Vie Sauvage et Survie
Techniques et savoirs de survie => Vie sauvage => Discussion démarrée par: Bobzdar le 24 novembre 2010 à 21:29:24
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Bonjour à tous!
C'est mon premier message sur le forum. Pourtant ça fait maintenant un moment que je vous lis!
Donc pour me présenter rapidement, je suis Bobzdar (Adrien de mon vrai prénom).
J'ai 22 ans et j'ai arrêté mes études cette année.
Par conséquent, j'ai pas mal de temps devant moi et j'essaye d'en passer le plus possible en forêt, seul ou avec des amis.
Je suis un amoureux de la vie sauvage même si mes connaissances dans le domaine sont pour le moment et pour la plupart théoriques.
Je me suis donc donné pour objectif de mettre en pratique les techniques que j'ai apprises dans les livres (et en vous lisant!!).
Ma position sur l'écologie, la nature est philosophiquement assez "extrême". J'y attache même une dimension presque politique.
Bref, j'ai cru comprendre que ce n'était pas l'endroit pour en discuter même si j'en parlerais avec plaisir!
Donc voilà pour la p'tite présentation! :)
Donc mon message concerne l'allumage d'un feu dans des conditions d'humidité assez importantes.
Pas plus tard qu'hier, j'étais en forêt (ah oui j'ai oublié de préciser j'habite la région parisienne!).
Au bout d'un moment, il a fallu que je fasse chauffer ma soupe et après avoir essuyé deux averses consécutives, j'ai monté un rapide campement pour pouvoir protéger le foyer du feu de la pluie.
Et alors un problème s'est présenté à moi... L'amadou.
J'ai bien réussi à démarrer un feu mais disons que... j'ai triché! ... Firesteel + PQ ^-^
L'objectif initial est de procéder un maximum avec les "matériaux" que m'offre la nature mais là impossible.
Je n'ai rien trouvé...
La forêt est assez pauvre, et aucune herbe ne pouvait faire l'affaire. Aucun nid d'oiseau, amadouvier...etc
J'ai même gratté l'écorce de quelques arbres mais rien à faire, tout était bien trop humide.
Donc ma question est, comment auriez vous fait dans ma situation?
Quelles auraient été vos pistes de recherche pour démarrer le feu dans cette humidité omniprésente?
J'ai vu que certains d'entre vous préparaient leur propre amadou mais là je parle bien de matériaux naturels et trouvés sur place.
Si quelqu'un pouvait m'aider, je serais ravis de retenter l'expérience, riche de ce savoir!
Merci!
Bobzdar
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Si tu nous lis depuis longtemps, tu dois avoir déjà rencontré ton meilleur ami le bois gras ? Sinon l'écorce de bouleau ;)
David
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Et si vraiment tout ne trouve ni l'un, ni l'autre (rare), il te reste plus qu'à faire de long et mince copeaux dans le coeur d'une bûchette de bois sec (issue d'un arbre mort debout par exemple).
En cherchant sur le forum (et notamment le super index) tout trouvera pleins de réponses de cette question :).
a+
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Oui écorce de bouleau, bois gras (mais il pousse exclusivement chez David celui là :ninja:).
Sinon, sans bois particulier comme ceux-ci, le truc est de récupérer une branche morte de préférence encore sur l'arbre et de la débiter en petite buchette ou de faire des copeaux. Le fameux bâtonnage dont on parle tant ici.
Personnellement, je hais les temps humides, ça pousse toujours dans ses retranchements pour allumer un feu.
C'est là qu'on reconnait un mec qui maitrise vraiment le feu.
Le froid, la neige, c'est de la rigolade face à un temps humide.
Mais le meilleur truc, c'est avoir son amadou avec soit et d'éviter de jouer au survivor. On y passe moins de temps et on s'assure un repas chaud. ;D
Un bon plan (tant que ça reste sec) est la ficelle sisal chère à Corin. Economique et polyvalente. Et bien sûr le célébrissime coton/vaseline, coton/huile de paraffine, coton/w40, coton/alcool à brûler ........... je suis très coton moi. ;D
Mais bon c'est forcement écrit quelque part sur le forum.
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la sapinette sechée s'enflamme plutot bien. j'allume le barbeuk avec ça. ça coute rien, j'en fait 500kg tous les ans...
j'ai pas essayé en milieu humide, mais ça devrait le faire.
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Et bien tout d'abord merci pour ces réponses très pertinentes!
Je suis surpris par votre rapidité! C'est cool! :doubleup:
Bon pour commencer! Bois gras? Kesako?! Une essence?
Je n'avais pas encore entendu parler de ça...
Pour ce qui est de l'écorce de boulot, j'avais bien retenu la leçon après mon passage ici.
Le problème c'est que j'habite en région parisienne...
La forêt est principalement composée de chênes, de chataigners...etc
Dans l'ensemble je trouve ça très pauvre mais bon... C'est mon seul terrain de jeu pour le moment (et ça manque de boulots) !!
Pour terminer, je ne me suis pas obstiné jusqu'à aller creuser un bois mort.
Je me suis contenté de recherches en surface. Avec le recul j'aurais dû!
Donc la prochaine fois, j'irais voir un peu plus en profondeur (en principe j'y retourne demain)! Je vous ferai part des résultats!
Merci.
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salut !
tu bouleau il doit y en avoir aussi ! dans quelle foret etais tu ?
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J'étais dans la forêt d'Achères, du coté de Maisons Laffitte (78).
Je pense qu'il y a des bouleaux oui, je n'ai sans doute pas assez visité!
Je m'étais suffisamment écarté pour être tranquille mais peut être pas assez pour voir tout ce que la forêt avait à m'offrir!
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J'ai toujours avec moi, dans le sac à dos, un combiné firesteel, coton demaquillant, briquet, solution hydroalcoolique (ça allumerais un lac)! C'est, selon moi, un bon moyen d'être sûr d'allumer un feu.
Sinon, tu prends une bûchette de bois mort, tu l'ouvre en 2 , en général c'est sec à l'intérieur, tu creuses pour avoir des copeaux, et dans le creux ainsi obtenu, tu prépare un foyer...
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Merci du conseil!
Ca fait plusieurs fois qu'on me recommande ce procédé mais je n'ai toujours pas testé...
En revanche, j'ai fais un essai avec du coton... c'est une révolution! :up:
Mais je cherche des méthodes 100% naturelles!
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Bon petit retour d'expérience...
Hier j'étais de sortie en forêt.
Conditions habituelles pour la saison, un peu de neige, pas mal d'humidité...etc etc.
Donc une nouvelle fois j'ai essayé de la faire 100% nature.
Alors j'ai testé votre astuce en débitant du bois mort.
J'ai fais un (bon) tas de copeaux sur une feuille morte et j'ai tenté d'y mettre feu.
Le résultat : j'ai ruiné mon firesteel (mon couteau s'en souvient également) mais pas de feu! :D
Alors y a-t-il des essences d'arbres à privilégier pour cette technique ou d'autres à éviter?
J'ai aussi trouvé une sorte de "liane" qui serpentait le long des arbres, et à la surface il y avait plein de petits poils qui semblaient secs.
Je ne sais pas si ça parle à l'un de vous...!
En tout cas, j'ai essayé pareil en faisant un petit tas dans une feuille morte, mais ça ne s'enflamme pas non plus...
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Voilà ce dont je voulais parler...
(http://a6.idata.over-blog.com/375x500/1/94/53/26/trucs/Lierre.JPG)
On dirait du lierre mort... à confirmer!
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J'ai fais aussi fin que possible, par moment c'était presque de la poudre même!
Mais effectivement, je pense que ce n'était juste pas assez sec.
Deux ou trois fois, j'ai eu des petites braises, une petite fumée mais rien de suffisant pour démarrer concrètement...
Je re-teste rapidement! ;)
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Hier j'étais de sortie en forêt.
Conditions habituelles pour la saison, un peu de neige, pas mal d'humidité...etc etc.
Donc une nouvelle fois j'ai essayé de la faire 100% nature.
Bravo! On apprend toujours plus quand on fait des essais. Ca permet aussi de voir ce qui ne marche pas.
Si ce n'est pas déjà fait, je te conseille la lecture de la page relative au feu sur le wiki (http://wiki.davidmanise.com/index.php/Feu).
Bon courage pour tes expérimentations. :up:
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Ben l'objectif c'est quand même de pouvoir gérer dans une situation très précaire.
Peut être pas totalement dépourvu de matériel, mais au moins pouvoir se débrouiller avec juste un couteau.
En automne, hiver, la tâche est rendue difficile par l'humidité ambiante mais il faudra bien que j'y arrive!
Alors j'attends le printemps avec impatience pour m'initier au feu par friction.
Disons que en attendant, ça me désole un peu d'échouer en disposant d'un firesteel...
Donc comme tu dis je vais poursuivre mes "expérimentations" pour trouver l'amadou (naturel j'entends) ultime pour se chauffer à coup sûr en hiver!
:up:
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Pourquoi pas l'amadou, tout bêtement?
Ce champignon n'est pas si compliqué à trouver, si on cherche un peu on en trouve très facilement, j'en vois quasiment toujours, même dans de petits bois.
D'accord ce n'est pas mort, mais quand ça craint vraiment pourquoi pas. Et puis, avec un seul champignon tu tiens relativement longtemps. De plus, c'est utilisable directement une fois décortiqué, moins efficace que sécher et traité, mais utilisable.
Issu du wiki:
http://wiki.davidmanise.com/index.php/Fichier:IMGP0893retouche.jpg
Bonne journée,
-Benjamin
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L'amadouvier, oui tu te doutes bien que j'y ai pensé!
