M'apprêtant à effectuer un périple de quelques mois à travers l'Europe, j'aimerais connaître précisément les plantes rencontrées dans la nature comestiblesTu ne t'y prendrai pas un peu tard? Vu le nombre d'espèce tu va avoir du mal à les connaître précisément ou alors rabat toi sur les espèces les plus courantes et reconnaissables entre 1000.
Pour autant, si les sols sont pollués cela signifie obligatoirement qu'on retrouve les mêmes éléments dans les plantes, parce qu'ils peuvent se transformer, non ?
Je sais que, pour un même sol, certaines plantes concentrent les polluants, d'autres en auront à peine en elles. Mais là ça dépasse mes compètences.
En faite les plantes que je mentionne à mon messages précedents ne sont là que pour te donner une idée des polluants qui peuvent être prèsents (d'ailleurs la plupart sont toxiques, voir mortelles). par précaution je ne récolte rien où elles poussent (sauf pour l'ortie s'il n'y a pas d'autres indication de pollution)
Ah, je cherche "activement" les lieux où je pourrais trouver de la camomille sauvage, vous savez où je pourrais en trouver ?
Mais bon c'est difficile de trouver des plantes sans pesticides, phospha-machin truc, etc ...
Déjà qu'on nous en fait bouffer tout les jours :/
Les aliments dit "bios" sont pour moi une hérésie, en effet comment peut-on avoir des légumes bios ? [...]
Cultiver bios c'est ne pas utiliser de chimiques ? Mais bon, les plantes aussi c'est chimique, elles ont aussi des multitude de substances qu'on connaît pas nécessairement.
Dernier point, je n'ai lu/vu/entendu aucune recherche sur la toxicité possible des aliments biologiques.
je rappelle que cette année le taux maximum de pesticides des pommes a gagné 40%, les autres fruits et légumes ont également reçu une augmentation, pourquoi ?
Donc théoriquement on peut avoir des produits AB plus pollués que des produits conventionnels.
Pas de problème jilucorg :)
Je comprends difficilement cette façon de présenter les choses.
Le cahier des charges AB, ça comporte :
- non utilisation de produits chimiques de synthèse,
- principes de production, de préparation et d’importation,
- listes positives de produits utilisables (fertilisation, traitements, transformation…),
- définition des pratiques par type d’élevage,
- principes de contrôle, de certification, de sanction et d’étiquetage.
Examine les méthodes de production "standard" d'un produit courant style pomme (une vingtaine de traitements par an, avec entre autres joyeusetés :
Captane : Cancérigène probable
Propargite : Cancérigène probable
Phosalone : Neurotoxique ( inhibiteur de l’acetycholinesterase)
Idem ou pire pour banane (un traitement/jour par avion sur les bananeraies), vigne, pomme de terre, courgette, blé, œufs, volaille, porc, saumon (alimentation à base de déchets d'abattoirs avec en plus antibiotiques et "antitout" vétérinaires en masse) etc. : ton « théoriquement » demande vraiment des exemples pour démontrer sa validité.
jiluc. (http://jiluc.net/Firefox_icone.png)
Le logo AB ne garantie pas un résultat. C'est à dire un produit dénué de pesticide et autres cochonneries.Ben... si ! Ils viendraient d'où, les pesticides "et autres cochonneries" ?
Donc, THÉORIQUEMENT, un produit bio peut être pollué.Par quoi ? un camion de fuel qui se déverse dans le champ, une usine Seveso 2 qui pète à côté du verger ?!
De fait cela c'est déjà presenté (notamment du fait de producteurs peu scrupuleuxOui bon, la fraude est évidemment un tout autre sujet, on ne peut pas de bonne foi argumenter contre le bio à partir des pratiques frauduleuses.
Ben... si ! Ils viendraient d'où, les pesticides "et autres cochonneries" ?Les polluants peuvent être très persistant dans la terre. Ils peuvent être présents dans l'eau d'irriguation. Les parcelles voisines peuvent être cultivées en conventionnelles (le vent peut porter très loin, ... à moins qu'un l'instar d'un certain nuage radioactif, il s'arrête aux frontières des champs bio).
