords du siège...

Je trouve que ces phrases se contredisent un peu non ?

Position accroupie à celle assise se passe bien, ok. Mais l'exemple met en avant le passage d'une position accroupie à une position assise qui se passe "mal".

a+

23 mars 2009 à 11:09:00
Réponse #21

Trashmallow


Je voulais pas dire que ça se passait "mal", juste que les premiers essaient pouvaient être un peu maladroits, malgré beaucoup de bonne volonté (parce que ce sont les gens "civilisés" qui s'assoient aux toilettes)  :glare: :lol:

26 février 2013 à 20:41:06
Réponse #22

adi06


je me pose une question qui peut paraître stupide mais en même temps si on a jamais essayé on ne peut pas savoir.
Lorsqu'on brûle son PQ n'y a t'il pas des risques de dégagement de mauvaises odeurs ? Dans ce cas je suppose qu'il faut prendre ne compte la direction du vent pour ne pas géner le reste du groupe.
c'est quand c'est impossible que tout devient possible

27 février 2013 à 08:14:36
Réponse #23

Nathan-Brithless


un p'tit truc pour éviter les erreurs de tir:
chier d'abord, creuser ensuite!
L'eau se referme derriere le poisson qui avance

27 février 2013 à 09:48:57
Réponse #24

promeneur4d


Hm, a propos de bruler le pq: il y a vraiment un risque d'incendie, je conseillerais plustot les sachets en plastique, genre http://www.robidog.ch/fr/Home/
peut aussi s'utiliser pour tout ramasser, pas seulement le papier, tout depend de l'endroit.
Si 86% de la population d'un pays veut pas d'OGM dans les champs et qu'ils sont plantés quand même, peut on parler de démocratie?

 


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Bienveillance, n.f. : disposition affective d'une volonté qui vise le bien et le bonheur d'autrui. (Wikipedia).

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