Je ne sais pas où tu habites mais personnellement, n'étant pas motorisé, je ne peux pas m'éloigner beaucoup de chez moi et la forêt à laquelle j'ai accès (et que je commence à bien connaître) ne m'a jamais offert ce cadeau...
J'ai cherché, pas des heures non plus, mais je n'ai jamais rien trouvé...
Il faut que je me fasse une sortie spéciale "amadoo-session"! (prononcer sécheun) ;#
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Ben l'objectif c'est quand même de pouvoir gérer dans une situation très précaire.
Ben en fait le but est plutôt d'éviter la situation très précaire, c'est pourquoi la plupart d'entre nous part en forêt avec un minimum, dont de quoi allumer un feu rapidement. le feu par friction, c'est bien, mais en situation d'urgence le bic et un bidon d'essence, c'est mieux :o.
ce sont deux recherches différentes, les techniques primitives et les techniques de survie, même si l'une peut s'inspirer de l'autre :)
Salut
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Alors j'ai testé votre astuce en débitant du bois mort.
J'ai fais un (bon) tas de copeaux sur une feuille morte et j'ai tenté d'y mettre feu.
Le résultat : j'ai ruiné mon firesteel (mon couteau s'en souvient également) mais pas de feu! :D
Ce n'est vraiment pas facile d'allumer directement du bois. Pour que tu obtiennes une combustion il faut AIR+combustible et apporter localement suffisamment d'énergie pour "activer" la réaction. C'est une question de chance.
En clair, il faut qu'un max d'étincelles chaudes tombent "pil poil" sur le bout d'un coupeau de bois. Là seulement, il y aura un bon mélange de bois(combustible) et d'air(comburant). C'est pour maximiser les chances que l'on coupe le bois en petit copeau.
Si tu es bon techniquement avec le (bon) firesteel : tu vas arriver à lancer une grosse gerbe d'étincelles bien concentrées. Moins les étincelles ont de distance à parcourir, plus elles sont concentrées et chaudes. Cela va maximiser tes chances.
Si tu es avisé tu vas chercher à diminuer l'humidité (bois sec, bois du coeur, s'abriter de la pluie, frotter contre soi l'allume feu...), à minimiser l'effet refroidissant et dispersant du vent (les copeaux super fins cela s'envole) et à réchauffer le carburant.
L'humidité à pour effet d'augmenter l'énergie nécessaire pour activer la combustion. Puisqu'il faudra d'abord "évaporer" l'eau pour obtenir localement une température supérieure à 100°C. Or le bois ordinaire nécessite une température de plusieurs centaines de degrés avant de s'enflammer.
Le vent ou le froid vont refroidir le carburant ce qui va nécessiter d'amener plus d'énergie.
Le bois gras et l'écorce de bouleau sont des cas à part. Comme ils comprennent des composés aromatiques dont le point "d'allumage" est relativement bas ET que ces molécules sont hydrofuges (genre cire) on peut relativement facilement arriver à les enflammer avec des étincelles. Une fois la combustion amorcée, les molécules aromatiques vont fournir plein d'énergie et le feu vas bien partir (si pas trop de vent ou de pluie).
Bref : pas simple.
L'idéal est donc d'emporter avec soi une quantité correcte d'un bon carburant qui s'enflamme à basse température et brûle bien. Si possible il est peu sensible à l'humidité et se stocke longtemps. Cela devient alors un bon "allume feu".
Comme tu le portes si cela fait "double usage" c'est mieux : coton vaseliné, alcool en gel, corde sisal....
;)
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Le feu par friction, c'est bien, mais en situation d'urgence le bic et un bidon d'essence, c'est mieux :o.
100% d'accord avec toi, c'est pour cette raison que j'emporte des oeufs manise (les fameux!) à chacune de mes sorties!
Si tu es bon techniquement avec le (bon) firesteel : tu vas arriver à lancer une grosse gerbe d'étincelles bien concentrées. Moins les étincelles ont de distance à parcourir, plus elles sont concentrées et chaudes. Cela va maximiser tes chances.
Si tu es avisé tu vas chercher à diminuer l'humidité (bois sec, bois du coeur, s'abriter de la pluie, frotter contre soi l'allume feu...), à minimiser l'effet refroidissant et dispersant du vent (les copeaux super fins cela s'envole) et à réchauffer le carburant.
Merci pour ces petites astuces!
Peut être qu'une simple "préchauffe" du firesteel aura des effets bénéfiques.
Et en y réflechissant, j'ai fais le test avec le firesteel assez éloigné des copeaux.
Vu la température extérieure à ce moment, peut être que ce simple facteur a fait échouer ma tentative... :branleur:
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Peut être qu'une simple "préchauffe" du firesteel aura des effets bénéfiques.
Pas besoin, tu apportes une immense énergie en grattant et les composants du firesteel sont pyrophoriques (ils s'oxydent spontanément au contact de l'air, donc quand tu les pulvérises).
Et en y réflechissant, j'ai fais le test avec le firesteel assez éloigné des copeaux.
Oui, c'est important d'être peu éloigné. Le problème c'est que tu risques de finir ton mouvement dans les copeaux (donc c'est pas bon, sauf si bien entrainé). Tu peux aussi "gratter en reculant", mais le geste est moins efficace :(
La qualité du firesteel, du grattoir et du mouvement compte énormément en fait. JBC, a super bien creusé le truc dans ses posts et vidéos.
Sinon t'as le briquet : c'est optimisé pour qu'avec un geste simple une petite étincelle rencontre un très bon carburant. :)
Vu la température extérieure à ce moment, peut être que ce simple facteur a fait échouer ma tentative... :branleur:
Au 15 aout par temps chaud et sec, c'est super facile de faire un feu. Suffit de laisser tomber un mégot. ;)
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Pas besoin, tu apportes une immense énergie en grattant et les composants du firesteel sont pyrophoriques (ils s'oxydent spontanément au contact de l'air, donc quand tu les pulvérises).
C'est noté!
Oui, c'est important d'être prêt. Le problème c'est que tu risques de finir ton mouvement dans les copaux. :(
Vu le temps que j'ai passé pour pouvoir réunir une dose suffisante de copeaux....
C'est pour cette raison que j'étais autant éloigné!
Déja je pense obtenir des résultats bien plus concluants grâce à vos conseils. 'Faut test!
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Vu le temps que j'ai passé pour pouvoir réunir une dose suffisante de copeaux....
C'est pour cette raison que j'étais autant éloigné!
On est tous pareils! :D
Sans compter que parfois on vient douloureusement s'écraser la main contre le sol. Et que l'on essaye de ne pas recommencer :'(
C'est comme les lacets : au début on est pas bon....et il faut longtemps pour être bon.
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Le fait que tu parles de mégot me fait penser à quelque chose...!
Hier, je fumais une clope devant mon feu 8) et justement je me suis demandé si le "coton" (si toutefois c'en est) contenu dans les filtres était aussi inflammable que du coton "ordinaire".
Quelqu'un a déjà testé?
J'ai eu l'idée mais je n'ai pas fais l'expérience...
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J'ai eu l'idée mais je n'ai pas fais l'expérience...
"Juste fait le"
:)
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Certes! ;D
Je posterai mes résultats!
A noter, qu'un fumeur (ça concerne quand même pas mal de personnes) tomberait rarement en rade d'amadou de la sorte!
2 expériences :
- Sur un filtre "neuf"
- Sur le filtre d'une cigarette consumée, et donc chargé d'une liste de produits chimiques que je n'ai pas le courage d'écrire... :glare:
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Pour infos, le bois s'enflamme à 270°... Donc normalement largement bon au firesteel, mais il faut de l'entrainement, c'est sûr!
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Bien reçu, je dois manquer d'entrainement alors!
Mais je pense qu'en réduisant la distance entre le firesteel et l'amadou, j'obtiendrai déja de meilleurs résultats...
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Et non, moi aussi je manque d'entrainement!! Je me sers de copeaux de sipo et de solution hydroalcoolique...
Je n'ai cependant jamais dit que j'y arrivais, juste que c'était théoriquement possible et qu'il fallait de l'entraînement
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C'est surtout que c'est des copeaux que j'ai à la louche! Je pense que la solution hydroalcoolique y est pour beaucoup! ;)
J'avais bien compris le charriage, j'expliquais aussi mon propos pour ceux qui auraient pû le prendre comme une volonté de me surestimer!!
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salut
j'y arrive sur du hetre, du chêne........ il faut que se soit bien sec
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Deux éléments pour "quantifier"
J'arrive à allumer des copeaux au firesteel si j'ai un couteau qui coupe suffisamment bien pour en faire des très fins. Très fins et longs, de quelques millimètres de large. Très fin, c'est translucide.
Passer trois quart d'heures (45 minutes) à préparer un feu par temps humide avant d'allumer n'a rien d'hallucinant. ;)
Si ça peut t'aider à mieux percevoir les quantités et qualités de combustible à préparer. Faut faire trop. ëtre bourrin sur les quantités et psychopathe sur la qualité.
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J'ai bien entendu toutes vos recommandations et je pense aller m'entrainer dès demain...
Différentes essences, coupes, quantités, ... et distances de firesteel.
Je vous donnerai des nouvelles! ;)
PS : J'ai bien relu tous les posts du feu par friction, donc je pense que je vais tenter également (sans trop m'acharner car ça m'étonnerait que ça marche la première fois!).
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si ça peut t'aidé j'ai fait deux videos suivant le type de firesteel que tu as
les anciens models ceux que je preferre se ne sont pas des "mishmetals"
http://www.youtube.com/watch?v=79CGAhIyFxE
et les nouveaux models misch metals
http://www.youtube.com/watch?v=NLTaIFh4Nvc
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Sympa les techniques! :)
J'utilise sans le savoir (par instinct) la "méthode du pouce". Ca marche bien!