Oui bon, la fraude est évidemment un tout autre sujet, on ne peut pas de bonne foi argumenter contre le bio à partir des pratiques frauduleuses.Primo, je n'argumente pas contre la bio: remarquer les quelques limites d'un système n'est pas rejeter d'un seul bloc ce système.
Les polluants peuvent être très persistant dans la terre. Ils peuvent être présents dans l'eau d'irriguation. Les parcelles voisines peuvent être cultivées en conventionnelles
(le vent peut porter très loin, ... à moins qu'un l'instar d'un certain nuage radioactif, il s'arrête aux frontières des champs bio).
C'est bien évidemment des points qui ont été pris en compte depuis très longtemps. Renseigne-toi sur les conditions requises dans ces domaines exactement pour pouvoir revendiquer le label bio.La période de reconversion d'une terre non bio à une terre bio est de deux ans pour les cultures annuelles et de trois pour les autres. Sachant que les pollutions aux métaux notamment peuvent perdurer sur une centaine d'années selon les conditions de chaleur, d'humidité (qui influencent le ph des sols, ce qui relarguent plus ou moins des polluants qui s'étaient stabilisés), il est évident que cette courte période de reconversion n'est pas suffisante pour garantir un sol qui soit à cent pour cent sain.
Oui, et bien sûr dans ce cas, c'est ce qui te permet d'affirmer que les produits bio seraient plus pollués que les non bio...:blink: Je n'ai pas dis que les produits bio étaient plus pollués que les non bio >:( !! J'ai dit qu'ill pouvait éventuellement, et ponctuellement, se trouver un produit conventionnel moins pollué qu'un produit bio. En clair bio ne signifie pas que le produit est de façon certaine et absolu, exampt de traces ou rédidus de pesticide. Alors que si presque tous les produits conventionnels ont des traces de pesticide, seul la moitié d'entre eux possedent des résidus de pesticides. DONC Si on compare un produit conventionnel avec trace de pesticide avec un produit bio avec résidu de pesticide, si je me souviens bien de mes cours de math de l'école élementaire, je peux dire que le produit bio sera plus pollué que le non bio DANS CE CAS DE FIGURE.
Pardonne-moi de ne plus répondre davantage, mais discuter de cette manière ne m'intéresse pas.
ils ont dit que " pour tester si une plantes est comestible, presser la plante, mettre un peu de jus sous les aisselles, si ça pique c'est toxique."C'est un peu plus compliqué que ça à mon avis....C'est en quelque sorte une"généralité"qui fait partie d'un procéssus d'identification
(http://www.decitre.fr/gi/14/9782711417414FS.gif)
Résumé de présentation :
Tout le monde sait à quoi ressemblent le pissenlit et la pâquerette, mais saviez-vous que ces plantes, surtout connues pour leurs jolies fleurs, sont aussi délicieuses en salade ? Ou que l'on peut fabriquer un vin savoureux avec de la sève du bouleau ? Ce guide de survie dans la nature permet de se familiariser avec les principales plantes comestibles poussant naturellement dans le nord et le centre de l'Europe.
Plus de 110 espèces sont décrites dans le détail : • Désignation dans six langues européennes • Habitat et critères d'identification • Risques de confusion avec d'autres plantes • Parties comestibles et conseils concernant la cueillette (avec tableau des meilleures périodes) • Constituants et propriétés médicinales • Mode d'utilisation et évaluation gustative • Mises en gardes (concernant par ex. les sosies toxiques) Des conseils utiles sur la cueillette et la façon d'accommoder les plantes sauvages à l'intention des amoureux de la nature et de la gastronomie alternative !
C'est un très bon livre qui entre bien dans les poches pendant un raid. Explicite et technique, très facile d'utilisation... presque nécessaire pour un crapahut en survie !
Detlev Henchel est, lui aussi, baroudeur. L'idée de l'ouvrage lui est venu après un tour de la Baltique en Kayak et survie.
Beaucoup de critiques ouvertes quant aux idées toutes faites !
Editions : Vigot.
Langue : Français.
