Salut la companie!
Un instrument que nous avons et dont nous avons tous besoin : la boussole.
Beaucoup a été dit ici et ailleurs sur les différents types "classiques" : plaquettes, à mirroir, lensatique, "boîte d''alumette", compas de relevement, à aiguille ou disque, à amortissement liquide ou par induction etc etc... Tout ces modèles ayant tous prouvé au moins une fois le bien fondé de leur éxistance, les uns étant mieux adaptés à certaines situations que les autres etc etc...
Bref, Tou ça pour dire que hop! Rajoutons une pierre à l'édifice :
La boussole de poignet.
Un autre type d'instrument d'orientation, ayant eut ses heures de gloire internationales avec les paras ayant sauté le 6 juin, ainsi qu'avec les pilotes américain de Corée ou du Vietnam.
Bref, un instrument présentant des tailes diverse (du "bouton" au pavé
), à la précision toute relative (faute d'alidade efficace pour la visée), mais qui se montre très pratiques pour les personnes aimant mettre le nez dehors, grâce à leur faible encombrement et leur facilité d'usage.
Je vais ainsi présenter ici deux modèles que j'ai personellement utilisé : la minuscule Silva 40 WL (variante luminescente de la carbiner 40), et la massive Suunto M-801, descendante directe de la "légendaire" M-311. Mais il serais chouette si des usagers de ce types de compas ajoutais leur contribution, avec description etc de leur instrument de poignet favoris
. Bonne lecture
Mais commençons par le plus petite :
-La Silva 40.
photo platatac.com
Je n'ai en fait pas acheté cette boussole volontairement : elle est livrée "de série" sur toute les vestes de la arque Klätermussen, solidement fixée à demeure sur la sangle de serrage du poignet droit (sangle dans un passant clos en caoutchouc et cousue). Elle fut pour l'occasion légèrement modifiée comparée à celle en photo : le triangle rouge du Nord a été remplacé par le logo de Klätermussen.
C'est une petite boussole de qualité, amortie par bain d'huile, et extrêmement lumineuse. Elle ne comporte que les 4 points cardinaux, donc ne pas espérer faire sa nav' avec. Mais ce que je prenais au départ pour un inutile gadget, s'est maintes fois avéré très apprécié : combiens de fois vous est t'il arrivé d'oublier ou de négliger d'embarquer (boouuuuuuuuh! Pas Bien!
) une boussole et de vous dire "flute, ça aurait pu être utile..". Ce petit objet est là pour vous sauver la mise. Attaché à deumeure et de façon stratégique (intérieur du poignet de la main forte, droite dans mon cas : pas de montre, et bonne protection face aux chocs et abrasions), il s'avère très utile, ne serais-ce que pour vousrepérer en ville ou bien lors d'une petite balade, quand on a pas besoin de faire un relevé précis, mais qu'une petite indication directionnelle serais bienvenue.
Bref, un "must-have", petit, discret et léger, que tout un chacun devrais installer sur sa veste "outdoor".
Par contre, je ne sias pas si la version "commerciale" a un passant fermé comme sur la Klätermussen ou si il s'agit d'un passant fendu comme sur le modèle de chez Recta ou Suunto.
-La Suunto M-801:
photo ulkoilukauppa.com
Un mot : massive!
Un pavé carré d'aluminium de 5cm de côté, et 2cm de haut (+5mm pour la lunette tournante). Elle est la descendente directe de la première boussole de Suunto, la M-311, qui eut son heure de gloire avec l'armée finnoise lors de la deuxième guerre mondiale (une version moderniée, en plastique vert olive, de cette dernière est d'ailleurs toujours en usage aujourd'hui). Ce qui la différentie de son aieule, c'est une "mise au gout du jour" : exit le fond plat en plexiglass et ses graduations pour un fond uncurvé en plastique plus confortable. Exit également le bracelt cuir attaché sur les boucles attenantes à la carcasse, maintenant une sangle en nylon passant à travers la corps, avec un boucle en laiton. LA couronne tournant en alu est remplacé par une couronne en plastique noir, et toute les peinture, blanches ou lumi surle vieux modèle ont cédé la place à des inserts en plastique luminescent, et surotut, l'ancienne graduation militaire issue du système russe (rappelons que la Finlande faisait parti de la russie jusqu'en 1917) avec 60 divisions (type "minute") et remplacé par un couronne graduée en °, une graduation tout les 5°, mais un phantome de l'ancien système reste visible : les graduations numérotée (ainsi que les index luminescents) sont à 30° d'intervale (5' quoi...).