En revanche tu peux me dire de quelle marque/modèle est ton firesteel?
Avant j'avais le modèle avec le bloc de magnésium et sans grattoir (là il est en fin de vie).
Je trouve ça à chier... La pierre à feu est moyenne et s'use vraiment très vite... :down: Enfin c'est ma conclusion après m'en être servi.
Donc j'ai commandé ceci :
http://www.pyrene-bushcraft.com/boutique,fr,4,Light-My-Fire-Army-New.cfm (http://www.pyrene-bushcraft.com/boutique,fr,4,Light-My-Fire-Army-New.cfm)
En éspèrant que ce sera plus concluant!
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les light y fire sont bon mais les nouveaux je ne les connais pas
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Ok je verrai bien de toute façon!
Bon FIN DU HS!
:sgt:
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Bon, retour comme prévu et résultats plutôt positifs!
Alors tout d'abord, merci à tous pour vos conseils concernant le firesteel!
Effectivement en modifiant quelques petites choses, on gagne en efficacité, c'est indéniable! ;)
Bon, les conditions étaient... hard!
Chutes de neige et basses températures au programme... Mais c'est vachement plus drôle!
Donc effectivement, en s'appliquant à faire des petits copeaux, fins et nombreux, au coeur du bois mort, on démarre au firesteel sans problème, ou presque...!
Par ailleurs, j'ai trouvé un amadou sur ma route, assez efficace.
Une sorte de fleur, blanche, très duveteuse (un peu comme les petits "poils" de chardon) mais un peu dur à allumer toutefois.
Je vais faire des recherches et je poste une photo dès que possible! ;)
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Ca ressemblait beaucoup à ça...
http://storage.canalblog.com/65/25/109386/33196099.jpg (http://storage.canalblog.com/65/25/109386/33196099.jpg)
http://lh5.ggpht.com/_jLvmG_gvlEw/Sb6K0CKadNI/AAAAAAAAC_c/0jJ_7rWcM2g/s800/clematite-vigne-blanche-haie-liane-photographie.jpg (http://lh5.ggpht.com/_jLvmG_gvlEw/Sb6K0CKadNI/AAAAAAAAC_c/0jJ_7rWcM2g/s800/clematite-vigne-blanche-haie-liane-photographie.jpg)
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Perso, je prend toujours avec moi des flocons d'avoine et du sucre ; pas besoin de feu, juste un peu d'eau, et on a un repas qui tient au corps en 5 minutes. Je trouve ça moins galère que de faire un feu quand tout est détrempé ^^
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L'objectif c'est avant tout de SAVOIR le faire (et donc être entrainé) pour pouvoir faire face le jour où une situation l'exigera.
Le feu, ce n'est pas juste "faire la cuisine"... Enfin je crois!
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Salut,
voici une solution très simple pour allumer tes fins copeaux de bois (secs !)...
Tu as un firesteel et tu demande de l'amadou ? Et bien tu le tiens entre tes mains ;) !
Il suffit de gratter (très doucement) la pyrobarre pour en détacher quelques copeaux,
comme pour une barre de magnesium (en effet ton firesteel contient du magnesium).
Un fois que tu en as un petit tas (environ une pièce de 1 centime), tu dépose tes copeaux de bois
sur la moitié et tu allumes ! Un peu long mais efficace !
Sinon, essai de débusquer (au pire, d'acheter) du bois gras, c'est naturel est imparable !
Mais je ne peux m'empecher de te donner ce dernier conseil : en tout temps mais en particulier par temps
humide, l'important c'est la préparation ! Il ne faut pas hésiter à être très soigneux dans la
construction d'un feu !
@+ et bon tests !
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Il ne faut pas hésiter à être très soigneux dans la
construction d'un feu !
Oui, j'en ai pris conscience à mes dépens!
Maintenant je préfère passer trop de temps plutôt que pas assez. Ca évite de devoir tout recommencer! 8)
Par contre, tu me refais penser au bois gras... Est-ce que ce bois est directement utilisable (dès la récolte)?
Parce que j'ai repéré un coin dans la forêt près de chez moi où pousse de nombreux pins.
Certaines branches, au sol, sont accessibles, et je ne me suis encore jamais servi de ce "matériau"...
Pourquoi pas!
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Maintenant je préfère passer trop de temps plutôt que pas assez. Ca évite de devoir tout recommencer!
Je crois qu'on est tous passé par là ;) ! Quand on s'est gelé les miches par moins dix parce qu'on arrivait pas à allumer un feu "rapidement"...
ben on y va plus doucement ;D !
Est-ce que ce bois est directement utilisable (dès la récolte)?
Oui, oui, pas de problèmes !
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Oui, oui, pas de problèmes !
Cool! Je vais tester ça alors!
Il suffit de prendre quelques morceaux de bois et d'en ôter l'écorce?
Pas besoin, d'aller chercher une certaines partie de l'arbre...etc ?
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L'écorce est pas mal aussi, ce me semble. Sinon, tu peux trouver des mayas sticks, bois gras en bâtonnets dans de nombreuses boutiques.
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Pour le fire steel, quand ça galère à démarrer, j'ai une technique pas très économique : je gratte en continue. D'avant en arrière, vite en appuyant fort, fire steel en appui dans l'amadou. Ca permet d'éviter de foutre l'amadou en l'air contrairement à ce qu'on pourrait croire. Comme la main est en mouvement constant, on a pas la perte de contrôle du simple geste qui "part" vers l'avant. La maitrise est permanente. Et j'ai rarement vu un amadou à peu près bien foutu qui resiste à une gerbe d'étincelle continue de 3/4 secondes.
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Il suffit de prendre quelques morceaux de bois et d'en ôter l'écorce?
Pas besoin, d'aller chercher une certaines partie de l'arbre...etc ?
Privilégie les branches basses qui n'ont plus d'épines, et coupe les au ras du tronc car c'est sur cette zone que tu auras le plus de chance d'en trouver. Une scie pliante c'est bien pratique pour ça.
Une fois coupée, regarde la tranche. Le bois gras est plus foncé que la normale, parfois à tendance rouge.
Autre indice : l'odeur. Ca sent la térébenthine.
Ensuite tu enlèves l'écorce, puis tu débites ton morceau de bois gras en petites allumettes et copeaux pour le firesteel.
Bon test ;)
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Pour le fire steel, quand ça galère à démarrer, j'ai une technique pas très économique : je gratte en continue. D'avant en arrière, vite en appuyant fort, fire steel en appui dans l'amadou. Ca permet d'éviter de foutre l'amadou en l'air contrairement à ce qu'on pourrait croire. Comme la main est en mouvement constant, on a pas la perte de contrôle du simple geste qui "part" vers l'avant. La maitrise est permanente. Et j'ai rarement vu un amadou à peu près bien foutu qui resiste à une gerbe d'étincelle continue de 3/4 secondes.
Yes! J'ai déja procédé comme ça mais j'ai un peu flingué mon knife...
Il faut que je pense à emporter un couteau spécial-firesteel... :branleur:
Privilégie les branches basses qui n'ont plus d'épines, et coupe les au ras du tronc car c'est sur cette zone que tu auras le plus de chance d'en trouver. Une scie pliante c'est bien pratique pour ça.
Une fois coupée, regarde la tranche. Le bois gras est plus foncé que la normale, parfois à tendance rouge.
Autre indice : l'odeur. Ca sent la térébenthine.
Ensuite tu enlèves l'écorce, puis tu déb!tes ton morceau de bois gras en petites allumettes et copeaux pour le firesteel.
Bon test ;)
Merci pour le mode opératoire Melkor! Je vais tester ça très prochainement, on verra ce que ça donne!
Pour le moment, je n'ai aucune idée de ce que peut être l'odeur de la térébenthine mais c'est pas ça qui va m'arrêter!
Thx' tout le monde!
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Yes! J'ai déja procédé comme ça mais j'ai un peu flingué mon knife...
Il faut que je pense à emporter un couteau spécial-firesteel... :branleur:
J'utilise le grattoir accroché à cet effet sur le fire steel.
Si tu n'en a pas, tu peux accrocher un petit morceau de lame de scie à métaux.
Teste bien la longueur de la drisse, pour être sûre d'avoir l'amplitude de mouvement nécessaire.
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Oui mon firesteel est un peu limite à ce niveau, je n'ai pas de grattoir... :-\
Par contre, j'ai réussi à produire des étincelles avec un caillou la dernière fois!
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Pour le bois gras, tu peux aussi jeter un coup d'oeil lors des coupes.
Les souches de pins ont souvent une partie centrale très résineuse,
assez visible car plus foncé. Comme l'a dit Melkor, ça sent la térébenthine.
(http://img4.hostingpics.net/pics/145874fatlighter2LargeWebview.jpg) (http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=145874fatlighter2LargeWebview.jpg)
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Un petit truc perso.
Ne sachant que faire des épluchures de mandarines (pas bon pour le compost) je les fait sécher, autrefois sur les radiateurs maintenant dans le four (porte entrouverte) de mon poêle de masse (ça parfume agréablement l'air en plus).
Passons maintenant au vif du sujet :
étant bien sèche j'ai remarqué que ça brûle super bien et vite.
Depuis, quand j'allume un feu dehors j'en rajoute au petit bois de démarrage.
L'effet est assez radical, flammes vives et chaudes qui facilite la chose par temps humide avec du bois pas très sec.
Bref l’épluchure de mandarine sèche fait partie de mon sachet kit démarrage feu.
Je vais essayer avec les épluchures d'oranges...
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Merci pour le truc!!
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Ah oui c'est marrant comme petite astuce!
A l'occasion j'essayerai!