Dans l'Urgence, l'isolement en zone étrangère, la végétation connue comestible peut manquer. Il va falloir expérimenter d'autres types de nourriture, sans aucun doute d'autres types de plantes.
Pour cela, il faut voir à avancer en toute sécurité pour éviter toute possibilité d'empoisonnement, ce dû à un manque de méthode et de sagesse. Petit test...
Ce test se déroule en plusieurs étapes. Si un test ne montre aucun signe de désagrément, passer au suivant.
Dès qu'un infime trouble apparait : REJETER LA PLANTE !
Etape 1. Examiner la plante
S'assurer que la plante n'est pas recouverte de mucus ni mangée par les vers.
[Etape 2.Test olfactif
Blesser la planter et la sentir : elle ne doit sentir ni l'amande, ni la pêche.
Etape 3. Test cutané
Frotter du jus de la plante sur une partie délicate du corps (pli de coude, creux d'aisselle).
Il ne doit apparaitre de démangeaison ni boursoufflure.
Etape 4. Test buccal
Mettre en contact pendant 5s la plante avec :
- le bord des lèvres
- la commissure
- la langue
Etape 5. Test de mastication
Avaler une petite quantité de la plante. Attendre 5 heures.
Si rien ne se passe, recommencer avec plus. Attendre 5 heures.
Si, après tous ces tests, rien ne se passe => la plante est comestible !
LE REGAL VEGETAL
Encyclopédie des plantes sauvages comestibles et toxiques de l'Europe"
(http://ecx.images-amazon.com/images/I/51SAcwWvDtL._SS500_.jpg)
Les plantes sauvages comestibles reviennent en force dans nos assiettes. Ces végétaux, cadeaux de la nature, nous offrent de nouvelles saveurs et représentent une mine extraordinaire de nutriments : il s'agit de véritables "alicaments", nourrissants et gratuits !
Le Régal végétal, premier volume de cette encyclopédie, est consacré aux plantes sauvages comestibles. Ce livre se distingue par son exhaustivité : 650 genres et 1 600 espèces y sont présentés sur les plans botanique, sémantique, historique, géographique, chimique, alimentaire, médicinal et tinctorial.
Les utilisations culinaires des différentes parties de chaque plante y sont détaillées. L'ouvrage comporte des indications pratiques pour la cueillette, ainsi qu'une échelle de classement des genres permettant de voir immédiatement lesquelles sont les plus intéressantes. Le dictionnaire des plantes est suivi de nombreuses annexes pour cueillir sans danger tout en respectant la nature.
L'Encyclopédie des plantes sauvages comestibles et toxiques de l'Europe, ouvrage unique en son genre, donne toutes les informations disponibles aujourd'hui sur les plantes sauvages à récolter ou éviter sur l'ensemble du continent européen.
Au sommaire[/color]
- Échelle de classement des plantes
- Carte des principales zones de végétation naturelle de l'Europe
- Carte des divisions géographiques mentionnées dans le texte
- Liste des familles étudiées (dans l'ordre du texte)
- Plantes sauvages comestibles de l'Europe
- Lycopodes
- Prêles
- Fougères
- Gymnospermes
- Angiospermes
- Annexes
- Liste des espèces végétales protégées en France, en Belgique et en Suisse Romande
- Lexique des termes botaniques et médicaux
Auteur : François Couplan.
Editions : Sang de la Terre.
Langue : Français.
Si l'ancienne édition du "régal Végétal" avait été diffusé en 2 tomes, ici, il se trouve en un seul.
Il est tout simplement extraordinaire ! Pas de botanique ; les flores en sont chargées. Uniquement du pratique : chaque plante est décrite dans sa composition, sa toxicité, ses qualités médicinales et de la manière de les préparer ! C'est un énorme outil pour le bushman voulant accroitre ses possibilités gastronomiques sauvages, en sortant des espèces déjà si souvent décrites.
Incontournable !
Ce bouquin a l'aire pas mal mais j'ai un peu de mal avec les dessins plutôt que des photos (ou alors avoir les deux).