Un autre constat : c'est une boussole à lecture directe : les graduation tournent "dans le mauvais sens". Ceci simplifie grandement la lecture, car il ne necéssite aucunes manipulation pour lire un cap : on pointe la "flêche" vers ce que l'on veut, et son cap sera lisible au bout de l'extrémité nord de l'aiguille.
La qualité des matériaux et d'assemblage est typique de chez Suunto : irréprochable. L'aiguille, montée sur saphire (capsule identique à leurs boussoles habituelles, mais à fond noir au lieu de transparent), est rouge avec une bande lumi sur sa moité nord, et nouricie sur la moitié Sud (dont on ne se sert pas de toute façon
). Le bracelet est très long, ce qui laisse de la marge quand à la quantité de vêtements admissible sous l'instrument, mais la boucle massive est relativement inconfortableà même la peau, ainsi que le "replis" de sangle dans lequel elle est logé, qui aurait du être fait dans l'autre sens (tourné vers le haut au lieu d'être sur la peau). Mais je pense que pour un usage été, un bracelet de type Otan doit être tout à fait adaptable pour plus de confort (largueut de sangle : 18mm)... Je vous dirais quand j'aurais testé.
A l'usage, après quelques instant un peu dérouté, le temps de m'y habituer, je la trouve très pratique : on mesure tranquilement son azimuth, que l'on raporte sur la boussole grâce à la couronne pivotante (qui est relativment "dure" rendant tout déreglement peu probable), et il suffit de caler l'aiguille entre les deux points luminescents N, tout en la gadrant alignée avec le point lumiscent S, puis "suivez la flêche"... Facile! Mais au début, j'avoue que c'est quelque peut sportif, car on a tendance à trop se "crisper" sur l'exactitude, alors que ce n'est pas vraiment nécessaire, sachant que la précision de l'engin est à 5° près. Mais cette methode a l'énorme avantge d'être très facile et rapide : aucune lecture n'est necessaire, et le fort contraste entre les repères et l'aiguille avec le fond, rend la maneuvre aisée en faible luminosité. Les plongeures ne s'y sont d'ailleurs pas trompé, car une version de cette boussole, devenu très connue dans le milieu, leur est dédiée (la SK5).
Un seul bémol à la construction de cet engin : le choix du plastique lumi, bien qu'ayant d'énormes avbantages quand à la durabilité et solidité (les peintures lumi n'aimant pas l'humidité), conduit à une grosse perte en durée et puissance de luminescence comparé aux peintures de chez Silva ou Recta (maintenant une companie soeur de Suunto au sein d'Amer Sport). Mais bon...
En résumé, bien qu'étant de conception ancienne (1936) et pas très précise (moins qu'une boussole à visée, mais comparable à une plaquette), elle est un instrument très pratique car facilement accessible (port poignet), solide et simple d'utilisation (pas besoin de "lire" une fois la boussole réglée).
Bref, ce fut pour moi un achat "coup de coeur" que je ne regrette vraiment pas.
Par contre, elle n'est pas visible sur le site de Suunto, donc je ne sais pas ce qu'il est advenu de la production de ce modèle. Elle est toujours dispo dans certains magasins de sport finnois... Mais la SK5 (modèle "plongée") est facilement trouvable en France ou ailleurs. Même bestiole, mais construction "tout plastique"...