Merci ;)
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Bon demain j'achète des oranges ;)
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Attention à ne pas faire cramer vos peau d'orange ::) (aahhh l’expérience ;#)
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les agrumes ont une petite quantités d'alcool dans leur peau........
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Attention à ne pas faire cramer vos peau d'orange ::) (aahhh l’expérience ;#)
La peau d'orange est surtout riche en matière grasse. ;D :-[
Peau d'orange = cellulite. Pardon mesdames, j'ai honte ... enfin presque. ;#
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La question initiale de Bobzdar m'intéresse beaucoup.
Dans vos réponses, vous mentionnez les moyens de secours (oeuf de M, PQ, etc).
Moi je m'inscris dans une démarche de voyage à long terme et vu le pays où j'habite (la Gelbique), je sais qu'il peut pleuvoir de manière continue pendant très longtemps.
Dans ce cas, comment faire du feu tous les jours en n'utilisant que ce qu'on trouve dans la nature ?
Résumons :
- Amadou et bois gras (si on en trouve)
- Ecorce de bouleau
- Brindilles en tout genre
- Coeur de bois mort (par batonage ou par copeaux)
Qu'ai-je oublié d'autre ?
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Qu'ai-je oublié d'autre ?
Ton slip ;D
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En Ecosse apres 8jours de pluies 24/24 rivieres en crues etc ..
Les branches basses des arbres etaient bien humides, par contre la bruyere etait mouillee seulement en surface et s'allumait tres facilement.
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Quand je fréquentais le sud du Bas-Berry, région qui je crois ne cède en rien à la Belgique au niveau du froid et de l'humidité en hiver, j'avais un truc qui marchait à (presque) tous les coups : je faisais sécher près du feu des brindilles et des morceaux d'écorce, ensuite rangés dans une poche étanche. Avec cela, c'était un jeu d'enfant d'allumer le feu suivant.
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Habitué aussi à des randos humides en Belgique, ce serait aussi mon principe, prévoir durant la marche qui m'emmène à mon lieu de bivouac, je ramasse déjà les fines branchettes, l'herbe sèche ou les aiguilles de pin au creux des troncs, l'écorce de bouleau, les massettes ... bref, tout ce qui peut servir d'amadou.
Lors du premier feu, je fais sécher ce qui servira à allumer le suivant.
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Bonjour,
Petit retour sur un séjour en région très humide (Jungle panaméenne) ou j'étais parti avec un Firesteel et heureusement pour moi un briquet ...
Sans ce dernier, il m'eut été impossible de démarrer un feu (et pourtant, habitué à faire des feux dans diverses condition: pluie, neige, ...)
L'humidité locale est un frein majeur ... et impossible de trouver quoi que ce soit de sec. Quant à l'avoir emporté avec moi ... j'avais pas prévu
J'ai essayé tout ce que j'avais sous la main ... Palme +/- seche, brindilles, petit bois découpé, papier de sachet de thé ...
Ce n'est qu'en découpant ma tasse en plastique et en l'allumant avec le briquet que j'ai réussi a faire prendre le feu
Du coup: exit le firesteel qui a été remplacé par ce briquet qui a trouvé sa place dans un pot étanche ...
Pourquoi se compliquer la vie ...
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Bonjour,
Petit retour sur un séjour en région très humide (Jungle panaméenne) ou j'étais parti avec un Firesteel et heureusement pour moi un briquet ...
Sans ce dernier, il m'eut été impossible de démarrer un feu (et pourtant, habitué à faire des feux dans diverses condition: pluie, neige, ...)
L'humidité locale est un frein majeur ... et impossible de trouver quoi que ce soit de sec. Quant à l'avoir emporté avec moi ... j'avais pas prévu
J'ai essayé tout ce que j'avais sous la main ... Palme +/- seche, brindilles, petit bois découpé, papier de sachet de thé ...
Ce n'est qu'en découpant ma tasse en plastique et en l'allumant avec le briquet que j'ai réussi a faire prendre le feu
Du coup: exit le firesteel qui a été remplacé par ce briquet qui a trouvé sa place dans un pot étanche ...
Pourquoi se compliquer la vie ...
Merci beaucoup pour ce retex :up:. Cela confirme, une fois de plus, mon goût prononcé pour la chambre à air + briquet bic + boite de médoc ou autre étanche...
a+
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+1 pour le morceau de chambre à air (tjrs dans le kit feu) :up:
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Bonjour,
Petit retour sur un séjour en région très humide (Jungle panaméenne) ou j'étais parti avec un Firesteel et heureusement pour moi un briquet ...
L'humidité locale est un frein majeur ... et impossible de trouver quoi que ce soit de sec.
J'ai essayé tout ce que j'avais sous la main ... Palme +/- seche, brindilles, petit bois découpé, papier de sachet de thé ...
Oui dans de genre de coin le briquet avec la chambre à air est nickel et beaucoup plus adapté pour l'allumage que le fire-steel.
Ensuite en forêt humide ce qui fait la différence c'est de construire un gros feu et de le surélever et isoler du sol en le construisant dessus plusieurs épaisseurs de grosses branches mortes, genre 7-10 cm de diamètre.
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Photos à l'appui
Oui... isoler le feu du sol (détrempé) est impératif. Préparer son bois a l'avance aussi (c'est pas quand il y a une flamme qu'il faut se soucier de ce qu'on va mettre dessus)
En l'absence de bois sec, certains bois morts tropicaux sont si dur que leur "centre" est sec, même en pleine saison des pluies. Il suffit d'entamer à la machette la couche superficielle et ensuite faire une provision de "copeaux" qui peuvent être retaillés pour faire des brindilles.
Privilégier les branches mortes en hauteur par rapport au sol.
Mais avant tout ça : construire un abri feu (bache, poncho, palme tressée) car même avec du bois sec, c'est difficile de faire prendre un feux sous des trombes d'eau ;#
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Ces petits pots (utilisés pour les prélevements de bacteriologie à l'hôpital) sont aussi une bonne alternative aux regretés k**der pour les "oeufs de manise"... parfaitement étanches mais ne résistants pas à un bon coup de talon dans l'urgence!
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Dans le même ordre d'idée, les boites de pellicules photos marchent bien. On peut les entourer d'une chambre à air de vélo (diamètre classique) pour les accrocher à une cordelette (et s'en servir pour allume feu...m'enfin c'est galère de les couper sans dextérité fine ;))
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Bonjour,
regretés k**der pour les "oeufs de manise"
http://www.davidmanise.com/forum/index.php/topic,14325.msg278095.html#msg278095
il y a toujours les substituts qui vont trés bien
(http://www.davidmanise.com/forum/index.php?action=dlattach;topic=14325.0;attach=14363;image)
à+
Mishkin
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bah les nouveaux fonctionnent tres bien non?
qu'est ce vous leur reprochez?
@+ ;)
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Ils sont tous jaune ! Avant ils étaient en camo poulailler !
;#
Plus sérieusement, la nouvelle ouverture rend le bidule plus sensible à la flotte et a tendance à s'ouvrir plus facilement...déversant son contenu graisseux /huileux dans le sac ou les poches... :-\
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Bonjour à tous. Un petit Retex qui peut servir. :-[
Je rentre d'un weekend de randonnée en Belgique hivernale.
L'idée était de faire une rando en boucle de deux jours dans les Hautes Fagnes (https://fr.wikipedia.org/wiki/Hautes_Fagnes), une très belle région, qui a pour particularité d'être très humide en cette saison. Pour ceux qui ne connaissent pas ce genre de paysage, ce sont des tourbières, qui ressemblent aux Marais Morts du Mordor (https://fr.wikipedia.org/wiki/Marais_Morts) (les corps flottants en moins), avec des forêts de conifères. Une région assez sauvage pour la Belgique.
Je suis parti avec un ami, donc en binôme, avec sacs et tentes, dans l'idée de se poser discrètement le soir pour un bivouac sauvage. Je me régalais d'avance à l'idée de faire un bon petit feu, dans un coin isolé. Moi qui me targue de pouvoir lancer un feu de bois avec une seule allumette, même sous la pluie… C'est peu de dire que ce coup-ci, j'ai atteint les limites de mes compétences. MDR.
Inutile de préciser que je n'avais encore jamais tenté l'expérience dans de telles conditions…
Donc nous sommes mi-décembre et à midi il y avait encore un brouillard au sol à faire pâlir de jalousie un Londonien de souche. Ajoutez à ça le décor ci-dessus, détrempé, et après quatre heures de marche spongieuse, le jour déclinant déjà, il nous fallait donc impérativement trouver un lieu de bivouac. Nous étions alors dans des bois d'épineux plantés bien serrés. Après avoir tenté vainement plusieurs clairières prometteuses, qui se sont révélé être des fondrières marécageuses, nous avons fini par entrer dans une de ces parcelles bien denses où nous avons enfin trouvé quelques mètres carrés suffisamment plats et dégagés pour y poser nos deux tentes minimalistes. Bon, juste le temps de vite monter le tout, et la nuit noire est déjà bel et bien là. L'abri étant prêt, je mets ma frontale et part en quête de bois mort, ce n'est vraiment pas ce qui manque alentour…
C'est alors que j'observe de près les arbres… ils suintent littéralement à grosses gouttes. D'ailleurs la frontale crée un halo dans l'air saturé d'humidité. Au sol, tout est humus et humidité, normal, mais en hauteur aussi. Me voilà bien. Je m'éloigne du “camp”, rien à faire, plus loin, plus haut, plus bas… TOUT est détrempé dans ces bois. La mort dans l'âme, je ramasse divers calibres de petit bois mort, mais même hors sol, même sur pied, il n'y a rien qui soit même à moitié sec.
