D'ou ma question comment y faire fasse pour le peu d'économie qu'il nous reste et pendant que l'on en as encore le temp...
La crise que nous vivons est inédite qu’on se le dise. Elle est un peu
comme le virus de la grippe, elle mute et prend diverses formes souvent inattendues.
Nous souhaiterions connaître La forme face à laquelle nous saurions réagir et nous en sortir.
Or, personne actuellement n’est en mesure de détenir ce savoir. Il y a une limite à la connaissance humaine, elle est atteinte. L’équation à laquelle nous avons à répondre est bien plus complexe que le simple fait d’envoyer un homme sur la planète Mars ou de prévoir la météo sur 1 mois.
Alors, ne connaissant pas la bête à affronter, comment savoir quelle arme utiliser ? Quoi qu’on fasse, il ne faut certainement pas céder à la panique. Alors…
- N’achetez pas d’or aujourd’hui, sauf si vous avez du cash en nombre important. Il n’a jamais été aussi haut et vous risquez de perdre gros en cas de baisse du métal.
- Si vous vivez à la campagne acheter un bois ? Pourquoi pas si vous savez l’exploiter. Mais ne pas le surpayer.
- Placer son argent sur un livret A ? Les sommes seront gérées par la CDC, et si l’Etat fait faillite… Idem concernant l’assurance vie qui est assise sur des dettes d’Etat.
Il n’y a aucune assurance à 100% pour l’avenir, savoir gérer son quotidien est déjà pas mal.
Je conseille aux jeunes de détenir un savoir monnayable, un métier. Comme personne ne sait vraiment ce que demain sera fait, il est hasardeux de dire de faire tel métier que tel autre. Une approche intéressante est de détenir le plus d’atouts possibles dans son jeu.
Savoir lire et écrire est un minimum. Corrigez vous avant d’envoyer un CV et apprenez votre langue sans faire (trop) de fautes.
Passez son permis de conduire. Certaines personnes s’en passent, elles ont d’autres atouts pour trouver un boulot. Lorsque vous n’avez pas de qualification, cela permet d’aller chercher le travail là où il se trouve. Et puis un jour qui sait si vous ne devrez pas vous échapper poursuivi par un terminat*r !
Unn autre critère très important,
le réseau de connaissance. Toutes les études sur le chomage ont montré depuis longtemps que les personnes qui ont un réseau élargi de connaissance (famille, amis, collègues, associations, voisins, autres) avaient plus de chance de trouver un emploi. On peut extrapoler et penser qu’en cas de crise ce réseau pourra servir à plein de choses. En calir vivre reclus n'est pas une garantie contre l'incertitude.
En cas de crise très grave, demandons nous quels seront les métiers qui sauteront en premier ? Quelles qualifications sont déjà en surnombre et ne trouveront pas d’employeur ?
La
formation professionnelle est une chose sérieuse, on se doit de se renseigner sur les débouchés offerts avant de se lancer. Le niveau d’étude n’est certainement pas le seul critère à retenir. On gagne potentiellement mieux sa vie avec une formation de boulanger, cuisinier ou couvreur qu’en faisant un bac +5 psycho ou biologie.
Je me répète : les choses ne sont pas simples. Certains métiers ne serviront à rien en cas de crise très grave, … mais sont très recherchés aujourd’hui. Les formations commerciales en sont l’illustration parfaite.
Une formation dite technique alliée à une formation commerciale peut être une solution alliant sécurité présente… et pour les angoissés …à venir.
Aller, on y croit, le pire n'est jamais certain. Ne vaut il pas mieux vivre en 2010 qu'en 1940 à Dunkerque ?