Sans parler des allergies possibles, parce que les plantes ont plein de substances différentes. Et puis aussi, deux individus peuvent réagir différement ..
Les pharmaciens font pas dix ans d'étude pour rien (c'est bien 10 ans ?)
Le son c'est bien juste l'enveloppe qui maintiens l'intérieur? C'est pas la fine pellicule qui s'enlève à la main?Oui c'est ça.
un très bon livre sur les plantes sauvages comestibles d'Europe, très détaillé avec des tableaux de comparaisons pour ne pas se tromper!!
Guide des plantes sauvages comestibles et toxiques
http://www.couplan.com/images/boutique/console/vignettes/Guide_des_plantes_sauvages.jpg
lien: http://www.couplan.com/fr/boutique/livre.php?id=9 (http://www.couplan.com/fr/boutique/livre.php?id=9)
L'histoire de Christopher McCandless (Into the wild (http://www.amazon.fr/Into-wild-Jon-Krakauer/dp/2264048301/ref=sr_1_2?ie=UTF8&s=books&qid=1246623216&sr=8-2)) est un exemple des conséquences potentiellement désatreuses de ce genre de construction intellectuelle. Garçon intelligent, plus conscient et plus expérimenté qu'il n'a été dit, il est pourtant mort, déjà en état de dénutrition complète, pour avoir consommé (comme des pois) les graines qu'il ignorait être toxiques (swainsonine) de pommes de terre sauvages comestibles et dont il avait mangé sans souci les tubercules en quantité. Cette toxicité des graines n'était pas mentionnée sur son bouquin d'ethnobotanique, La botanique des Tainaina, qui répertoriait et décrivait les plantes comestibles utilisées par les Indiens du centre-sud de l'Alaska où il avait décidé de passer quelques mois...
Krakauer hypothesized that McCandless had been eating the roots of Hedysarum alpinum, a historically edible plant commonly known as wild potato (also "Eskimo potato"), which are sweet and nourishing in the spring but later become too tough to eat. When this happened, McCandless may have attempted to eat the seeds instead. Krakauer suggests that the seeds contained a poisonous alkaloid, possibly swainsonine (the toxic chemical in locoweed) or something similar. In addition to neurological symptoms such as weakness and loss of coordination, the poison causes starvation by blocking nutrient metabolism in the body. In the film adaptation by Sean Penn in 2007 it shows Chris confusing two different plants, and he chooses the wrong one.
According to Krakauer, a well-nourished person might consume the seeds and survive because the body can use its stores of glucose and amino acids to rid itself of the poison. Since McCandless lived on a diet of rice, lean meat, and wild plants and had less than 10% body fat when he died, Krakauer theorized he was likely unable to fend off the toxins. However, when the Eskimo potatoes from the area around the bus were later tested in a laboratory of the University of Alaska Fairbanks by Dr. Thomas Clausen, toxins were not found. Krakauer later modified his hypothesis, suggesting that mold of the variety Rhizoctonia leguminicola may have caused McCandless's death. Rhizoctonia leguminicola is known to cause digestion problems in livestock, and may have aided McCandless's impending starvation. The exact cause of the young man's death remains open to question but it appears that he most likely simply starved to death, a theory backed by the fact that McCandless's body weighed an estimated 67 pounds (30 kg) at the time he was found.
Salut
Le cueilleur prends ses responsabilités en prélevant les plantes en pleine nature. C'est différent lorsque l'on achète des légumes chez un producteur ou un distributeur qui s'engagent sur un produit.
C'est pourquoi on ne se lance pas tête baissée dans une cueillette avec un bouquin.
J'ai bien une dizaine de bouquins sur le sujet, il n'y en a pas un qui présente suffisamment d'infos notamment de photo nette de la plante entière.
Certaines plantes sont assez faciles à reconnaître. Par contre certaines plantes dites comestibles sont trop proches de plantes dangereuses. C'est comme les champignons.
C'est pourquoi je me cantonne aux:
Glands, châtaignes, noisettes, pissenlit, plantain, trèfle, cynorhodons, nèfles, pommes et poires sauvages, merises, pourpier, figues, fruits des hêtres.