Une fois ma collecte faite, je monte mon petit bois sur un lit de branchages et lance mes allumettes améliorées à la cire… elles brûlent bien, longtemps, mais ensuite, schnoll. Dès qu'un allume-feu s'éteint, rien ne part, rien ne crépite, même les plus fines branchettes ne grésillent pas. Je tente diverses approches, utilise aussi un sachet en papier déchiqueté… rien n'y fait. J'ai l'impression que ces bois ont subi un déluge biblique. Même avec des allume-feu “chimiques” apportés par mon compagnon de rando, qui tiennent plusieurs minutes, jamais le bois, même tout petit, ne sera assez sec pour prendre. La mort dans l'âme, j'abandonne l'idée du feu de camp.
Heureusement que le copain à un petit bec à gaz, au moins nous mangerons chaud.
Voilà, une bonne leçon d'humilité (d'humidité ?) pour moi. ;#
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Merci pour le retex.
Finalement ces conditions ne sont pas si rare en randonnée car dans un monde très peuplé ont est souvent amené à randonner dans des lieux délaissés par les humains.
Dans le conditions décrites la clef c’est de prendre son temps, d’utiliser de gros allume feu et souvent de refendre même le petit bois intelligemment sélectionné et parfois écorcé. La manne c’est le bois gras ou l’écorce de bouleau.
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Dans le conditions décrites la clef c’est de prendre son temps, d’utiliser de gros allume feu et souvent de refendre même le petit bois intelligemment sélectionné et parfois écorcé. La manne c’est le bois gras ou l’écorce de bouleau.
Avec le recul et à tête reposée, je pense que j'aurais effectivement pu couper une petite buchette et la refendre très petit, pour avoir du bois sec…
Mais ça, c'est deux jours trop tard, après avoir pris une bonne douche bien chaude. :-[
Sur le moment, la fatigue et le froid ont largement émoussé ma volonté. J'aurais dû changer de chaussettes et manger quelque chose avant de m'y mettre. J'étais peut-être en hypoglycémie.
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Cela m'est déjà arrivé plusieurs fois de me retrouver dans ces conditions. Trois anecdotes qui m'ont permis d'allumer un feu dans ces moments :
-Bois mort (mais pas pourris) ramassé à la va-vite et mis en tas. Plongeons dans le tas de trois feux à main de détresse :trash: ;
-Ramassage des nœuds/moignons dans les pins morts et couchés au sol. Tout le bois était littéralement pourris (il effritait à la main) sauf les nœuds : et pour cause, ils étaient gavés de sève, la sève les ayant rendu imputrescibles. J'ai donc fait un feu QUE de bois gras ;#.
-Batonnage pendant plusieurs heures durant de GROSSES sections d'arbres mort sur pied pour récupérer le peu qui n'était pas pourri (et sec) au cœur...
a+
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Sur le moment, la fatigue et le froid ont largement émoussé ma volonté.
Salut Shirokuma, merci pour ton partage. Ca nous est tous arrivé :)
Les quelques fois ou le feu m'a résisté en milieux saturé d'humidité étaient parce que j'étais trop pressé. Le plus les conditions sont merdiques, le plus je prends mon temps... pour gagner du temps. Les bonnes habitudes se prennent pendant des sorties plus clémentes.
Aussi, il faut anticiper pendant la journée le feu du soir. Etre opportuniste et récupérer des matériaux d'allumage au grès de la balade, la conserver dans ses couches de vêtements. Toujours aux aguets :)
Dans votre cas, le réchaud de ton copain aurait pu vous servir à allumer votre feu.
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Tiens ça me rapelle l'Ecosse, même constat par rapport au bois, bien humide mais pas forcément pourri.
Comme les copains l'ont dit : prendre son temps dans la recherche du bois et sa préparation.
Un autre point d'attention et situation qui m'a forcé à être un peu plus humble, je pensais démarrer un feu rapidos mais après moults efforts j'ai vu que le bois que je pensais sec était en fait gorgé d'eau gelée. Une plus grande attention m'aurait évité de perdre du temps et de l'énergie, il faisait pas si froid ( peut être moins 10°c) mais après une journée de boulot et plus d'une heure à galérer ça use ;#
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Je me rappelle avoir vécu une situation similaire que j'avais raconté plus succinctement ici: http://forum.davidmanise.com/index.php/topic,64373.msg508720.html#msg508720
Effectivement, quand tout est trempé, il faut prendre le temps de bien préparer son affaire...
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Lors de notre traversée annuelle du Massif Central en janvier, la première nuit: impossible d’allumer un feu. Je surélève le bois et colle dessous le réchaud d’un copain. Une (petite) cartouche de gaz entière y est passée, mais le bois détrempé n’a jamais pris!!! Le lendemain, nous avons trouvé en chemin de très vieux poteau de barrière (elle venait d’être refaite, et les anciens poteaux étaient encore sur place). Découpage d’un poteau ultra sec en différentes tailles et le soir: grosse belle flambée!!!
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C'est le moment de vérifier si ce que je crois savoir est juste.
Théorie
- pour "bruler", le bois doit atteindre 300° où commence la réaction de pyrolyse (puis apporter une étincelle aux gazs, pour être précis)
- l'évaporation de l'eau est une réaction endothermique qui absorbe toute l'énergie disponible jusqu'à assèchement.
- l'eau est principalement contenue entre l'écorce et l'aubier*. De plus, en chauffant, l'écorce resserre ses pores, contrariant le séchage de la buchette**. L'un dans l'autre, c'est important de virer l'écorce du bois humide. Après, selon les essences, c'est variable... J'ai par exemple trouvé du chêne dont l'aubier était pourri-spongieux mais dont le duramen était nickel.
- le transfert thermique est une question de surface d'échange et de masse. Une grosse buche, c'est peu de surface et bcp de masse = autant essayer de pousser un gros rocher à mains nues. En bâtonnant cette buche en disons 20 crayons, on multiplie par 20 la surface d'échange et on divise par 20 la masse individuelle de chaque bout de bois (on pour déplacer le rocher, on le casse en cailloux et on sort une poulie qui multiplie la force). Ceci rend le transfert d'énergie entre le bois et l'allume feu plus efficient. Ce n'est pas une histoire "d'exposer le cœur sec" comme je lis à droite et à gauche.
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petit bois
- c'est à calculer, mais j'ai souvent l'impression qu'il est plus efficace d'empiler un énorme tas de brindilles même humides (balle de 50cm composée de brindilles de Ø1 à 2mm) que passer du temps à bâtonner une buche dont les crayons (Ø 1cm) vont de toutes façons absorber l'humidité ambiante (surface et masse). C'est aussi moins "fatigant", nécessite moins d'outils et de fait moins accidentogène.
- pour récoler les brindilles -> branchettes suspendues dans les arbres, branches basses des épicéas (qui se dévitalisent quand elles sont dans l'ombre).
- si on a accès à une roselière, en hiver, les roseaux morts sont la meilleure source de petit bois, facile d'accès, que je connaisse. Quand on les "brise" ça se casse en pailles rigides et extrêmement fines: idéal. Attention aux échardes. Gants en cuir indispensable.
- quoi qu'on fasse, préparer un abri sommaire (au moins juste une bâche posée) où stocker le bois pour éviter qu'il ne prenne la flotte. Même l'humidité de l'air est un problème: la cellulose est dite "hygroscopique".
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Allume feu
- ce qui va apporter l'énergie pour faire s'évaporer l'eau et porter le bois à 300°, c'est l'allume feu. Plus, c'est mieux comme dirait David (je crois).
- l'écorce de bouleau, c'est bien gentil mais je trouve que ce n'est pas assez efficace. Souvent trop humide quand on en a besoin en plus... La résine de pin et d'épicéa c'est vraiment nettement supérieur AMHA: brule longtemps comme un hydrocarbure (ça tombe bien, c'en est). Trouver de la résine mériterait un pâté à lui tout seul (voir l'intervention de guillaume sur les noeuds de résineux pourris) edit: autopublicité -> http://nemophilist.fr/bois-gras-et-allume-feu-en-resine/.
- on devrait toujours avoir une petite boite avec du coton vaseliné, c'est tellement efficace ces trucs...
- on peut reproduire du coton vaseliné avec du kleenex / "slip coton" / ficelle sisal + stick à lèvres (c'est de la vaseline) ou de l'huile de cuisson. Notez aussi que le gel main est inflammable mais son point d'éclair est pénible à atteindre en hiver (23°C)***, mais combiné à un bout de mouchoir en papier qui va préchauffer le gel, ça fonctionne assez bien.
- en fait la recette c'est huile minérale / végétale + cellulose coupé fin (un kleenex, c'est un copeau méga fin =) OU un hydrocarbure. Il est tout à fait possible de faire des feathersticks super fins à la place du kleenex et de les "enrichir" de quelques gouttes d'huile. Ça marche aussi.
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Initiateur de flamme
- les allume feux sont censés être plutôt inflammables, mais dans les faits, quand il pleut et qu'il fait froid, ce n'est pas toujours aussi simple de les enflammer (sauf le coton vaseliné, c'est de l'or ce truc, merci le forum). Il faut qqch encore plus petit et plus inflammable qui va "chopper" la flamme du briquet ou du firesteel.
- que ce soit de la résine, du gel hydroalcoolique, de l'huile etc. Il est de bon ton d'emballer votre allume feu dans une poupée de kleenex dont on aura séparé les feuillets (merci Mr Cotard). On l'allume par la tête...
- On peut simuler ceci avec une feuille d'écorce de bouleau ou un "nid" (comme dans le feu par friction) dans laquelle on niche la pépite d'allume feu
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Choix du bois
- je ne suis pas fan du bâtonnage / refente à la hache. Je me trimbale souvent avec une machette épaisse (Vierge ascendant Uruk Hai)... et jamais avec une hachette / hache (imposter du bushcraft :o). Donc ceci explique ce qui va suivre.
- tapoter le bois du dos d'une lame avant tout travaux. Le bois doit sonner "clair". Si le bois sonne "mat", c'est qu'il est humide. Vous vous ferez l’oreille à force. Tapoter ne coute rien en termes de temps et d'énergie... On a parfois des surprises. Il m'est arrivé de trouver du mort sur pied totalement humide et du bois "au sol" sec (ça dépend des essences, j'ai l'impression).
- D'expérience, il ne sert à rien d'essayer de chopper à tout prix de la "grosse" buche (Ø10cm et plus): c'est souvent la promesse de plus de travail. Je préfère trouver des branches d'un diamètre inférieur à 10cm. C'est en plus très facile à couper en morceaux avec son pied, entre deux arbres, à la machette, etc.
- bien connaitre les espèces d'arbre et croiser ceci avec le comportement de ces essences dans le feu. Le résineux est un bon bois de démarrage, le feuillu est un bon bois de chauffe. Penser aussi aux escarbilles qui peuvent endommager votre matériel (je pense au poncho tendu au dessus du feu + un bout de merisier = mauvaise surprise)
- si on doit tout de même bâtonner un bout de bois: le choisir sans nœuds (les couper au besoin), Ø<10cm, profiter des fissures déjà présentes.
- trier le bois par calibres
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Trucs de démarrage de feu
- j'écorce le bois + j'essuie avec un chiffon avant de le jeter dans les flammes (en tt cas les premiers morceaux).
- je bâtonne assez peu en fait, cependant, la plateforme qui isole le foyer du sol doit être la plus sèche possible, sinon l'humidité va absorber l'énergie et comme ce sont souvent deux gros morceaux fendus en deux, ça fait un gros paquet d'eau à évaporer = bcp d'énergie absorbée.
- mon but est d'obtenir rapidement un très gros brasier (bcp d'allume feu, énorme tas de brindilles) qui sera à son tour assez chaud pour bouffer des "crayons" de plus en plus gros...
Je pense avoir fait le tour de mes pensées... Il y a certainement d'autres trucs mais bon...
Je tiens à préciser que je ne suis pas né avant mon père, je n'ai pas grandi avec les loups, je n'ai pas fait carrière dans l'armée (aka commando caporal chef cuistot du mess des officiers), je n'ai pas non plus fait des expéditions au bout du monde (où personne ne peut vérifier la véracité de votre faire-savoir). Je n'ai rien inventé. J'ai tout appris soit de contributeurs à droite et à gauche, soit dans ma pampa, à 20km de chez moi. ;#
*la première couche de bois sous l'écorce, c'est le liber, mais dans le cas du bois mort ?? Sinon pour cette affirmation, c'est un constat personnel...
** source la vie secrète des arbres
*** http://www.rondeau.fr/fds_gelhydro_rondeau.pdf
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- D'expérience, il ne sert à rien d'essayer de chopper à tout prix de la "grosse" buche (Ø10cm et plus): c'est souvent la promesse de plus de travail. Je préfère trouver des branches d'un diamètre inférieur à 10cm.
*** http://www.rondeau.fr/fds_gelhydro_rondeau.pdf
Salut,
C'est souvent vrai sauf une exception : lorsque le bois a été soumis à des pluies depuis plusieurs jours voire semaines. Dans ce cas de plus grosses branches vont garder leur coeur sec, si on peut les fendre et le récupérer, on peut en faire des fines tiges qui prendront facilement.
De toutes les façons les fines tiges sont la voie royale pour allumer un feu. Si les tiges sont humides il faudra plus d'allume feu. Quel qu'il soit comme tu l'as bien dit : coton vaseline, caoutchouc, résine, alcool, etc
Et surtout il faut en allumer et en allumer avant d'avoir le sens du feu. On en apprend à chaque fois un peu plus car les conditions diffèrent comme les matières premières.
On comprends facilement qu'il faille s'entraîner sportivement pour se garder en forme.
Et bien il faudrait aussi s'entraîner à faire du feu plusieurs fois dans l'année. Pourquoi pas sur un parking d'autoroute avec son réchaud à bois. J'avoue le faire de temps en temps ;D
:)
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Salut,
C'est souvent vrai sauf une exception : lorsque le bois a été soumis à des pluies depuis plusieurs jours voire semaines. Dans ce cas de plus grosses branches vont garder leur coeur sec, si on peut les fendre et le récupérer, on peut en faire des fines tiges qui prendront facilement.
De toutes les façons les fines tiges sont la voie royale pour allumer un feu. Si les tiges sont humides il faudra plus d'allume feu. Quel qu'il soit comme tu l'as bien dit : coton vaseline, caoutchouc, résine, alcool, etc
Et surtout il faut en allumer et en allumer avant d'avoir le sens du feu. On en apprend à chaque fois un peu plus car les conditions diffèrent comme les matières premières.
On comprends facilement qu'il faille s'entraîner sportivement pour se garder en forme.
Et bien il faudrait aussi s'entraîner à faire du feu plusieurs fois dans l'année. Pourquoi pas sur un parking d'autoroute avec son réchaud à bois. J'avoue le faire de temps en temps ;D
:)
1 ça dépend des essences, mais globalement l'humidité se fout sous l'écorce. Parfois dans l'aubier. Il n'est pas nécessaire de tout fendre, même par temps très, très humide.
2 j'aimerai bien étudier le truc scientifiquement, mais je crois que par temps très humide, tout fendre en crayons = augmenter la surface de contact avec l'air ambiant aussi = hygroscopie +++. D'expérience, même en abritant tout bien, mon petit bois fendu et refendu finit froid et humide qui qu'il arrive.
Niveau stratégie d'allumage, j'ai cessé de me faire chier avec le bâtonnage et je met l'accent sur la quantité et la qualité des allume feux. C'est moins fatigant amha.
Oui les conditions diffèrent beaucoup:
Ci dessous carte des précipitations annuelles en 2012.
(https://img.over-blog-kiwi.com/1/26/16/64/20161105/ob_2b678a_cumul-precipitations.jpg)
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Merci Rantanplan pour ce beau post (ainsi que pour ton site très intéressant et informatif).
Quelques points :
Le coton vaseliné c'est le bien. En plus cela voyage gentiment en avion avec le tube de vaseline et le coton séparé.
L'écorce de bouleau fonctionne bien, mais la qualité hexagonale n'est pas celle de la Scandinavie. C'est vraiment commun et disponible en grosse quantité dans les forêts boréales.
Toutes les forêts ne se ressemblent pas. Dans certain coin des Vosges avec de grandes futaies de résineux....pas facile de trouver des brindilles. Inversement dans certains lieux, pas évident de trouver du vrai bois.
Donc ce qui fonctionne quelque part ne fonctionne pas partout. Il est important d'avoir évolué dans des biotopes multiples.
3615 mylife...
Le bois sec à cœur peut être profondément trempé par plusieurs jours de pluie. Mais normalement le centre reste sec.
Evidemment cela va partir moins bien, mais cela va partir. Il s'agit d’une transformation presque irréversible des cellules du bois lors du séchage ne permettant plus l'entrée d'eau facilement.
Lors d'une sortie avec des gens que je ne connaissais pas IRL, nous avons eu à faire du feu en hiver dans le massif central. Il pleuvait dru depuis un moment et le lieu de bivouac était entièrement détrempé depuis plusieurs jours.
Je prends du bois de l'épaisseur d'un gros pouce et quand je le casse, il fait un beau "clac". Certes il paraissait trempé et l'écorce l'était totalement. Tout au plus je brise soigneusement les branchages et écorce seulement le primaire.
En lançant le feu ça fume, je me fais (relativement gentiment) engue*ler parce que j'utilise du bois trempé et qu'il faudrait plutôt fendre des bûches comme les copains.
Il est vrai que 99% des participants étaient des zélotes de la pratique et disposait d'un matériel efficace et impressionnant et redondant (c'était aussi un peu le but de la sortie). C'est classique : Quand on a qu'un marteau, tous les problèmes ressemblent à des clous.
Évidemment, après un départ laborieux comme il se doit sous la pluie dans une forêt humide et détrempée.... le feu est parti. C'est le problème quand on porte des lunettes et pas de tatouage : on fait pas sérieux dans le milieu bushcraft. ;#
Autre anecdote, toujours dans le massif central lors d’une sortie avec l'ami Diesel.
Il pleuvait pas mal ce jour là. On se pose sur un bois situé sur une crête. Le genre des bois qui ressemble au marais des Everglade : tout est détrempé avec des lichens pendant aux arbres.
Il pleuviote avec en plus un vent fort, renforcé par l'effet de crête. On a vraiment galéré pour faire partir le feu avec le bois humide et le vent très fort pourtant Diesel c'est le cordon bleu du feu de camp.
Mais avec de nombreux allume feu (le stock y est passé en une fois) on a réussit. Les flammes, malgré la protection installée par nos soins, étaient à l'horizontale.
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Merci à vous tous pour vos retours. :doubleup:
Cela m'est déjà arrivé plusieurs fois de me retrouver dans ces conditions. Trois anecdotes qui m'ont permis d'allumer un feu dans ces moments :
-Bois mort (mais pas pourris) ramassé à la va-vite et mis en tas. Plongeons dans le tas de trois feux à main de détresse :trash: ;
-Ramassage des nœuds/moignons dans les pins morts et couchés au sol. Tout le bois était littéralement pourris (il effritait à la main) sauf les nœuds : et pour cause, ils étaient gavés de sève, la sève les ayant rendu imputrescibles. J'ai donc fait un feu QUE de bois gras ;#.
-Batonnage pendant plusieurs heures durant de GROSSES sections d'arbres mort sur pied pour récupérer le peu qui n'était pas pourri (et sec) au cœur...
Je note l'idée des feux de détresse. C'est assez brutal, ça aurait pu marcher, je suppose. ;D
Je précise qu'il y avait de grandes quantités de bois mort disponible, petit, moyen et gros. Des tas au sol et aussi plein sur pied à portée de main. Le gros souci était que tout, tout, tout était littéralement détrempé, suintant de pluie et perlant de brouillard, à tous les étages.
Après réflexion et avoir lu tous vos messages, je pense que j'aurais pu lancer un feu avec ce que j'avais sous la main, c'est à dire un Mora et une petite scie pliante. Je pense que vu les conditions, la seule manière d'atteindre du bois sec était effectivement de scier quelques bûchettes, genre 6cm de diamètre, et de les bâtonner en “demi-crayons” pour atteindre le cœur qui devait être encore sec.
Ce qui m'a manqué était surtout un peu de recul par rapport aux conditions météo… et la volonté de prendre le temps de les tailler. Pour cause de fatigue, de faim et surtout de pieds froids et humides. ;#
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Ce qui m'a manqué était surtout un peu de recul par rapport aux conditions météo… et la volonté de prendre le temps de les tailler. Pour cause de fatigue, de faim et surtout de pieds froids et humides.
C'est LE point important qui conditionne le reste : la flemme tue.
(incidemment, même si c'est moins fun qu'un Glock, une paire de chaussette sèche dans le sac est un vrai de vrai outil de survie. )
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Beaucoup de contributions de qualité sur ce topic :love:
- pour "bruler", le bois doit atteindre 300° où commence la réaction de pyrolyse (puis apporter une étincelle aux gazs, pour être précis)
On est plutôt aux alentours des 800 - 1000 °C si ma mémoire est bonne. Pour que le bois brûle il y a trois phases : séchage --> création de gaz de pyrolyse --> ignition. Si quelqu'un (Chill ?) peut confirmer ou infirmer ça :).
- c'est à calculer, mais j'ai souvent l'impression qu'il est plus efficace d'empiler un énorme tas de brindilles même humides (balle de 50cm composée de brindilles de Ø1 à 2mm) que passer du temps à bâtonner une buche dont les crayons (Ø 1cm) vont de toutes façons absorber l'humidité ambiante (surface et masse). C'est aussi moins "fatigant", nécessite moins d'outils et de fait moins accidentogène.
[...]
- pour récoler les brindilles -> branchettes suspendues dans les arbres, branches basses des épicéas (qui se dévitalisent quand elles sont dans l'ombre).
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- l'écorce de bouleau, c'est bien gentil mais je trouve que ce n'est pas assez efficace. Souvent trop humide quand on en a besoin en plus...
[...]
- D'expérience, il ne sert à rien d'essayer de chopper à tout prix de la "grosse" buche (Ø10cm et plus): c'est souvent la promesse de plus de travail. Je préfère trouver des branches d'un diamètre inférieur à 10cm. C'est en plus très facile à couper en morceaux avec son pied, entre deux arbres, à la machette, etc.
Très vrai. Mais ça n’exclue pas d'apprendre à récupérer le bois au sec, tout en le préparant pour augmenter sa surface d'échange et diminuer sa masse, lorsque les conditions sont vraiment pourries.
Tout le monde connait le triangle du feu : combustible/comburant/énergie d'activation. Ma lecture en est la suivante : ce triangle a un point d'équilibre en son centre quand les trois facteurs réunis.
Si l'un est faible (exemple : bois humide), je vais devoir compenser en augmentant l'un des deux autres (ou les deux).
J'aime souvent faire la démonstration suivante en stage : du bois pas terrible ramassé à la va-vite (mais pas pourri) allumé avec un grosse quantité d'allume-feux (souvent de l’écorce de bouleau à hauteur du volume d'un ballon de foot). C'est exactement l'inverse que de préparer méticuleusement du petit bois qui nécessitera moins d'allume feu...
@Rantanplan : tu ne stockes jamais ton petit bois/allume feu dans ta veste au fur et à mesure que tu le produit ? Cela évite que le bois n'absorbe l'humidité ambiante (sauf si tu transpires dans ta veste ;#).
a+
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C'est LE point important qui conditionne le reste : la flemme tue.
(incidemment, une paire de chaussette sèche dans le sac est un vrai de vrai outil de survie. )
TAFDAC.
J'en avais donc, avec une serviette, bien au sec dans mon sac, dans la tente.
Leur appel insistant fut le plus fort. ;)
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Beaucoup de contributions de qualité sur ce topic :love:
- pour "bruler", le bois doit atteindre 300° où commence la réaction de pyrolyse (puis apporter une étincelle aux gaz, pour être précis)
On est plutôt aux alentours des 800 - 1000 °C si ma mémoire est bonne. Pour que le bois brûle il y a trois phases : séchage --> création de gaz de pyrolyse --> ignition. Si quelqu'un (Chill ?) peut confirmer ou infirmer ça :).
Je vais tenter de rester au niveau. :-[ Ce que les cours à Chaptal m'ont appris :
La combustion du bois se déroule en 3 phases :
1° La phase de séchage (jusqu’à environ 250°C) : c’est l’évaporation de l’eau contenue dans le bois (réaction endothermique = absorption de chaleur)
Il ne s'agit pas du séchage lors du stockage du bois, mais de la première phase de la combustion. Le bois même lorsqu'il semble « sec » contient encore 15 à 20 % d'humidité et lorsqu'il brûle, dans cette première phase, l'eau s'évapore en consommant de l'énergie. Lorsque la température extérieure est supérieure à 100° celle du bois reste voisine de 100° tant que toute l'eau contenue dans ses fibres n'est pas évacuée : on parle alors d'état anhydre.
Lorsque la température du bois est comprise entre 100 et 275° des gaz et de l'acide pyroligneux se dégagent. Cet acide pyroligneux est un distillat qui contient des fractions acides et alcooliques inflammables. Ces gaz sont composés à 70 % de CO2 incombustible et de 30 % de CO combustible.
2° La phase de pyrolyse et gazéification (entre 250 et 800°) : c’est une réaction chimique qui transforme le bois en « produit gazeux ».
Au-dessus de 275°, la combustion devient exothermique, c'est-à-dire que le bois produit de la chaleur. La proportion de CO2 diminue, de nombreux gaz sont produits, des hydrocarbures se forment et donnent une couleur caractéristique chocolat au bois.
La décomposition des cellules du bois par le feu s'établit entre 300° et 500°. A ce stade 80% de gaz combustibles et 20% de résidus charbonneux sont libérés.
3° La phase d’oxydation (entre 800 et 1100°) : Le bois purgé de ses « produit gazeux » lors de la phase de pyrolyse, entre en incandescence et produit des braises.
Après l'évacuation des gaz nous sommes en présence d'un résidu charbonneux (charbon de bois) incandescent brûlant pratiquement sans flamme qui se transforme en braise vers 800°.
La combustion des résidus charbonneux est un processus complexe.
Ces phases sont pratiquement simultanées, car les gaz, dont le CO, s'enflamment dès 300° avant que l'eau soit évaporée et les parties charbonneuses se consument avant que l'ensemble des gaz ait brûlé.
Dans la documentation d'un poêle à bois, j'ai aussi trouvé :
Lorsque l'on observe un feu de bois, les bûches s'enflamment spontanément à une température d'environ 275°. Toutes les essences (feuillus, résineux, bois exotiques) possèdent le même seuil d'inflammabilité qui dépend également de plusieurs autres facteurs :
- Le temps pendant lequel le bois a été chauffé.
- La section du bois ronde, rectangulaire, carrée.
- L'épaisseur du bois (plus il est fin plus il s'enflamme rapidement).
- La nature de la source de chaleur.
- La composition de l'air ambiant (air sec ou humide, présence d'oxygène, présence de solvants, etc.).
- La vitesse de l'élévation de la température.
Quelques rappels :
- La valeur calorifique du bois sec (humidité relative entre 17 et 20%) tourne autour de 4 à 4,5 kWh/kg. Si le taux d'humidité double (40 à 50%), cette valeur calorifique diminue de moitié : environ 2kWh/kg. je n'ai pas les chiffres pour 95% d'humidité. ;#
- La matière ligneuse du bois est composée de cellulose et de lignite deux matières riches en carbone (44% pour la cellulose et 50% pour le lignite). Le bois, quelle que soit son essence, contient environ 48% de carbone.
Désolé pour ceux qui n'aiment pas les chiffres.
Chill.
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Merci Chill :love:
J'aime souvent faire la démonstration suivante en stage : du bois pas terrible ramassé à la va-vite (mais pas pourri) allumé avec un grosse quantité d'allume-feux (souvent de l’écorce de bouleau à hauteur du volume d'un ballon de foot). C'est exactement l'inverse que de préparer méticuleusement du petit bois qui nécessitera moins d'allume feu.
C'est exactement ma strat dès que j'ai accès à un allume feu en grandes quantités (j'insiste sur l'huile d'olive et/ou la résine pure qui ont été pour moi des "game changers").
@Rantanplan : tu ne stockes jamais ton petit bois/allume feu dans ta veste au fur et à mesure que tu le produit ? Cela évite que le bois n'absorbe l'humidité ambiante (sauf si tu transpires dans ta veste ;#).
J'ai peur de niquer ma woolpower avec une écharde qui se prendrait dans une bouclette :-[
Mais, oui, je devrai y penser plus souvent...
D'un autre coté, ma compagne-qui-a-toujours-la-dalle a remarqué qu'elle obtenait plus rapidement pitance en chapardant du beau petit bois d'épicéa et en le conservant bien sec dans son sac. ;#
Mode RTL (raconte la life)
Le coton vaseliné c'est le bien. En plus cela voyage gentiment en avion avec le tube de vaseline et le coton séparé.
Je n'avais pas calculé immédiatement pourquoi ma jolie pharmacienne s'adressait à moi avec gêne quand il était question de lui acheter mon 4e tube de vaseline stérile (parce-que vendu en petit tube pratique) de la semaine. :branleur: :cyborg: :fouet:
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Ah la Belgique :love:
J'y ai aussi pris de grandes leçons d'humidité. Et les ateliers feu des stages CEETS là-bas ont une saveur toute particulière.
La recette qu'on a trouvé qui fonctionne bien avec pour seul matériel un kleenex, un briquet, une scie et un couteau :
- trouver un sapin mort sur pied bien sec (au moins dedans) et donc bien vertical ;
- en couper une section à fibres droites (entre deux étages de branches) ;
- refendre et refendre et refendre en protégeant le petit bois de la pluie jusqu'à avoir au moins une poignée de baguettes chinoises bien sèches (celles du milieu) et d'autres sections refendues un peu plus grosses pour la suite ;
- faire le petit radeau made in CEETS ;
- récolter de la résine cristallisée sur un sapin et en faire une poupée dans le kleenex ;
- allumer l'extérieur du kleenex plein de résine, et yallah.
Même en novembre après deux semaines de pluies pour le moment on a toujours réussi... les sapins bien droits et morts sur pied ont la bonne habitude d'être relativement secs au coeur, malgré les apparences. La clé est de les choisir bien verticaux.
Pour le reste, merci aux contributeurs ci-dessus qui expliquent admirablement bien comment la technique ci-dessus fonctionne ;)
David
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Je me permet d'insister comme un lourd sur un truc à propos de la résine cristallisée (parceque David en parle). J'ai longtemps cherché uniquement des coulures fraîches sur les troncs.
En réalité dès que vous voyez une vieille cicatrice sur un tronc de résineux, il y a FORCEMENT de la résine.
Elle est juste recouverte de micro algues/mousses (ou est ce sa couleur lorsqu'elle vieillit ?).
On dirait pas, mais ci dessous, c'est un gros paquet de résine (pin sylvestre).
(https://i2.wp.com/nemophilist.fr/wp-content/uploads/2018/03/bois_gras_fatwood_resin-10.jpg)
Sur un très jeune épicéa. On croirait à une maladie ou un champignon...
(https://i2.wp.com/nemophilist.fr/wp-content/uploads/2018/03/bois_gras_fatwood_resin-17.jpg)
NENNI ! Toutes les parties blanches, c'est de la résine.
(https://i2.wp.com/nemophilist.fr/wp-content/uploads/2018/03/bois_gras_fatwood_resin-18.jpg)
On peut récolter très rapidement un ziploc de résine pour les cas retors... Ça brule tellement longtemps ce truc que ça vous change vraiment la vie.
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Ah la Belgique :love:
- récolter de la résine cristallisée sur un sapin (…)
Ah, la résine…
Le pire, c'est que j'en ai remarqué plein de fois pendant le trajet… sans en récolter. :-[
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Novice en feu, j'ai constaté aussi que la résine fonctionne très très bien. Par contre ça colle aux doigts, ou au couteau.
Pour le moment je l'emballe dans une feuille d'arbre pliée, je retiens le truc du ziploc, j'essaierai.
Je vais réessayer de gratter avec une branche un peu dure en la faisant tomber directement dans le sac.
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Ah, la résine…
Le pire, c'est que j'en ai remarqué plein de fois pendant le trajet… sans en récolter. :-[
Si ça peut te rassurer, y'a des équipes de grands explorateurs coincés dans les glaces et finissant par s'en sortir qui ont vu des membres de leur équipage mourrir de dénutrition couchés sur des mousses comestibles qui leur auraient sauvé la vie.
Je nommerai pas de noms, tout ça :D
Bref, la solution est souvent juste sous notre nez, mais quand on ne sait pas, on ne sait pas. Ce genre de forum, couplé à des expériences sur le terrain, permet souvent d'en apprendre beaucoup. C'est pour ça qu'il est là.
Du coup tu t'en souviendras toute ta vie, probablement qu'à ta prochaine sortie tu testeras, et on aura fait notre job : tu mourras moins souvent ;)
Et en plus grâce à toi on a eu quelques posts "best of" donc celui de chill qui est vraiment ultra précis, sur la combustion du bois, etc.
Bref c'est comme ça qu'on apprend. Tous. Et moi le premier.
David, content :)
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Novice en feu, j'ai constaté aussi que la résine fonctionne très très bien. Par contre ça colle aux doigts, ou au couteau.
Le gel hydroalcoolique fonctionne à merveille pour dissoudre les résidus, tant sur le couteau que sur les doigts.
David
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Une recherche web sur "combustion bois file:pdf (https://www.qwant.com/?q=combustion%20bois%20file:pdf&t=web)" retourne une littérature abondante, dont certains articles de qualité me semble-t-il. C'est évidemment principalement centré sur les cheminées, poêles et inserts, mais il y a presque toujours un chapitre plus ou moins technique sur la combustion proprement dite.
Un exemple parmi beaucoup d'autres, dédié à la culture du Manitou : http://www.santecom.qc.ca/Bibliothequevirtuelle/Abitibi/64407.pdf (http://www.santecom.qc.ca/Bibliothequevirtuelle/Abitibi/64407.pdf)
ou encore plus théorique : http://grandest.appa.asso.fr/_docs/7/fckeditor/file/Revues/AirPur/Airpur_81_Sawerysyn.pdf (http://grandest.appa.asso.fr/_docs/7/fckeditor/file/Revues/AirPur/Airpur_81_Sawerysyn.pdf). Filez directement à une synthèse page 6/10 au § II-4
Je ne trouve pas le cours du CNIPCI en ligne ... Trop vieux ?
Chill.
EDIT : MàJ lien mort.
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Bonjour
Pour allumer facilement un feu en conditions humides, j'utilise des ronces mortes. (Il faut les chercher sous les ronces fraîches). Evidemment il faut des gants, un couteau pour râper les épines. Les tiges de ronces (mortes) ont l'avantage de présenter un vernis étanche qui protège l'intérieur des tiges (qui lui est fibreux mais reste sec même quand il a plu).
Il faut casser et tordre les tiges sèches pour faire apparaître les fibres.
En plus les ronces sont assez ubiquitaires.
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Le gel hydroalcoolique fonctionne à merveille pour dissoudre les résidus, tant sur le couteau que sur les doigts.
David
Je redéterre ce post, juste pour plussoyer sur l'efficacité du gel alcoolique en ce qui concerne du nettoyage de terrain.
Juste une petite anecdote dans ce sens... (un peu hors sujet, il est vrai... :-[)
Lors d'un campement hivernal Là Haut, j'avais, au cours d'une nuit qui tournait entre -20 et -30, installé un appareil photo sur son trépied à proximité de mon feu de camp afin de le maintenir à une température pas trop froide (pour l'électronique, les batteries...), afin de pouvoir l'utiliser à la volée à tout moment en cours de nuit pour photographier des aurores boréales. Par contre, il n'avait pas de cache d'objectif (impossible de mettre la main dessus), donc la lentille frontale était à l'air libre.
Au bout d'un moment de veille, je me suis endormi malgré moi sous mon tarp, et au matin, en me réveillant, j'ai récupéré l'appareil.... Sa lentille frontale d'objectif était recouverte d'une couche fine "graisseuse"/poisseuse déposée au cours de la nuit par la fumée du feu. Le feu était alimenté uniquement par du résineux.
J'ai pu nettoyer et rattraper complètement l'objectif en le nettoyant avec du gel hydroalcoolique et de simples kleenex..... quelques minutes de frottement circulaire et de "trempouille" avec un peu de gel déposé dessus.....
Bref, le gel hydroalcoolique, c'est vraiment toujours un bon truc multi-usage à avoir au fond du sac...
à+
Lambda
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Bonjour
Pour allumer facilement un feu en conditions humides, j'utilise des ronces mortes. (Il faut les chercher sous les ronces fraîches). Evidemment il faut des gants, un couteau pour râper les épines. Les tiges de ronces (mortes) ont l'avantage de présenter un vernis étanche qui protège l'intérieur des tiges (qui lui est fibreux mais reste sec même quand il a plu).
Il faut casser et tordre les tiges sèches pour faire apparaître les fibres.
En plus les ronces sont assez ubiquitaires.
Les fibres dont tu parles sont assez denses non ? Cela fait comme une sorte de mousse très dense. Trop dense pour que ça brûle correctement selon mon expérience .
A+
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Je redécouvre le noisetier, en mode réchaud à bois:
+ sur une "touffe", il y a souvent une perche morte sur pied...
+ ... qui se casse à la main. Si récalcitrant, un coup de leuku / une entaille de scie SAK et ça casse quand même.
+ fibres très droites -> se fend easy
+ fibres très droites (bis) & bois tendre -> on en extrait des copeaux avec une facilité déconcertante
+ bois peu dense -> brule très vite, mais sans faire des escarbilles
Dans un coin de feuillus, en l'absence de bouleaux c'est un bon bois de démarrage AMHA
Seul point noir, étant un bois léger, il pourrit vite, ce qui peut occasionner de fausses joies lors de la collecte.
J'ai le sentiment d'être passé à coté de cette essence... Le bouleau & les résineux "bushcraft" / les bois de chauffe classiques m'ont bouché les yeux.